Histoires d'eau: les symboliques de l'eau dans les
différentes cultures et religions
L'eau, créateur de la vie, est de toutes les cultures,
de toutes les religions: judéo-chrétienne, musulmane, hindouiste,
bouddhiste, shintoïste ou taoïste. Principe purificateur par excellence mais
aussi châtiment divin via le déluge ou les tsunamis, l'eau est omniprésente
dans tous les textes sacrés, du daodejing de Lao Zi à la Bible en passant
par le Coran. Découvrez avec
Eaunaturelle.ch comment la spiritualité est indissociable de l'eau et pourquoi il est urgent de
se remettre à la vénérer. Le 21ème siècle sera spirituellement tourné vers
l'eau ou ne sera pas...
HISTOIRES D'EAU: LES SYMBOLIQUES DE L'EAU
Selon les religions / spiritualités / traditions:
► Tradition Judéo-Chrétienne ► Tradition Musulmane ► Tradition Hindouiste
► Tradition Bouddhiste ► Tradition japonaise & Shintoïste ► Tradition
chinoise & Taoïste
« S’il y a la soif, c’est qu’il y a de l’eau »
Bhagavad-Gîtā
Rien n'est comparable à l'eau sinon la spiritualité elle-même. Insaisissable
dans sa structure, en constant dynamisme, prenant la forme de tous les
contenants sans en conserver aucune, capable de percer la roche sans
pourtant s'opposer à quoi que ce soit, bonne à tous les êtres sans rien
demander à personne, origine du Ciel et de la Terre, mère de toutes choses,
l'eau est l'alpha et l'oméga de la vie, l'expression de Dieu.
« La Perfection est comme l’eau » dit le Daode Jing de Lao Zi au chapitre 8
(8-1) mais l'eau ou sa symbolique (sous la forme de la clé de l'eau présente
dans maints caractères chinois) se retrouve tout au long de ce texte
fondateur du taoïsme.
Ainsi, la première phrase du Daode Jing: « le tao exprimable n'est pas Le
Tao » (1-1) peut également s'appliquer à l'eau: l'eau que l’on pourrait
enfermer dans un concept, un nom ou une métaphore ne saurait être la Vraie
Eau, la seule chose permanente dans l'eau étant son impermanence. C'est
aussi la conclusion de Yann Olivaux (La nature de l'eau): « Nous pouvons
parler de l'eau mais pas LA parler.»
L'eau ne peut se définir que par elle-même. Tout s’écoule, panta rhei, dit
Héraclite et c’est pourquoi on ne peut pas se baigner deux fois dans le même
fleuve. On ne saurait même s'y baigner une seule fois... et maints fleuves
(du Nil au Gange, de l'Indus au Jourdain en passant par le Mékong qui
signifie "Mère des eaux") ont de fait été sacralisés.
Comment donc aborder l'eau ? La parole, le langage, les concepts,
l'intelligence, les sciences sont limités et entachés par notre propre
conception de la réalité, par nos multiples préjugés. Ce n'est que « vide
d'ego » qu'il est possible - toujours selon Lao Zi - « d'observer son
essence ». (1-5). La réalité se trouve au-delà des apparences (et des
médias). La carte ne sera jamais le territoire ! Les théories ne seront
jamais aussi riches que l'eau!
A défaut d'une barque, aborder l'eau via ses symboliques religieuses ou
spirituelles, ses fêtes et ses rituels, permettra de la respecter, de
l'aimer et de lui faire occuper l'espace infini qui est le sien, loin des
dogmes scientifiques ou des croyances individuelles.
L'eau selon la tradition Judéo-Chrétienne
Dans la tradition Judéo-Chrétienne, l’eau symbolise la purification, le
renouveau. C'est « l’eau qui lave les péchés du monde » (psaume 55 de la
Vulgate), l'eau lustrale à l'exemple de l'eau bénite utilisée lors des
baptêmes (que l'on appellera spécifiquement "eau baptismale") ou la
bénédiction des fidèles. A noter que les travaux de Masaru Emoto ont
justement révélé un renouveau de l'eau sous l'impulsion de la prière...
