Histoires d'ondes: l'électromagnétisme, les champs
électromagnétiques et les ondes.
L'électromagnétisme est déjà une histoire de découvertes
scientifiques et de perception de notre environnement: tout est
électromagnétisme, tout est énergie! L'interaction électromagnétique est
ainsi une force fondamentale, expliquant la naissance de la matière et de la
vie! Champs électriques et champs magnétiques se combinent pour former les
champs électromagnétiques ou CEM et tout appareil sous tension en émet!
Les ondes électromagnétiques se propagent alors, en lignes droites et à la
vitesse de la lumière et pas grand chose ne peut malheureusement les
arrêter. Découvrez le pourquoi, le comment et les concepts clés de
l'électromagnétisme avec protectiom-ondes.ch du Centre Oasis à Genève.
HISTOIRES D'ONDES: L'ELECTROMAGNETISME
Le soleil, source principale de rayonnement non ionisant, même si cela
manque un peu de poésie...
► Petite histoire de l'électromagnétisme ► L'interaction électromagnétique
► Les champs électromagnétiques (CEM) ► Les ondes électromagnétiques
L'électromagnétisme englobe des domaines d'investigations considérables:
l'électricité, les ondes électromagnétiques (de la radio aux micro-ondes en
passant par la lumière ou les rayons gamma) mais aussi, de manière plus
fondamentale, la cohésion et la stabilité des atomes et autres molécules
constitutifs de la matière et du vivant. Tout, en réalité, est
électromagnétisme c'est à dire interactions entre particules chargées
électriquement.
Pour le dire autrement - comme la physique quantique ou les traditions
spirituelles - tout est énergie!
Petite histoire de l'électromagnétisme
Force électrique et force magnétique ont longtemps fait bande à part. Côté
"électrique", les Grecs - Thalès de Milet précisément - avaient remarqué que
des morceaux d'ambre - êlektron en grec - frottés attiraient des corps
légers, comme des copeaux de bois ou de la poussière: l'électricité
statique. Côté "magnétique" - la force invisible qui attire ou repousse
certaines substances - on connait depuis l'Antiquité la magnétite ou "pierre
d'aimant", capable d'attirer le fer tandis que la boussole est d'invention
chinoise et remonterait selon certains aussi loin que le IVe siècle av.
J.-C!
Boussole "pointeur de sud" de la dynastie Han (de 206 av. J.-C. à 220 ap.
J.-C.)
La cuillère de magnétite placée sur une surface liquide pointe toujours vers
le sud...
En 1600, William Gilbert fait pour la première fois la distinction entre
"corps électriques" (il invente le terme) et "magnétiques". Il assimile la
Terre à un gros aimant et élabore les premières notions sur l'électricité.
En 1752, Benjamin Franklin joue au cerf volant (encore une invention
chinoise!), attire la foudre et invente le concept de charge "positive" et
"négative"
En 1803, Johann Ritter, déclare que la Terre doit avoir « des pôles
électriques comme elle a des pôles magnétiques » L'aimantation des
paratonnerres et l'affolement des boussoles touchées par la foudre ont par
ailleurs été constatés depuis un moment.
En 1820, le Danois Hans Christian Oersted constate qu'un fil rectiligne
parcouru par un courant continu dévie l'aiguille d'une boussole placée à
proximité. Un courant électrique produit donc un champ magnétique!
En 1831, Michael Faraday démontre le contraire: un champ magnétique engendre
un courant électrique, inventant au passage la génératrice de courant: la
dynamo.
En 1860, le physicien écossais James Clerk Maxwell unifie les théories
antérieures, invente le concept du "champ" - abandonnant définitivement les
fluides électriques baignant dans l'éther - et propose une théorie générale
de l'électromagnétisme classique. Les célèbres « équations de Maxwell » sont
la base mathématique de toutes les applications modernes de l’électricité.
En 1888, Heinrich-Rudolf Hertz met en évidence l'existence des ondes
électromagnétiques autres que la lumière, d'où le nom d'ondes hertziennes
donné aux ondes des télécommunications, ainsi que l'effet photo-
électrique: les électrons d'un métal sont expulsés par la lumière.
