La malbouffe industrielle: sucres raffinés, édulcorants
et produits light!
Il y a méprise: ce ne sont pas les graisses les
coupables, c'est le sucre raffiné! Le sucre blanc (saccharose) fait
des ravages et est responsables, avec ses variantes (sirop de
glucose-fructose) du développement exponentiel de l'obésité et du diabète.
Vive alors les édulcorants et les produits light ? Encore raté !
Non seulement ces préparations industrielles ne font pas maigrir mais elles
recèlent parfois de véritables poisons, à l'instar de l'aspartame (E951),
l'additif le plus dangereux au monde, production de Monsanto...
LA BOUSSOLE ALIMENTAIRE
Les dangers du sucre
« Il n’y a aucune évidence d’un lien entre la consommation de sucre et le
diabète. » a déclaré le responsable de l’Association américaine des
diabétiques. Un tel revirement, contraire à toutes les données
scientifiques, serait-elle lié au fait que son association venait de
recevoir une très généreuse donation d’un fabricant de boissons gazeuses
sucrées ? (1)
Ne faisons pas de mauvais esprit car il aurait tout aussi bien pu toucher
des subventions d’un fabricant de jus d’orange : en moyenne, les jus de
fruits « sans sucre ajouté » contiennent l’équivalent de 17 morceaux de
sucre par litre (avec des pointes pour le jus de raisin ou de pommes) !
Mais soyons sérieux deux minutes car le sucre fait des ravages ! « Une étude
menée à l’université de Loma Linda, aux Etats-Unis, a montré que la capacité
de défense de nos globules blancs était inversement proportionnelle à la
quantité de sucre blanc ingéré. Une piste qui pourrait expliquer les
affections à répétition (ORL en particulier) dont souffrent les enfants
avides de sucreries » (2)
Mais peut-être nous faudrait-il avant tout préciser, pour éviter tout
dérapage qu’ il y a sucre et sucre. Il y a le sucre industriel raffiné
(qu’il soit blanc ou roux, de betterave ou de canne à sucre, c’est de la
saccharose !), un concentré de calories vides de tous minéraux, vitamines,
enzymes ou oligoéléments pourtant indispensables au métabolisme, que l’on
retrouve partout et qui fait la joie des dentistes et le malheur des
estomacs.
Et puis il y a le sucre complet ou intégral biologique, directement issu de
la canne à sucre, riche en nutriments, qui protège des caries et fortifie
l’organisme. Bien évidemment, vous ne trouverez pas ce dernier dans les
rayons des hypermarchés ou les préparations industrielles…
Un autre que vous ne trouverez pas en rayon, qui remplace le sucre dans
nombre de préparations et de boissons industrielles et qui serait le premier
responsable du boom de l’obésité au niveau planétaire ? Le sirop de
glucose-fructose ! « Depuis l’introduction du HFCS dans les sodas, le taux
d’obésité des adolescents américains est passé de 6% à 16% » note William
Reymond dans son livre Toxic. (3)
Produit à partir de maïs, le High Fructose Corn Syrup (HFCS) est tout
bénéfice pour les industriels : il représente un débouché pour le maïs (la
plante la plus polluante à produire), se conserve plus longtemps, se mélange
mieux et est surtout bien moins cher. Bénéfices pour le consommateur ? Zéro
! Ah si, il y en a tout de même un : il peut désormais boire des litres et
des litres de boissons sans jamais être dégoûté… Les CONsommateurs
apprécieront !
... et des édulcorants
Pire que le glutamate : l’aspartame ? Dans la famille des édulcorants
synthétiques, l’aspartame (E 951) semble en effet décrocher le pompon . Un «
véritable poison » selon le Dr H.J. Roberts, « l'additif le plus dangereux
et meurtrier au monde! » selon Corinne Gouget. Cet additif « neurotoxique
pouvant provoquer plus de 92 symptômes […] n’aurait jamais du être autorisé.
» (4) D’ailleurs, il a faillit ne pas l’être !