Témoin de ce rapport privilégié à l'eau, le poisson était le symbole majeur
du christianisme primitif: « Nous autres, petits poissons, comme notre
Poisson, le Christ-Jésus, nous naissons dans l’eau et nous ne sommes sauvés
qu’en demeurant dans l’eau. » écrit Tertullien (De Baptismo, C-1)
La Genèse (1,1) avant la création du monde proprement dite en sept jours,
parle d'un esprit (de Dieu) se penchant « au-dessus des eaux »,
reconnaissant ainsi à l'eau, de façon induite, sa primauté sur le reste.
N'allons toutefois pas trop loin dans les interprétations: s'il est vrai que
Dieu ordonne « Que les eaux fourmillent d'un fourmillement d'êtres vivants
», Dieu ne façonne pas l'homme à partir de l'eau et de la terre mais
uniquement « de la poussière du sol ». C'est moins glorieux mais c'est comme
ça!
Ce qui est sûr est que l'homme ne tarde pas à périr par l'eau, au travers de
l'épisode du déluge (que l'on retrouve dans d'autres traditions Amérique
Latine, Egypte ou Mésopotamie): la terre est purifiée des péchés de l'homme
par les flots...
L'eau - tout comme Dieu - protège les gentils et punit les méchants. Moïse
est ainsi « sauvé des eaux », fait surgir une source en tapant sur un roc
avec son bâton et sauve son peuple en ouvrant la Mer Rouge avant de la
refermer sur l'armée du pharaon. Miracle ultime, il rencontrera sa future
épouse, Sephora, près d’un puits.
Élisabeth Jaskulké rappelle les nombreux rites de purification par l'eau
(ablution, aspersion ou immersion) et souligne que l'eau "instaure une
limite entre le matériel et l’immatériel, entre l’homme et le divin": de
fait, "Moïse a dû laver son corps et ses vêtements pour recevoir la Loi
divine". Le baptême est une mort symbolique via une dissolution dans l'eau.
« C'est l'homme ancien qui disparaît [...] c'est le retour aux sources [...]
et c'est l'homme Nouveau qui en surgit, purifié, l'Homme-Dieu, intégré aux
quatre éléments de la Création, dans une parfaite harmonie.» précise Jacques
Collin.
N'oublions pas non plus les paroles de Jésus dans le Nouveau Testament: «
qui boira l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif : l’eau que je
lui donnerai devient en lui source d’eau jaillissante en vie éternelle. »,
sa transformation de l'eau en vin (seule manière de rendre l'eau buvable
selon certains), sa marche sur l'eau ou, lors de son expiration sur la
croix, le fait que de l'eau soit sorti de son flanc droit...
Evoquons enfin la présence de l'eau tout au long des fêtes, célébrations ou
lieux de cultes chrétien : le bénitier à l'entrée des églises, le baptême
(avec ou sans immersion dans le Jourdain ou les fonts baptismaux), le prêtre
qui se lave les mains après l'offertoire, l'eau mélangée au vin durant
l'eucharistie (l'humanité se mêlant au sang du Christ), les sources
miraculeuses de type Lourdes,...
La raison pour laquelle, dans la Bible, on parle toujours de l'eau au
féminin pluriel (mâyim) ?
L'eau selon la tradition Musulmane
L'eau est encore plus vénérée dans la tradition musulmane mais quoi de plus
logique pour des peuples vivant dans les régions les plus désertiques de la
planète... Dans le Coran - qui cite le mot eau "ma" 63 fois -, un seul et
unique élément insuffle la vie au monde : l'eau. « A partir de l'eau, Nous
avons constitué toute chose vivante » déclare ainsi le Sourate des Prophètes
(v-30).
L'islam distingue les grandes ablutions (bain rituel) des petites ablutions
des cinq prières quotidiennes, selon les directives très précises du Coran:
« Vous qui croyez, si vous vous mettez en devoir de prier, alors rincez-vous
le visage et les mains, jusqu’aux coudes, passez-vous la main sur la tête et
sur les pieds jusqu’aux chevilles. Si vous êtes en état d’impureté, alors
purifiez-vous. »
Lors de son pèlerinage à la Mecque, le musulman passera également par la
source sacrée de Zamzam où il devra s'y désaltérer. En effet, selon Mahomet
« La meilleure eau sur terre est celle du zamzam ; elle est nutritive et
curative » (Sahih al-Djami, 3302)
L'eau selon la tradition Hindouiste
« Le Rig-Vêda exalte les eaux qui apportent forme et pureté, tant au plan
corporel que spirituel. L'eau est la "Materia Prima", "Tout était eaux"
disent les textes hindous. Origine et véhicule de toute vie, la sève et
eau.» explique Jacques Collin.