Hans Christian Oersted
(1777 - 1851)
Michael Faraday
(1791 – 1867)
James Clerk Maxwell
(1831-1879)
Heinrich Rudolf Hertz
(1857-1894)
Pour plus de détails sur la belle histoire de l'électromagnétisme, voir
http://www.astrosurf.com/
Impliquant la notion d'interaction à distance non-instantanée (à la vitesse
de la lumière, s'il vous plait!), la théorie de Maxwell est à la source de
la théorie de la relativité restreinte d'Albert Einstein en 1905. Elle est
dite "classique" car elle se fonde sur des champs continus, par opposition à
la théorie quantique qui interprète l'interaction électromagnétique comme un
échange de particules appelées photons. La nature de la lumière est ainsi à
la fois onde et particule. De masse nulle et se déplaçant à la vitesse de la
lumière (soit 299 792 458 m/s), le photon permet des interactions
électromagnétiques à une distance infinie, avec heureusement quand même une
diminution de l'intensité.
Le concept fondamental de Maxwell est la notion de champ électromagnétique,
entité qui englobe le champ électrique et le champ magnétique.
L'électromagnétisme est ainsi l'étude de ce champ et de son interaction avec
les charges et courants électriques. Le champ électromagnétique possède la
propriété essentielle - notamment pour les industriels du sans fil - de
pouvoir se propager dans l'espace en l'absence de toute charge ou courant
électrique, sous la forme d'ondes électromagnétiques.
Une théorie complète de l'interaction électromagnétique, l'électrodynamique
quantique (ou QED), à la fois relativiste et quantique, fut proposée en
1948-1949 par Richard Feynman, Julian Schwinger et Sin-Itiro Tomonaga sur la
base de la théorie élaborée par Paul Dirac.
Voir aussi l'historique des effets des ondes sur la santé, étudiés et
référencés depuis le début du XXe siècle! - dans la section Les effets sur
la santé.
L'interaction électromagnétique
Avec l'interaction nucléaire forte, l'interaction nucléaire faible et la
gravitation, l'interaction électromagnétique fait partie des 4 interactions
élémentaires responsables de tous les phénomènes physiques observés dans
l'Univers, chacune se manifestant par une force dite "force fondamentale".
A part les réactions nucléaires, "tout ce qui n'est pas expliqué par la
gravitation l'est par l'électromagnétisme", rappelle le site Scio de
vulgarisation de la physique. "Donc, en vrac : pourquoi les atomes existent,
pourquoi ils peuvent s'organiser en molécules, pourquoi ces molécules ont
tendance à s'agréger. Pourquoi donc, l'édifice que nous sommes tient debout
et fonctionne."
"C'est elle qui permet l'existence des atomes, en liant les noyaux atomiques
(de charge électrique positive) avec les électrons (de charge électrique
négative). Cette liaison permet aussi de combiner les atomes entre eux pour
créer des molécules et aussi assurer la cohésion des solides et les
propriétés des liquides et des gaz. Ces liaisons entre molécules permettent
aussi de comprendre la chimie, et la chimie de certaines classes de
molécules permet de comprendre la biologie. Finalement, le comportement de
la matière à notre échelle et notre existence même sont des conséquences de
l'électromagnétisme." explique quant à lui le site Cerimes.
Les aurores boréales sont la conséquence du champ magnétique terrestre.
A l'exclusion de la pesanteur, l'interaction électromagnétique est donc - et
ce n'est pas une mince affaire - responsable de quasiment tous les
phénomènes quotidiens dont la lumière, l'électricité, le magnétisme... et la
chimie proprement dite, science de la nature qui étudie la matière et ses
transformations!
"En particulier, nos cinq sens sont basés sur elle pour interagir avec notre
monde environnant. La vue utilise bien sûr la lumière, donc une onde
électromagnétique de fréquence bien précise. L'odorat et le goût utilisent
des capteurs chimiques pour analyser certaines molécules, donc des liaisons
électromagnétiques entre ces capteurs et les molécules analysées. Le toucher
utilise l'interaction électromagnétique pour établir le contact entre les
capteurs de la peau et le milieu environnant. Enfin, l'ouïe est aussi basée
sur le contact avec le milieu environnant, dans ce cas précis l'air, dont
les variations de pressions sont analysées en fonction de la fréquence. En
résumé, l'interaction électromagnétique est la seule interaction utilisée
naturellement par le corps humain pour communiquer, analyser l'environnement
(sauf pour distinguer le haut du bas), consommer de l'énergie, se
développer, bref pour vivre..." conclut le site Cerimes.
