Deux minutes
d’exposition suffiraient pour que l’activité électrique
du cerveau de l’enfant soit perturbée pendant plus d’une heure!
Le cerveau représente 2% du poids de l'adulte mais 10,8% de celui du
nouveau-né!
►
Les ondes et
les enfants
►
Les jeunes et
le portable
►
L'actualité des ondes liée aux enfants
"Nous payons et nos enfants
paierons demain le prix de nos aveuglements"
(Professeur Denis Zmirou, Directeur scientifique démissionnaire de l'AFFSET
(Agence Française de Sécurité Sanitaire de l'Environnement et du Travail)
en charge du rapport d'experts "Téléphonie mobile et santé" (2002)
Dominique Belpomme, professeur de cancérologie au CHU de Necker (hôpital public pédiatrique parisien), abonde dans le même sens : "les preuves scientifiques dont nous disposons à ce jour accréditent la thèse d'un risque réel et sérieux pour certains utilisateurs de portables. Les autorités publiques doivent immédiatement appliquer le principe de précaution et réduire l'exposition des enfants aux champs électromagnétiques, car ceux-ci peuvent perturber dangereusement leurs réseaux neuronaux en pleine croissance et favoriser l'apparition de certains cancers."
Ce qui est certain en tout cas, c'est que le recul manque sur ces
nouvelles technologies, tandis que les sources d'ondes
électromagnétiques se multiplient. Alors si vous avez des enfants
qui n'ont pas terminé leur croissance, essayez de les convaincre
d'attendre un peu avant d'avoir un portable... Ou, s'ils en ont déjà
un, conseillez-leur d'utiliser une oreillette et de ne pas porter en
permanence sur eux leur téléphone. Deux précautions valent mieux
qu'une, même si bien sûr nous ne pouvons qu'espérer une innocuité
complète de ces ondes si envahissantes... Notons que ce communiqué de presse conseille d'utiliser une oreillette et semble donc faire fi de l'impact des basses fréquences. Or, comme le rappelle le Professeur Gerhard J. HYLAND (voir sa conférence plus bas) "Les règles de sécurité existantes négligent le fait le plus discriminatoire de tous, c'est-à-dire le caractère vivant de l'organisme irradié ; elles ne couvrent qu'"une seule face de la pièce"- le côté thermique - en laissant la personne exposée vulnérable à de possibles effets nocifs sur la santé, provoqués par le côté non thermique, complètement laissé dans l'ombre. La même critique s'applique bien sûr à tout système de protection dont le but est seulement une réduction de l'intensité du rayonnement micro-ondes émis par un téléphone portable vers ou dans la tête de l'utilisateur - soit par un écran de protection ou par l'emploi d'un kit mains libres. Car l'utilisateur est toujours vulnérable, particulièrement aux champs magnétiques de basse fréquence que l'on ne peut pas éliminer, qui sont associés avec les montées de courant émis par la batterie du portable" Quant au souhait d'une "innocuité complète de ces ondes si envahissantes", nous savons désormais à quel point il s'agit d'un vœu pieu! Le Centre International de Recherche sur le Cancer a ainsi observé une augmentation du risque de cancer lorsque les enfants sont exposés à de grandes quantités d'ondes électromagnétiques. Une étude australienne a également conclu que l'utilisation de téléphone portable serait à l'origine de l'augmentation des cas d'autisme de par le monde, handicap en forte augmentation ces dernières années. Les enfants (sans parler des foetus) sont naturellement beaucoup plus sensibles aux ondes que les adultes! D'une part leurs os sont plus fins et protègent moins bien, d'autre part ils sont en pleine croissance ce qui signifie une production accrue d'ADN. Or les ondes perturbent l'ADN! En 2001, un rapport du parlement européen indiquait au chapitre 1 "Il conviendrait de vivement déconseiller l'utilisation prolongée de téléphones mobiles pour les enfants - et particulièrement par les préadolescents - en dehors des situations d'urgence, compte tenu de la vulnérabilité accrue de ces sujets à tout effet indésirable potentiel sur la santé". En langage moins diplomatique, cela signifie: surtout aucun portable en temps normal! Depuis, peu de décisions ont été prises pour protéger les enfants... Le Sénat français a bien voté en 2009 l'interdiction du téléphone portable dans les écoles et les collèges mais il est facile de constater que cette loi n'est pas appliquée. Le Sénat a également voté le relèvement à 14 an du seuil d'interdiction de la publicité en matière de téléphone mobile (auparavant de 12 ans) mais les vendeurs continuent de proposer des appareils à des gamins de 10 ans... Au final, un enfant de 10 ans sur quatre possède déjà un téléphone (huit adolescents sur dix) ! Fort de ce constat accablant, certains scientifiques réunis à Londres en avril 2012 au congrès "Children with cancer 2012" ont parlé de "la plus grande expérience technologique dans l'histoire de notre espèce". A défaut de législation vraiment contraignante, c'est aux parents qu'il revient le soin de bannir le portable (pas facile puisque "tous les copains en ont un!") ou de tenter d'en limiter la nocivité (voir nos conseils dans la section Solutions). Rien n'empêche non plus d'expliquer aux enfants la nocivité des ondes et les risques encourus...