Dans l'hindouisme, le pèlerinage aux sources du Gange - l'un des sept
fleuves sacrés de l'Inde permet - paradoxalement à la qualité de l'eau - de
se purifier le corps et l'esprit mais aussi de gagner en sagesse, le Gange
étant considéré comme l'ultime réalité. C'est également le lieu de
dispersion des morts suite à leur crémation et, chaque jour, le Gange reçoit
ainsi quelques 475 cadavres humains, 1 800 tonnes de bois et d'innombrables
cadavres d'animaux...
"Dans le Mahâbhârata, épopée indienne rédigée entre mil avant J.C. et le VIe
siècle de notre ère, le Gange est un élément fondamental de la Trinité
hindoue regroupant Brahmâ, Vishnou et Shiva. Dans le poème, Vishnou est le
Gange et Shiva la Jamna, affluent sacré du Gange. A la confluence de ces
deux gigantesques cours d’eau émerge une rivière souterraine, qui est une
des formes de Brahmâ et que seuls les ascètes peuvent voir. [...] Le Gange
est considéré comme un fleuve parfait car il passe par les montagnes, les
plaines et se termine à l’océan. Il fait partie d’un cycle, car l’océan est
le symbole de l’unité, l’endroit où tout va ou retourne." explique
Fabienne-Shanti Desjardins.
Dans la pensée hindoue, l'eau est associée à l'illusion, à mâyâ. L'eau, en
mouvance perpétuelle, jamais stable, est le symbole parfait de cette
impossibilité que nous avons - sous l'emprise de nos sens et de notre pensée
conceptuelle - de voir les choses telles qu'elles sont, dans leur simplicité
naturelle.
L'eau selon la tradition Bouddhiste
Selon Wikipedia, "L’eau est un des quatre éléments avec le feu, la terre et
l’air et étaient vus par Bouddha comme les éléments de base de l’univers.
Les caractéristiques de l’eau dans ce système sont le lien, le transport, la
transmission, la communication, la synthèse […] Du point de vue de l'unité
dans l'approche symbolique, les quatre éléments forment une unité, 1, qui
peut être perçue comme la quintessence des quatre éléments. Dans cette
perception, la symbolique de la terre (le solide, la structure), du feu (la
température) et de l'air (le mouvement) peut être vue dans l'eau." Rappelons
en effet que l'eau est le seul élément à être présent sous forme solide
(glace), liquide et gazeux (vapeur d'eau). L'eau est le lien entre le ciel
et la terre, la source unique de la vie.
La fleur de lotus est un des huit symboles auspicieux du bouddhisme et elle
représente la progression spirituelle de l'homme, du sommeil vers l'Eveil:
les racines du lotus sont dans la vase, symbole du matérialisme, sa tige est
dans l'eau, symbole de l'expérience et sa fleur s'épanouie en surface, au
soleil de l'illumination.
Mais l'eau est également symbole de pureté et de purification par
excellence. Il est ainsi raconté dans le Ratana-Sutra que le Bouddha arriva
un jour dans une ville affectée par une épidémie. Le Bouddha récita des
prières sur un bol d'eau, en aspergea le tour de la ville et vint ainsi à
bout de l'épidémie. La tradition bouddhiste thaïlandaise - où l'eau bénite
est appelée Nam Mön - considère ainsi que l'eau est toujours pure et la
vénère par baquets d'eau entiers lors de Songkran, la fête du nouvel an
bouddhiste: côté temples, les fidèles viennent verser de l'eau aux pieds des
statuts de Bouddha; côté rue, c'est une gigantesque bataille à eau durant
trois ou quatre jours! Difficile de rester au sec en Asie à cette période
car on la retrouve également en Birmanie, au Cambodge, au Laos et dans le
Yunnan en Chine...
