E C O L E   S U I S S E   D E

T H E R A P R A T I Q U E

 

 

L'EST a été accréditée ASCA dès sa création en 2007 et jusqu'en 2016, devenant notamment la première école à être accréditée "Massage Thérapeutique" dès 150 heures de formation (année 1), une reconnaissance explicite de la qualité de notre enseignement!

En juillet 2016, durant nos vacances, elle a été subitement exclue parce que nous refusions de signer une Convention bancale de l'ASCA, imposée sous la contrainte d'une suspension totalement illicite, puis d'une prise en otage de nos élèves diplômés. Au même moment - mais il s'agit forcément d'un hasard - le Directeur de l'ASCA M. Laurent Monnard était remplacé par le fils du Président, tous les deux avocats...

Voir Les scandales ASCA.

Ne pouvant absolument plus faire confiance à la Fondation ASCA, nous avons décidé de nous orienter plutôt vers de véritables associations, présidées par des Thérapeutes et au service des Thérapeutes. Heureusement, il y en a!  L'AST (voir plus haut) et l'APTN, par exemple.

 


 

Fondation ASCA pour la reconnaissance et le développement des thérapies alternatives et complémentaires
Constituée le 21 avril 1991, la Fondation ASCA est un organisme indépendant et sans but lucratif qui regroupe, aujourd’hui environ 10 000 thérapeutes de toute la Suisse. Tous les partenaires du système suisse de santé forment des groupes d’intérêts parmi lesquels les thérapeutes non médecins ont trouvé une place. En exigeant des critères de qualité dans la formation des thérapeutes et dans l’exercice de leurs professions, la Fondation ASCA contribue à son rôle positif d’acteur dans la santé publique et consolide la position des thérapeutes pour le futur. Détails sur http://www.asca.ch

Voir toutefois LE SCANDALE ASCA

L'ASCA accrédite des écoles ce qui signifie qu'un élève diplômé de l'EST sera automatiquement agréé à l'ASCA, pour autant qu'il remplisse correctement son dossier d'inscription et règle sa cotisation annuelle. Dès la fin de la première année, un élève diplômé de l'EST peut ainsi être agréé en "Massage Thérapeutique" et commencer à faire rembourser ses prestations par des assurances complémentaires.

Les soins des thérapeute agréés A.S.C.A. sont remboursés par les  assurances complémentaires suivantes, sans ordonnance et sans franchises, de 50 à 90% selon les contrats:

1 GROUPE MUTUEL  www.groupemutuel.ch
1.1 AVENIR Assurances Maladie SA
(Avenir, CMBB, St. Moritz)
1.2 PHILOS Assurances Maladie SA
(Philos, Avantis, Fonction publique, Troistorrents, Panorama, EOS)
1.3 Easy Sana Assurances Maladie SA
(Caisse Vaudoise, Hermes, Easysana)
1.4 Mutuel Assurances Maladie SA
(Mutuel, Universa, Natura)

Exemple de Remboursement du Groupe Mutuel:

  • CHF 70.- par séance

  • 2000 à 6000 CHF max par an

  • pas de franchise


2 AMB Assurance-maladie et accidents 
www.amb-assurance.ch

3. CAISSE MALADIE DE WÄDENSWIL
www.kkwaedenswil.ch

4 SWICA  
www.swica.ch

5 SANITAS
(Sanitas & Wincare)  www.sanitas.com

6 INTRAS 
www.intras.ch

Exemple de remboursement Intras*:

  • 90% par séance

  • 1000 ou 2000 CHF max par an

  • pas de franchise

  • un massage de 90 mn revient donc à CHF 15.- seulement! 


7 SUPRA  (uniquement pour NATURA
qui ne doit pas être confondu avec Natura R3 www.supra.ch

8.  VIVAO SYMPANY, MOOVE SYMPANY
www.vivaosympany.ch

9. RHENUSANA www.rhenusana.ch

 

   

 

 

Le Registre de Médecine Empirique RME (Service de l'Eskamed S.A.)

Il n'existe malheureusement pas de formation officiellement reconnue dans le domaine de la médecine complémentaire et alternative. Théoriquement chacun peut donc se nommer «thérapeute» et effectuer des traitements, en dépit du fait qu'il ne dispose que d'une formation insuffisante ou d'aucune formation.
C'est pourquoi, le RME a développé un système d'assurance de la qualité permettant d'examiner la formation, l'expérience pratique et la formation continue régulière des thérapeutes exerçant la médecine complémentaire et alternative. À l'instar des autres systèmes de qualité (p. ex. Certification ISO; labels bio, etc.), ce système consiste à examiner uniquement si la formation du thérapeute correspond aux critères de qualité RME. Si tel est le cas, le thérapeute reçoit le label de qualité RME.
Le label de qualité RME apporte une contribution essentielle non seulement à la protection des patients, mais aide aussi les thérapeutes, bénéficiant d'une solide formation, à se démarquer des prestataires de méthodes alternatives dont la formation est insuffisante.
Actuellement, environ 16'000 thérapeutes en Suisse et, en partie, dans les pays limitrophes, sont détenteurs du label RME. Détails: http://www.rme.ch/

Toutefois, le RME ne reconnaît pas d'écoles en amont et il appartient donc à l'élève de réunir l'ensemble des documents demandés, de défendre son dossier... et de s'armer de patience.