Transportée par le photon - un échange de photons a lieu lorsque deux
particules chargées électriquement interagissent - cette énergie est 100
fois moins forte que l'interaction nucléaire forte, en charge de la cohésion
des noyaux atomiques.
Son rayon d'action est théoriquement illimité mais, en pratique, les charges
positives et négatives tendent à se neutraliser. Du coup, cette force
peut-être attractive ou répulsive selon le signe des charges électriques.
De l'infiniment petit (les atomes, les molécules,...) à l'infiniment grand:
Jean-Pierre Lutin souligne dans son livre Ces ondes qui tuent, ces ondes qui
soignent, que "A l'échelle du cosmos, chaque étoile envoie vers l'infini des
quantités colossales d'énergie électromagnétique, qui jouent un rôle
certain, mais encore mal connu, dans la naissance, la vie et la mort des
galaxies."
"La force électromagnétique possède toujours un double visage. Charges
électriques positives et négatives, pôles nord et sud de l'aimant, champ
électrique et champ magnétique, ces dualités fondatrices règnent sur
l'univers" souligne l'auteur, invitant à une réflexion philosophique, voire
spirituelle, voir Symbolique des ondes.
Tout cela est tout à fait naturel et "le tout bat comme une horloge, à des
fréquences extrêmement lentes - ce sont les résonances Schumann, découvertes
en 1957. Elles oscillent entre 8 et 32 Hz et, comme par hasard, beaucoup de
processus spontanés dans nos cellules ou nos organes vibrent dans la même
gamme de fréquence".
Rien à voir donc avec les ondes artificielles pulsées qui saturent désormais
notre environnement, pour le meilleur (de la technologie) et surtout pour le
pire... en matière de perturbations biologiques!
Les champs électromagnétiques (CEM)
"Le champ crée une toile à travers tout le ciel"
(Lettre de Maxwell à Faraday, 9 novembre 1857)
Pour Maxwell, un champ est une perturbation de l'espace avec le potentiel,
en chaque point, de produire une force sans rapport aux corps qui s'y
trouvent. Son effet peut être gravitationnel, électrique ou magnétique.
Un champ électromagnétique est l'association d'un champ électrique et d'un
champ magnétique.
Selon le site du Réseau de Transport d’Electricité (RTE), "la Clef des
champs", "la notion de champ est utilisée en physique pour traduire
l’influence que peut exercer, à distance, un objet sur son environnement."
D'ores et déjà, voilà qui n'est donc pas très rassurant...
Ainsi, "notre planète la Terre, génère un champ de pesanteur. Ce champ est
généré par la masse de la planète et réciproquement, il exerce son effet sur
les objets massifs."
"Le champ électrique caractérise l’influence qu’une charge électrique peut
exercer sur une autre charge. Plus la charge électrique est importante, plus
le champ est fort et plus on s’en éloigne, plus l’influence – et donc le
champ également - est faible. [...] Le champ électrique est donc lié à la
tension et traduit son influence à distance de la source" D'où la mesure en
Volt (tension électrique) par mètre: V/m. Tout fil électrique sous tension
produit un champ électrique dans son voisinage, même si aucun courant ne
circule.
Le site Scio rappelle l'importance de la force électrique: "C'est grâce à
elle que nous existons, puisque les interactions entre les particules qui
nous composent sont essentiellement électriques : cette force est celle qui
explique l'existence des atomes. Elle explique en effet que les électrons et
les protons soient attirés et restent ensemble. Elle explique aussi la
formation des molécules, et comment les molécules peuvent s'agréger, pour
former nos cellules."