L'eau selon la tradition japonaise et Shintoïste
L'eau au Japon est particulièrement vénérée et ce n'est pas un hasard si
c'est à un japonais Masaru Emoto, que nous devons les photos des cristaux
d'eaux et une réflexion sur notre manière d'apprécier et de communiquer avec
notre eau. Côté agressivité du business, c'est l'eau Kangen dont les
vendeurs nous disent qu'un japonais sur cinq serait équipé... alors qu'il
s'agit d'une eau impropre à la consommation courante selon les normes de la
bio-électronique de Vincent!
Ce qui est sûr est que les japonais ont un rapport privilégié avec l'eau,
moins dorénavant via les les bains publics (Sento) du fait de l'équipement
des foyers en salles d'eau mais toujours au travers des très nombreux onsen
(bains de thermalisme) qui parsèment les îles volcaniques japonaises. L'une
des plus célèbres estampe japonaise est peinture est ainsi la Grande Vague
de Kanagawa (1831) de Katsushika Hokusai, présentant le Mont Fuji en arrière
plan.
Via la représentation de la vague - et l'on voit dans l'estampe à quel point
les barques sont malmenées - l'eau représente la force et la puissance, à
l'image des tsunamis dévastateurs. L'eau des rizières sera évidemment plus
paisible et célébrée alors comme force nourricière.
Mais l'eau représente aussi la purification, la clarté, la profondeur et le
symbole de l'unité. Dans le shintoïsme - littéralement "la voie des dieux" -
les fidèles sont invités à se purifier les mains et la bouche via le Temizu
(de te “main” et mizu “eau” ), selon un rituel très précisément codifié.
Chaque temple dispose ainsi d'un pavillon réservé aux ablutions appelé
Temizuya ou Chōzuya. Un terme associé au Temizu est Imi, qui signifie
"abstention de la souillure".
Des cérémonies de purification prennent également place avant chaque fête
mais aussi lors de la fondation d'un nouveau bâtiment. Cette cérémonie
spécifique, appelée Jichinsai, vise à apaiser l'esprit - le kami - de la
terre qui sera perturbé durant les travaux et à purifier le lieu. Rares sont
les ouvriers qui acccepteront de venir travailler sur un chantier où le
Jichinsai n'aura pas été convenablement effectué!
Selon le blog Agua-culture, "Certains japonais pratiquent encore la vieille
tradition de l'eau en arrosant la porte de leur maison le matin et le soir
pour purifier les environs de la famille." [...] "Les nouveaux avions sont
purifiés avant leur premier vol" et "Beaucoup de propriétaires de voitures
ont l'habitude d'emmener leurs véhicules neufs dans des sanctuaires pour
être purifiée avec de l'eau lors d'une cérémonie appelée Oharai".
L'eau sous toute ses formes (l'eau des océans, des rizières, des fleuves,
des lacs ou des puits pour l'eau servant à fabriquer le saké!) est célébrée
à longueur d'année en diverses localités dont à Miya en octobre pour le
traditionnel "Festival de l'eau". Citons également le Wakamizu, l'eau
offerte le jour du nouvel an.
L'eau selon la tradition chinoise et taoïste
L'eau, en Chine, fait naturellement partie du paysage! De fait, le mot
paysage se traduit par Shan Shui 山水, littéralement "Montagne et Eau". Pour
les chinois, tout est énergie et, là encore, on retrouve l'eau dans l'art de
l'harmonisation énergétique de l'environnement, le Feng Shui 风水,
littéralement "Vent et Eau"
Dans la conception chinoise, l'eau est Yin, tout comme le féminin, ce qui
est souple, réceptif, passif, patient, capable de porter et de faire naître
la vie. L'eau est la matrice originelle. Son contraire Yang sera associé au
feu et au masculin. « L’homme est comme un roc et la femme comme l’eau. […]
l’énergie féminin se coule avec la vie, nage avec, ne lutte pas. Le féminin
est facile et souple, plutôt liquide.[…] L’énergie masculine parvient à
atteindre la cible extérieure, et l’énergie féminine atteint la source
intérieure. » commente Osho.