La détention d’un portable semble avoir également des
répercussions négatives sur les résultats scolaires. Il n’existe
aucune étude sur la baisse des résultats scolaires en lien avec
l’utilisation des portables [Si il y en a au moins une, voir
ci-dessous], mais je peux citer des cas. Par
exemple, le niveau excellent de deux jeunes filles de 14 et 18 ans a
commencé à chuter quelques mois après l’acquisition d’un téléphone
portable. Un garçon plutôt moyen a redoublé sa seconde et sa
première après s’être équipé d’un portable à 15 ans. En m’entendant
citer ces cas, un jeune de 16 ans, m’a confié que la même chose lui
était arrivée : “J’ai reçu un portable à Noël quand j’étais en CM1.
À partir du deuxième trimestre, mon niveau a commencé à chuter et
j’ai redoublé cette classe”. [...] Des enseignants
sont atterrés par la baisse accélérée du niveau et par les
difficultés de concentration des élèves. Deux professeurs de lycée
m’ont dit : “Depuis cinq ou six ans, cela devient vraiment n’importe
quoi.”
- Tirés de la section L'actualité des ondes -
► Les ondes des téléphones portables peuvent impacter les fonctions cognitives des enfants - Juillet 2016
Les ondes électromagnétiques émises par les
téléphones portables, les tablettes tactiles ou les jouets connectés
peuvent avoir des effets sur les fonctions cognitives – mémoire,
attention, coordination – des enfants, indique vendredi 8 juillet un
rapport de l'Agence sanitaire (Anses). "Nous sommes aujourd'hui certains que les enfants sont plus exposés que les adultes du fait de leurs différences morphologiques et anatomiques", explique Olivier Merckel, chef de l'évaluation du risque lié aux nouvelles technologies à l'Anses. "Ce ne sont pas de petits adultes", insiste-t-il.
Au niveau du cerveau en particulier, certaines zones
encore en transformation sont plus sensibles aux ondes. Or, les très
jeunes enfants – moins de six ans – sont aujourd'hui exposés très tôt –
même in utero – à de plus en plus d'ondes en raison du développement
tous azimuts des technologies sans fil (tablettes, jouets connectés,
wifi...). Les experts ont en revanche écarté une interdiction des téléphones portables aux moins de six ans, votée en 2010 mais dont le décret n'est jamais paru...
► Les ondes et les portables nuisent à l'apprentissage et aux résultats scolaires - Juin 2015
Des chercheurs de la London School of Economics (LSE)
ont comparé les résultats scolaires de 91 lycées dans 4 villes du
Royaume-Uni sur une dizaine d’années. Le résultat est sans ambiguïté:
lorsque les smartphones ont été bannis des classes, les notes des élèves
se sont améliorées de 6.4% en moyenne et de 12% chez les élèves en
difficulté.
► Interdiction du Wi-Fi dans les crèches en France - Janvier 2015 Après deux ans de procédure et de multiples amendements, le Parlement français a adopté définitivement une proposition de loi écologiste encadrant l'exposition aux ondes électromagnétiques. Ce texte inscrit notamment le principe de «sobriété» face aux émissions des téléphones portables, boîtiers wifi et antennes relais. Parmi les mesures adoptées: l'interdiction du wifi dans les crèches et autres garderies pour tout-petits. En commission, les députés avaient étendu cette interdiction aux écoles maternelles, mais cette disposition a été retoquée à la demande du gouvernement qui craignait « un signal anxiogène considérable en direction des familles dont la plupart reçoivent de nombreux signaux wifi dans leur domicile dont elles ne maîtrisent pas en général leur source d'émission ». L'amendement stipulait en outre que cette interdiction constituait « un réel frein au développement du numérique dans les écoles primaires à un moment où celui-ci est une priorité du Président de la République ». Dans ces classes-là, le wifi devra seulement être désactivé en dehors des «activités numériques pédagogiques»... Le texte prévoit en outre une procédure d'information et de concertation à plusieurs niveaux lors de l'implantation d'antennes-relais. Il interdit la publicité pour les téléphones portables vendus sans oreillette, et demande au gouvernement un rapport sur l'électro-hypersensibilité (intolérance aux champs électromagnétiques) dans l'année à venir. L'Agence nationale des fréquences (AFNR) devra également réaliser, chaque année, un recensement national des «points atypiques», c'est-à-dire des «lieux où le niveau d'exposition du public dépasse substantiellement celui généralement observé à l'échelle nationale». Les opérateurs devront y remédier dans un délai de six mois, «sous réserve de faisabilité technique». Où l'on constate donc le gouvernement a peur que les ondes fassent peur et que cela freine le développement économique... pardon numérique. Et est-ce vraiment une "priorité du Président de la République" ou bien plutôt des industriels ? Que les oreillettes soient toujours présentés comme une solution de protection en dit également long sur la compétence des experts, bloqués sur le seul réchauffement des tissus au détriment des multiples effets biologiques, voir la section Des normes inadaptées.