Tout comme la gravitation s'exerce en proportion de la masse de l'objet, la
sensibilité à la charge électrique est liée à la charge électrique (qui se
mesure en Coulomb, ne pas confondre avec le Christophe) de l'objet ou de la
particule. Plus la charge électrique est importante et plus le champ
électrique autour de l'objet l'est: la particule chargée négativement
attirera les particules positives et vice versa (ou le contraire) tandis que
deux particules chargées à l'identique se repousseront (au contraire de la
force gravitationnelle qui attire toujours) et qu'une particule neutre ne
sera pas sensible à la force électrique.
Dans tout atome qui se respecte, nous trouvons ainsi:
- Des protons chargés positivement au centre du noyau, le "nucléon"
- Des neutrons, neutres (eh oui!), également dans le noyau
- Des électrons chargés négativement et de manière opposée à celle des
protons.
C'est la force électrique qui explique pourquoi les électrons tournent
autour des protons et donc pourquoi les atomes existent! Comme la Suisse,
les atomes sont neutres et comme la Suisse, s'il y reste de la place, le
noyau y exercera une force d'attraction sur les électrons extérieurs,
frontaliers par exemple.
"Les atomes sont donc neutres, et comme la matière est constituée surtout
d'atomes, on peut dire que la matière, en général est neutre : c'est pour
cela qu'on ne constate pas si nettement que ça les effets à notre niveau de
la force électrique. [...] Sauf bien sûr quand on frotte du plastique contre
un pull ou lors des orages." résume Scio.
En prenant l'hypothèse de deux personnes de 80 kg ayant un excès d'un
électron sur un million (perte de la neutralité, donc), le site Cerimes a
calculé que la force de répulsion exercée serait la même que le poids d'un
objet de dix mille milliards de tonnes à la surface de la Terre !
Toutefois, les atomes ont beau être neutres, ils n'en sont pas moins
sensibles au champ électrique environnant, tout comme la Suisse (navré de
continuer l'analogie!) est obligée de tenir compte de ses voisins. La Suisse
est neutre mais ses citoyens ont des opinions; l'atome est neutre mais,
individuellement, chaque proton ou électron reste sensible au champ
électrique. Face à un champ électrique (ou une initiative populaire),
l'atome va se polariser: une partie sera attirée tandis que l'autre partie
sera repoussée. On parle alors de "dipôle électrostatique", lui même
créatrice de champ électrique et susceptible d'influencer d'autres atomes...
et de les attirer!
"Et c'est ce qui explique toutes les interactions entre molécules, et donc
comment fonctionnent les cellules, pourquoi l'eau peut être sous plusieurs
états (liquide, solide, gaz), et pas que l'eau d'ailleurs. Bref, c'est
essentiel, au point qu'on a donné un nom à ces forces interatomiques ou
intermoléculaires : les forces de Van der Waals." conclu Scio, décidément
très didactique et qui continue avec une section sur l'électricité (le
déplacement des électrons est un "courant") et les aimants (dipôles
magnétiques).
"Le champ magnétique caractérise l’influence d’une charge électrique en
mouvement, et réciproquement exerce son action également sur les charges en
mouvement. Une charge électrique en mouvement est un courant électrique dont
l’unité est l’ampère (symbole : A). Le champ magnétique est donc lié au
courant et traduit son influence à distance de la source, d’où son unité de
mesure : l’ampère par mètre (symbole : A/m). Cependant dans l’usage courant,
on utilise l’unité de mesure du flux d’induction magnétique, à savoir le
tesla (symbole : T), et surtout sa sous-unité, le microtesla (symbole : µT),
qui vaut un millionième de tesla. Dans la plupart des milieux, notamment
dans l’air, on aura l’équivalence : 1 A/m = 1,25 µT." (la Clef des champs).
Pour faire encore plus simple, on utilisera aussi le Milligauss (mG) sachant
que 1 mG = 0,1 µT = 100 nT
Toute charge électrique en mouvement, tout courant électrique, créée un
champ magnétique. Plus l'intensité du courant est forte, plus le champ
magnétique est élevé. La Terre elle-même, le plus gros aimant qui soit, doit
son champ magnétique au courant électrique généré par les multiples
mouvements de sa matière. Encore une fois, tout est électricité, tout est
énergie!