« Si le Feu est de polarité positive, le masculin, le yang du Tao,
l'électricité Universelle, l'Eau est de polarité négative, féminine, le Yin
du Tao, le Magnétisme Universel. [...] Tout ce qui a un corps, tout ce qui
se condense dans l'Univers obéit à une seule loi: une sphère de Feu, avec
l'Electricité au centre, entourée d'une couche d'Eau, le Magnétisme. [...]
Le Feu à l'intérieur, l'Eau à l'extérieur, l'électricité à l'intérieur, le
magnétisme à l'extérieur. C'est l'électro-aimant. » précise Jacques Collin.
Cela contredit la structure moléculaire H2O où le proton magnétique est
positif et les électrons extérieurs sont négatifs mais nous sommes dans la
symbolique et on peut donc interpréter selon sa poésie.
Mais revenons au texte de Lao Zi:
La Perfection est comme l’eau
Qui, bonne à tous, ne s’oppose à rien,
Réside dans les lieux délaissés par les hommes,
Et, ainsi, est proche du Tao.
(Daode Jing, Chapitre 8)
La perfection (上善 [shàng shàn] signifie littéralement "le plus haut parfait,
gentil ou amical") est hors d’atteinte de même que rien n’est comparable à
l’eau. « L’eau courante ne se corrompt jamais » dit un proverbe chinois.
L’eau, principe Yin, donne la vie au monde, à tout le monde, sans
discrimination. Elle contourne tous les obstacles, sans heurt, sans
friction. L’eau va toujours vers le bas et ne cesse de descendre, jusqu’à la
terre qu’elle abreuve afin de permettre la naissance de la vie. « L'eau ne
reste pas sur les montagnes ni la vengeance sur un grand cœur » dit un
proverbe chinois. Toucher terre est nécessaire pour décharger notre énergie
négative. L’eau suit ainsi les mêmes principes que le Tao et pourrait
presque y être assimilé.
Nous avons vu en introduction qu'il était impossible - tout comme le Tao -
de parler de l'eau sans la limiter. Dans la tradition taoïste, l'Eau se
conceptualise ainsi moins qu’elle ne se vit, qu’elle ne se ressent, de
l’intérieur! « Quand on ramène la conscience dans l'esprit et qu'on la calme
pour l'ancrer au centre, cela relève de l'eau. Le mouvement des sens vers
l’extérieur relève du feu, leur retournement vers l’intérieur participe de
l’eau. » dit le Secret de la Fleur d'Or. L'eau est une invitation à laisser
la raison de côté pour redécouvrir l’harmonie et les aspirations de notre
cœur.
L'eau nous dépasse et nous ne serons jamais capables d’en saisir tout le
mystère. C'est, en un sens, ce qui fait son charme et sa beauté. Accepter ce
mystère pourrait aussi être la « Porte de la compréhension » dont parle Lao
Zi (1-9) La nature nous transcende et il est illusoire d’essayer de la
maîtriser. Nous ferions mieux de la respecter et de nous placer en syntonie
avec elle...
« La vie est de l'eau dansant sur la mélodie des solides »
A. Szent-Gyorgyi
Sources (d'inspiration):
Benoît Saint Girons, Les sens du Tao, www.daodejing.fr
Frédéric Manns, Le poisson, un symbole majeur du christianisme primitif,
www.interbible.org
Élisabeth Jaskulké, Eau, symbolisme et religions, www.buddhachannel.tv
Fabienne-Shanti Desjardins, La symbolique de l'eau en Inde,
www.couleur-indienne.net
Symbolique et culture de l'eau, Mohamed Larbi Bouguerra, Institut Veolia
Environnement.
Wikipedia, Symbolique de l'eau
Thomas Cleary, Le Secret de la Fleur d'Or, Pocket, p.65
Osho, Au fil du Tao, p.108
Jacques Collin, L'Eau, le miracle oublié, Guy Trédaniel, 1993, p.54-55
Yann Olivaux, La nature de l'eau, Ed. Marco Pietteur, 2007
www.lemieuxetre.ch / www.solutionsbio.ch / www.8fondamentaux.com
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