►
Suisse : La Chaux-de-Fonds : Les profs ont eu la
peau du Wi-Fi / juin 2013
► Le Wi-Fi altère le fonctionnement du cerveau "Deux nouvelles études montrent que les champs électromagnétiques des émetteurs wi-fi peuvent altérer l'activité cérébrale et diminuer les capacités de concentration de jeunes adultes lors de tâches faisant appel à la mémoire. Pour la première fois, des études montrent que le wi-fi altère le fonctionnement du cerveau. Précédemment, des études avaient montré l'influence des gsm et d'autres champs électromagnétiques, sur l'apprentissage et la mémoire, ainsi qu'une altération de l'électro-encéphalogramme. Le wi-fi peut donc également entraîner des troubles de l'attention et de l'activité mentale, de même qu'affecter le développement cérébral des enfants et des jeunes (lequel dépend de l'activité cérébrale électrique). Désormais, il serait absurde de vouloir du wi-fi dans les écoles comme outil pédagogique, tout en sachant que celui-ci risque de détruire les capacités cognitives et le développement cérébral des élèves ! " Lire l'Article complet (16/07/11)
► Les ondes des téléphones portables sont probablement cancérigènes - Mai 2011 Le Centre International de Recherche sur le Cancer ( CIRC), branche de l'OMS classe les ondes des téléphones portables dans la catégorie "2B" (probablement cancérigènes), au même titre que le pesticide DDT ou le plomb. Cette classification fait suite au limogeage du Professeur suédois Anders Ahlbom qui présentait un énorme conflit d'intérêt! En ce qui concerne les ondes basse fréquence, cette même classification remontait à 2002: des études statistiques révélaient une corrélation entre leucémies infantiles et expositions aux basses fréquences à des niveaux 500 fois inférieures aux normes de l'OMS! Une étude suédoise menée sur 25 ans sur l'impact des lignes à haute tension révélait également un risque deux fois plus important de leucémie infantile à un niveau d'exposition 1000 fois inférieur aux normes (1mG contre 1000 mG)! Voir la section Effets sur la santé.
► Ondes et leucémie chez les moins de 15 ans Exposés en moyenne sur 24 heures à des champs magnétiques à partir de 0,4 µT (4 mG) - l'équivalent d'un champ émis par un écran d'ordinateur - les enfants voient augmenter de façon significative (x2 !) leurs risques de développer une leucémie avant l'âge de 15 ans. Etude du Centre international de recherche sur le cancer(Science et Avenir N°663, Mai 2002)
► Ondes et fausses couches - Mai 2002 En croisant quelques instants seulement un champ magnétique élevé - supérieur à 1,6 microtesla (µT) soit l'équivalent du champs émis par un radio-réveil à 30 cm de la tête - les femmes enceintes ont deux fois plus de risques de faire une fausse couche, avec un risque accru durant les dix premières semaines de la grossesse: 20,5% de fausses couches contre 8,2% exactement. Telle est la conclusion d'une étude menée entre 1996 et 1999 sur 1000 femmes américaines et publiée en janvier 2002 par le docteur DE-Kun-Li, épidémiologiste au Kaiser Foundation Research Institute à Oakland en Californie. Comme par hasard, entre 1995 et 1999, une augmentation de 10% par an du nombre de fausses couches a été enregistré en France... (Science et Avenir N°663, Mai 2002)
► Emetteur de radio et résultats scolaires - 1995 Une étude de 1995 de l'université de Berne (Suisse) relate que les élèves de l'école de Tännelenen ont le plus faible taux de passage à l'école secondaire du canton et ce depuis le mise en service du premier émetteur d'ondes courtes de Radio suisse International à Schwarzenburg en 1939. Selon Pierre Dubochet (Livret Ondes électromagnétiques, p.23): "Les riverains irradiés souffrent cinq fois plus de troubles du sommeil, montrent quatre fois plus de dérangements psychiques. Les cas de cancers sont multipliés par trois et les cas de diabètes par deux". Cet émetteur a été stoppé en 1997. Celui de Sottens dans le canton de Vaud a émis de 1972 à 2004. |
www.lemieuxetre.ch /
www.solutionsbio.ch /
www.8fondamentaux.com
Consulting Ecologique / Benoît Saint Girons /
Tél: +41 76 532 8838 /
bsg[at]solutionsbio.ch
© Benoît Saint Girons - Tous droits réservés - Données indicatives non contractuelles et susceptibles de modifications