Contrairement au champ électrique, le champ magnétique n'apparaît que
lorsqu'un appareil électrique est allumé et que le courant passe. De même,
les matériaux de construction n'offrent aucune protection contre les champs
magnétiques.
Un courant électrique passe à travers un fil enroulé en bobine pour créer un
champ magnétique.
C'est le principe de l'électroaimant dont sont équipés tous les moteurs
électriques.
Mais il est aussi possible - et on ne s'en prive pas - de créer du courant à
partir de champs magnétiques. Un électron soumis à un champ magnétique en
effet se déplace et créé donc du... courant! Et pour canaliser le courant,
on ne part évidemment pas des électrons libres de la nature mais d'électrons
libres prisonniers (oui, je sais) à l'intérieurs d'un matériau conducteur,
un métal par exemple. En soumettant ainsi du fil métallique à un champ
magnétique, les électrons à l'intérieur du métal se déplacent à l'intérieur
du fil et créent... du courant! (merci de suivre). Pour le dire autrement
avec Scio (qui en outre présente un schéma pour ceux qui auraient du mal à
suivre ou seraient déjà partis en courant), "le déplacement d'un fil
conducteur dans un champ magnétique produit dans le fil un courant
électrique dit induit : c'est le phénomène d'induction. [...] Un champ
magnétique qui varie (comme celui produit par un aimant qui tourne) produit
un courant électrique dans tout fil à proximité." C'est le principe de la
dynamo de vélo: vous faites tourner un aimant autour d'un fil métallique en
pédalant et vous obtenez de la lumière qui vous permet de pédaler encore un
peu longtemps!
L’interaction entre champ électrique et champ magnétique est d’autant plus
forte que leur fréquence est élevée si bien que l'on parlera de "champs
électromagnétique". Par contre, dans le domaine des basses fréquences les
interactions sont beaucoup plus faibles et l'on parlera alors distinctement
de champs électriques et de champs magnétiques. N'importe quel appareil
électrique émettra ces deux types de champs, sur la même fréquence soit le
50 Hz en Europe ou le 60 Hz en Amérique du Nord.
Source: Clef des champs
Le schéma ci-dessus se veut rassurant de prime abord (surtout lorsqu'on ne
mentionne pas les normes de santé!) mais, à y regarder de plus près, on
constate déjà des valeurs "magnétiques" très importantes pour des
appareillages de prime abord anodin, le rasoir électrique par exemple qui
explose le compteur, qui plus est au niveau de la tête!
En Milligauss (1 mG = 0,1 µT = 100 nT), le champs magnétique de certains
appareils est encore plus impressionnant: de 150 à 15 000 mG à 3cm pour le
rasoir électrique, de 60 à 20 000 mG pour le sèche-cheveux (avec en outre un
champ électrique de 80 V/M à 30 cm!) ou encore de 2000 à 8000 mG pour
l'aspirateur (et 50 V/M à 30 cm). Voilà enfin une bonne raison de ne pas
aimer le passer sachant que le champ magnétique de celui-ci est encore de 20
à 200 mG à 30 centimètres! Le champ magnétique du fer à repasser est de 80 à
300 mG à 3 cm mais son champ électrique est encore de 120 V/M à 30 cm! Plus
de doute: le ménage est un métier à risque et c'est peut-être la raison pour
laquelle les femmes deviennent deux fois plus vite électrosensibles que les
hommes...
Explications: "D’une manière générale, les appareils utilisant un
transformateur ou un moteur génèrent un champ magnétique 50 Hz beaucoup plus
important que les appareils à résistance (convecteurs, cafetières, fer à
repasser, etc.) Un autre critère important est la compacité de l’appareil :
le champ généré par une machine à laver est plus faible que celui d’un mixer
car, dans le premier cas, la source de champ (le moteur) est au cœur d’un
appareil volumineux tandis que dans le second, le moteur est situé juste
derrière la carrosserie. Enfin, on notera que certains appareils doivent
être utilisés près du corps (rasoirs, sèche-cheveux) alors que d’autres
n’entrainent guère d’exposition des personnes car ils sont utilisés à
distance (télévision) ou fonctionnent sans présence humaine (machine à
laver, four)." Conclusions: utilisez plutôt les rasoirs et les brosses à
dents manuels!