 

 

 

Et le diplôme Fédéral Suisse ?

Des écoles font courir des rumeurs pour mieux vendre leurs formations... D'autres font croire qu'elles sont mieux placées que d'autres pour obtenir le diplôme fédéral...

La vérité est qu'un dialogue est effectivement entamé avec un certain nombre d'acteurs des thérapies naturelles (malheureusement pas toujours les bons) afin de parvenir à un diplôme Fédéral Suisse mais que rien n'est encore aboutit. Voilà près de dix ans que nous entendons parlé de cette reconnaissance éventuelle et nous l'attendions avec impatience, pensant qu'elle permettrait enfin de faire un minimum de tri entre les praticiens...

En l'état actuel des discussions et suite à un échange avec M. Jean-Michel Plattner, M. Christoph Meier et M. Bruno Kapfer de L'organisation du Monde du Travail Thérapie Complémentaire et lecture du site internet (OrTra TC), voici ce qui ressort (mis à jour en juillet 2014):

  • Aucune écoles ne sera accréditée pour la délivrance de ce diplôme fédéral.

  • Des formations d'écoles seront accréditées pour le Certificat de Branche mais il en coutera alors aux écoles environ CHF 3500 tous les 3 ans, coût qui sera évidemment répercuté sur l'écolage.

  • 17 méthodes ont été reconnues à ce jour mais la liste n'est pas close.  Il s'agit surtout des plus "nouvelles" et des mieux organisées (sous forme d'association) du point de vue de la représentation ou du marketing, aucunement des plus thérapeutiques.

  • Chaque praticien d'une méthode reconnue devra constituer son dossier et passer un examen.

  • Une partie de cet examen portera sur l'Anatomie-Physiologie-Pathologies ce qui signifie qu'un certain nombre d'anciens praticiens ASCA devront bien se mettre à niveau.

  • Une autre partie portera sur l'approche émotionnelle et déontologique des praticiens (il était temps!)

  • Une pratique professionnelle de deux ans minimum (peut-être trois ans) sera demandée.

  • La supervision d'un thérapeute "expert" sera obligatoire avant d'obtenir enfin le "Diplôme Fédéral"

  • La procédure complète durera donc plusieurs années.

  • Le coût supporté par le candidat sera de plusieurs milliers de CHF

Ego excepté, le jeu en vaut-il donc la chandelle ? En effet:

  • La mise en place du diplôme fédéral ne devrait rien changer à l'agrégation ASCA mais constituera une reconnaissance supplémentaire.

  • La mise en place du diplôme fédéral ne devrait rien changer au remboursement des soins par les assurances complémentaires.

 
En matière de crédibilité des thérapies naturelles, ce projet de diplôme fédéral est en l'état très loin du compte! Comment prendre au sérieux un projet qui, par exemple, reconnaît la Kinésiologie mais pas le massage chinois alors que la kinésiologie est une simplification de cette approche énergétique ?  Quelle est la cohérence à reconnaître le curieux "Travail Corporel Aquatique" mais pas le fameux drainage lymphatique ou la réflexothérapie ?

Ce diplôme fédéral ne représenterait ainsi qu'une minorité de praticiens. Dixit les responsables de l'OdA KTTC eux-mêmes: "Les meilleurs thérapeutes seront exclus du système" En effet, ils ne rentreront pas dans les cases... étant thérapeutes et non praticiens!

Seul vrai mérite selon nous pour le moment: le diplôme fédéral devrait faire le ménage au sein de tous les diplômés des méthodes spécifiquement reconnues. Exit par exemple les mauvais kinésiologues ou praticiens en shiatsu!  A partir du moment où une méthode sera spécifiée, l'absence de diplôme fédéral apparaitra en effet comme suspecte aux yeux du grand public... Le diplôme fédéral fera donc en quelque sorte le travail que les écoles auraient du faire en amont: ne pas remettre le diplôme à n'importe qui et condamner les autres à retourner à des études ou à une hygiène de vie de base! 

De même, en demandant un minimum de deux (ou trois) années de pratique, la plupart des mauvais praticiens de ces techniques auront déjà eu le temps de disparaître, fautes de patients! 

Enfin, avec aussi peu de méthodes reconnues, la concurrence sera telle sur un marché aussi limité que les chances de succès et d'épanouissement en tant que praticien seront limitées.

Dans ce sens, les (Masso)Thérapeutes formés à la synergie thérapeutique seront plus tranquilles et pourront se préoccuper davantage de leurs patients que de leur ego. Ils seront ainsi dans les meilleures conditions et dispositions pour défendre leurs compétences via la procédure d'équivalence qui devrait être instaurée. En effet, la crédibilité de la profession ne réside pas dans l'application rigoureuse du protocole d'une technique unique mais dans la flexibilité à adapter un maximum de techniques thérapeutiques à ses patients, au plus près de leurs besoins...

 

 

Ecole Suisse de Thérapratique 
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Tél: + 41 (0)22 320 8886 
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