Découvert en 1965 par J. Schlatter, chimiste de la société Searle,
l’aspartame bénéficie d’une première autorisation de mise sur le marché en
Juillet 1974 pour les aliments secs… retirée quelques mois plus tard par la
FDA (Food and Drug Administration) en raison de la nocivité du produit. Des
chercheurs indépendants avaient prouvé que l’aspartame détruisait le système
nerveux et était hautement cancérigène…
Mais le 8 mars 1977, Searle embauche Donald Rumsfeld comme Président. Le
choix est judicieux : bien avant de jouer les va-t-en-guerre en Irak avec
Bush Jr., Rumsfeld entre en effet au gouvernement de Ronald Reagan en 1981
et s’empresse de limoger ses anciens contradicteurs de la FDA. L’aspartame,
à nouveau autorisé en 1981 dans les aliments solides, puis en 1983 dans les
liquides, est prêt à conquérir le monde !
Autorisé dans plus de 90 pays, on le retrouve aujourd’hui dans plus de 5 000
produits à travers le monde, dont 2000 vendus en Europe. Dans les produits
light, bien sûr, mais aussi dans plus de 600 médicaments dont des vitamines
pour enfants !
Revers de la médaille ? 7000 plaintes sont déposées dès 1994 aux Etats-Unis
qui permettent de recenser pas moins de 2 621 effets secondaires ! Ces
effets vont des maux de tête à la sclérose en plaque en passant par le
cancer du cerveau… Mais l’aspartame serait aussi à l’origine du syndrome de
la guerre du Golfe chez les soldats américains : sa nocivité est en effet
multipliée lorsque sa température atteint 30°C et les palettes de boissons «
diet » étaient stockées… sous le soleil koweitien !
Maigrir grâce au "light" ?
Aide-t-il à maigrir ? Encore raté ! Ce serait même le contraire : « comme
tous les édulcorants intenses, l’aspartame entretient le goût du sucré, ce
qui va d’une part favoriser l’obésité et d’autre part engendrer une
production d’insuline qui peut favoriser le stockage des graisses. […]
[L’aspartame] provoque un besoin maladif de glucides et vous fera tôt ou
tard grossir. » explique Amel Bouvyer. (5)
D’un point de vue plus général, il conviendrait donc de se méfier des
produits lights ou allégés. Outre la présence d’édulcorants et autres
substituts chimiques, ces produits perturbent l’organisme en le confrontant
à une nourriture qui n’en est plus vraiment une. Le cerveau est trompé et
n’arrive pas à compter correctement les calories.
« La substitution du sucre par un édulcorant acalorique pourrait faire
croire au cerveau qu'un aliment sucré n'apporte pas d'énergie et donc «
autoriser » sa surconsommation, au point, probablement, de favoriser la
prise de poids. » précise le diététicien nutritionniste Nicolas Rousseau. Il
cite l’expérience de deux chercheurs américains sur deux groupes de rats. Le
premier groupe était nourrit avec des liquides sucrés tandis que le second
recevait un liquide édulcoré à la saccharine. Au bout de 10 jours, on leur
présentait un snack chocolaté riche en énergie. Devinez quel groupe de rat
s’en est le plus goinfré ? (6)
Sources:
(1) Sucro-dollars, Pratique de Santé N°31, 4 juin 2005, p2
(2) Le sucre autrement, Psychologies magazine N°262, Avril 2007, p. 222
(3) Toxic, William Reymond, Flammarion, 2007
(4) Additifs Alimentaires, p.52 / Voir aussi l’article de Corinne Gouget sur
http://www.biojournal.fr/
(5) Amel Bouvyer, L’aspartame : une drogue qui vous tue en douceur, Quelle
Santé, Octobre 2006, p.10
(6) Obésité : l'hypothèse de la jauge calorique, http://www.e-sante.be, 17
août 2004 / Expérience des professeurs Terry Davidson et Susan Swithers,
International Journal of Obesity 2004 ; 28 :933-935
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