Pourquoi cela ? Eh bien simplement parce que les normes de sécurité établies
par les experts indépendants sont très loin des normes actuellement
autorisées par l'OMS et les gouvernements! Voir la section Des normes
inadaptées.
Normes Sécurité
Experts Salzbourg
OMS, France, Suisse zones non sensibles,...
Suisse Zones Sensibles
Norme
Différences max.
Norme
Différences max.
CE basses fréquences
0,1 V/M (1)
5000 V/M
50 000 fois!
5000 V/M
50 000 fois!
CM basses fréquences
0,2 mG = 0,02 µT
1000 mG = 100 µT
5 000 fois!
10 mG = 1 µT
50 fois
CEM hautes fréquences
0,06 V/M
29 à 61 V/M
1 000 fois!
4 à 6 V/M
100 fois
CE = champs électriques / CM = champs magnétiques / CEM = champs
électromagnétiques, indissociables dans les hautes fréquences.
(1) Une telle norme est tellement difficile à atteindre avec le circuit
électrique habituel d'un habitat que des appareils de mesures prennent comme
meilleure valeur "verte" ou "OK" la norme de 6 V/M, soit 60 fois plus! Il
est vrai qu'en journée et pour des adultes, la valeur limite est de 10 V/M,
abaissée à 5V/M pour les personnes à risque.
Voilà la raison pour laquelle il est particulièrement important à veiller à
son dosage personnel: puisque les pouvoirs publics ne nous protègent pas,
c'est à nous de nous prendre en mains! Voir Solutions.
Mais revenons à nos considérations scientifiques... Globalement, "Le champ
magnétique généré par les sources ponctuelles telles que les appareils
électriques domestiques décroit avec le cube de la distance. C’est-à-dire
qu’à 1 mètre d’un appareil, il sera 8 fois moindre qu’à 50 cm". Difficile
toutefois de se raser à 50 cm de distance, sauf à porter une barbe à la ZZ
Top...
"Pour les câbles, qu’il s’agisse de lignes haute tension ou de prolongateurs
domestiques (rallonges), cette atténuation est moins rapide puisqu’elle est
fonction du carré de la distance. Cette fois, à 1 m d’un câble le champ
magnétique ne sera plus que 4 fois moindre qu’à 50 cm." C'est sans compter
également sur les matières rayonnantes en contact avec ces câbles ou
rallonges... Le bois est théoriquement un isolant électrique mais, contenant
de l'eau, c'est en réalité un excellent conducteur électromagnétique... et
tant pis pour les chalets soit disant écologiques!
"Les champs électriques et magnétiques décroissent rapidement quand on
s’éloigne de la source de champ. Dans le domaine des extrêmement basses
fréquences, le champ électrique est facilement arrêté par la plupart des
matériaux, même faiblement conducteurs, mais à l’inverse, la plupart des
matériaux sont transparents vis à vis du champ magnétique." En clair, on ne
peut jamais stopper l'ensemble des ondes!
Terminons en rappelant quand même qu'il existe aussi des champs naturels: le
champ magnétique terrestre (bien utile pour faire fonctionner les boussoles
et estimé à un demi-gauss), l'électricité statique et sa fameuse décharge au
contact du moindre objet conducteur ou encore la foudre de l'orage,
lorsqu'il y a trop "d'électricité dans l'air" (les gouttelettes d'eau se
chargent progressivement d'électricité par frottement avec l'air) et que le
nuage doit décharger son surplus au contact du sol. Pas très agréable non
plus...
Les ondes électromagnétiques
Une onde est la propagation d’une perturbation produisant sur son passage
une variation réversible des propriétés physiques locales du milieu. Elle
transporte de l’énergie sans transporter de matière.
L'onde électromagnétique est l'un des deux modèles utilisés pour représenter
les rayonnements électromagnétiques, l'autre modèle prenant en compte
l'existence du photon.
Le champ (ou spectre) électromagnétique est exprimé soit en fréquence, soit
en "longueur d'onde". Plus la fréquence est élevée plus la longueur d'onde
est courte.
Le rayonnement électromagnétique est une série d'ondes très régulières
progressant à la vitesse de la lumière.
Plus la fréquence d'une ondes est élevée et plus elle possède d'énergie. La
fréquence, exprimée en hertz (Hz), est le nombre de fois qu'un phénomène
périodique se reproduit par unité de mesure du temps. On parle de nombre de
cycles ou d'oscillations par seconde. Sur le schéma ci-dessous, l'onde du
bas (onde "courte") a ainsi une bien plus haute fréquence que l'onde du haut
(onde "longue").
Source Wikipedia
1 herz (Hz) = 1 cycle par seconde, onde "longue"
1 kilohertz (kHz) = 1000 cycles par seconde
1 mégahertz (MHz) = un million de cycles par seconde
1 gigahertz (GHz) = un milliard de cycles par seconde, onde "courte"
1 teraherz (THz) = ? (prière de m'adresser la réponse)
La plus connue des ondes électromagnétique - depuis les études Christian
Huygens dans les années 1670, puis par
Augustin Fresnel, le fondateur de l'optique moderne - est la lumière, onde
dont la longueur d'onde correspond au spectre visible (onde à laquelle est
sensible notre rétine), soit les longueurs d'onde entre 400 et 750
nanomètres voire entre 380 à 800 nm, soit une fréquence entre 380 000 et 800
000 GHz, soit une vibration de plusieurs centaines de milliards de fois par
seconde!
Non moins fameux, les sons sont également des ondes. Le "La" d’un diapason
correspond ainsi à une fréquence sonore de 440 hertz, soit 440 oscillations
par seconde.
Les ondes radio, à basse fréquence et grande longueur d'onde (MHz), furent
découvertes à la fin du XIXe siècle avec les travaux notamment d'Alexandre
Popov, Heinrich Hertz, Édouard Branly et de Nikola Tesla.
Les rayons X, à haute fréquence et faible longueur d'onde, furent découverts
par Wilhelm Röntgen en 1895.
L'onde électromagnétique se propage naturellement en ligne droite. Lors de
la rencontre avec un obstacle, il y a diffraction c'est-à-dire que chaque
point atteint par une onde se comporte alors comme une source secondaire.
L'onde ne progresse ainsi pas de manière continue mais de proche en proche.
Lors d'un changement de milieu, il y a réflexion (une partie de l'onde
électromagnétique repart vers le milieu d'origine) et réfraction, comme dans
le phénomène de la paille qui semble brisée dans le verre d'eau
("réfraction" vient du terme "fracture").
© Institut National de Recherche et de Sécurité Nucléaire (INRS)
Emetteur radio = environ 100 mégahertz (MHz) = 100 millions de cycles / sec.
Téléphone mobile = environ 900 MHz = 900 millions de cycles / sec.
Four à micro-ondes = environ 2 gigahertz (GHz) = 2 milliards de cycles /
sec.
L'ensemble du spectre est subdivisé en Rayonnements non ionisants (RNI) et
en Rayonnements ionisants (ultraviolet, rayons X et gamma). Ces derniers
sont dit ionisants car ils émettent des « rayons » d'énergies (appelés
"quanta" ou "grains d'énergie") suffisants pour transformer les atomes et
les molécules qu’ils traversent en ions (un atome qui a perdu ou gagné un ou
plusieurs électrons) ce qui peut rendre la matière instable. Le rayonnement
ultraviolet est ainsi nocif pour la peau.
"Les grandes ondes nous traversent de part en part sans nous toucher, tandis
que les ondes de haute fréquence, comme les micro-ondes du téléphone
portable, interagissent avec nos tissus, qui les absorbent et les
transforment en chaleur" (JP Lentin, Ces ondes qui tuent, ces ondes qui
soignent, Albin Michel, p.26)
Parmi les rayonnements non ionisants (RNI) et outre le rayonnement optique
(infrarouge, lumière visible et une partie des ultra-violet), on distingue
les "Basses fréquences", les "Fréquences Radio" et les "Hyperfréquences",
elles mêmes subdivisées en "Hautes fréquences" et "Micro-ondes". On parle de
"micro" car on ne fait plus référence à la fréquence mais à la longueur
d'ondes et que celle-ci est très courte, entre 30 cm et 1 mm.
Les rayonnements non ionisants (RNI), hors fréquences radio et optiques
Types
Basses fréquences, ondes "longues"
Hyperfréquences, ondes "courtes"
Fréquences
1Hz à 10KHz
1 à 300 GHz
Unité de mesure
= la "puissance" ou l'intensité des ondes
Champ électrique en volt par mètre (V/m).
Champ magnétique en ampère par mètre (A/m), en Milligauss (mG), en
microtesla (µT) ou en nanoTesla (nT). 1 mG = 0,1 µT = 100 nT
En champ proche*, champ électrique en V/m et champ magnétique en µT ou A/m
ou mG.
En champ lointain*, en µW/m² (micro Watt /m²) ou en mW/m².
1 µW/m2 = 0,0006 V/M.
Caractéristiques
Une grande longueur d'onde porte loin mais requiert une grande antenne.
Une longueur d'onde courte transporte beaucoup de données et requiert une
petite antenne.
Technologies
Champs électriques: appareils électriques et réseaux de fils électriques.
Champs magnétiques: lignes électriques (surtout hautes tensions),
transformateurs, moteurs électriques et appareils électriques de fortes
puissances (kW) comme les radiateurs ou les plaques chauffantes.
Téléphonie mobile (antennes relais et téléphones mobiles,3G,4G,... )
Technologies sans fil (WIFI, Bluetooth, WIMAX)
Téléphones DECT (téléphone fixe sans fil: base + combiné)
Fours à micro-ondes, plaques à induction, compteur "intelligent" Linky,...
* On parle de "champ proche" lorsque la distance entre l'émetteur et la
personne exposée est inférieure à 3 fois la longueur d'onde. C'est notamment
le cas avec l'usage du téléphone portable. Au contraire, l'exposition aux
antennes relais sera du "champ lointain".
La quantité d’information (et donc la qualité) que peut transmettre une onde
est directement liée à sa fréquence: plus elle est grande, plus elle "vibre"
et plus on pourra transporter d'information. La radio FM (autour de 100 MHz)
est ainsi de meilleure qualité que la radio "Grandes Ondes" (autour de 200
kHz) mais transmet nettement moins de données que la télévision qui requiert
entre 400 et 800 MHz. La téléphonie mobile ou l'internet sans fil
travaillent quant à eux aux environs des 2 gigaherz (GHz), ce qui est
également le cas des micro-ondes... Rassurant ?
Pas vraiment et d'autant moins lorsque l'on sait que les nouvelles
technologies utilisent des hyperfréquences pulsées c'est-à-dire que des
salves d'ondes sont envoyées par intervalles chaque seconde: une dizaine (10
Hz, ondes Wi-Fi), une centaine (tél DECT), plusieurs centaines (217 Hz, tél
mobile) ou même plusieurs milliers de fois (1736 Hz) par seconde pour
certaines antennes-relais! Ce n'était pas le cas précédemment avec la
technologie analogique et cela n'existe pas dans la nature où les ondes sont
naturellement continues! Voilà pourquoi nous pouvons bien parler d'ondes
artificielles!
Sources:
Wikipedia (merci mais cela devient vite très technique!)
http://www.electromagnetique.com
http://www.clefdeschamps.info
http://www.e-scio.net/electromag/
http://www.astrosurf.com/luxorion/relativite-electromagnetisme.htm
http://www.alloprof.qc.ca/BV/pages/s1170.aspx
http://www.who.int/peh-emf/about/WhatisEMF/fr/
http://www.cerimes.education.fr/e_doc/forces/electromagnetique.htm
http://www.eveil-delaconscience.com/
http://www.champs-electro-magnetiques.com/
http://www.geobiologie.fr/
http://www.geniedulieu.ch/
http://www.protections-ondes.fr/
http://www.geobiologie.be/
http://www.cem-expert.fr/
Protection-ondes.ch, Centre Oasis
9 rue du Vélodrome 1205 Genève, Suisse
Tél: + 41 (0)22 320 8886 ondes[at]oasis-centre.ch
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