Si quasiment plus personne n’ose désormais nier la nocivité des ondes électromagnétiques, les mesures pour y remédier restent essentiellement symboliques : la Sainte Oreillette, le Kit main-libre ou, comme en France, l’interdiction de la publicité pour les portables à l’attention des jeunes enfants…

"Nous sommes les cobayes de la plus vaste et la plus néfaste des expérimentations" dénonce le Neurochirurgien suédois Leif Salford, spécialiste des tumeurs cérébrales, mais les "experts" et les gouvernements continuent de baser leurs recommandations sur des normes inadaptées…

En l’état, la seule variable est en effet le DAS pour « Débit d'Absorption Spécifique » qui mesure l’élévation de la température d’un tissu sous l'effet d’un rayonnement. Mais:

1. Le DAS, comme son nom l’indique, est une mesure « spécifique » c'est-à-dire qui est « exclusivement propre à une chose ». Or, les champs électromagnétiques sont aussi variés que les appareils émetteurs, des bornes Wi-Fi aux antennes relais en passant par les téléphones sans fil DECT ou les écrans d’ordinateur.
2. Le DAS ne concerne que les hautes fréquences, car les basses fréquences ne provoquent pas d'effets thermiques. Ennuyeux alors que les téléphones émettent dans les micro-ondes mais également dans les extrêmement basses fréquences (ELF)… les plus problématiques !
3. Le réchauffement des tissus est mesuré sur des cadavres d’animaux ou des mannequins… Est-il besoin de préciser que les utilisateurs de portable sont un peu plus vivants ?
4. Le DAS laisse dans l’ombre l’ensemble des perturbations biologiques, pourtant de mieux en mieux documentées.

Pourquoi cette norme unique et quasi dogmatique ? Les industriels arguent de la difficulté de mener des tests biologiques et il est vrai qu’ils n’ont aucun intérêt commercial à le faire…

Que disent les études « indépendantes » ? La plupart attestent de perturbations non thermiques, liées notamment aux extrêmement basses fréquences : baisse des défenses immunitaires, diminution de la mobilité du sperme, altérations neuroendocriniennes, augmentation de la fragmentation de l'ADN, stress électromagnétique,…

En 2011, le Centre International de Recherche sur le Cancer ( CIRC), branche de l'OMS a classé les ondes des téléphones portables dans la catégorie "2B" (probablement cancérigènes), au même titre que le pesticide DDT ou le plomb. Les effets délétères des ondes vont donc bien au-delà des seuls effets thermiques !

Cette information seule aurait dû entraîner une réévaluation des protocoles mais il n’en a rien été : officiellement, s’éloigner au maximum de son portable – afin de limiter les effets thermiques - reste la seule mesure préventive efficace. Quid du Wi-fi qui sature les zones urbaines ? Quid des antennes relais sur les toits des immeubles ? Quid des ondes générés par les dizaines d’écrans ou appareils électroniques des bureaux ? Le silence qui entoure ses questions est aussi révélateur que la position officielle des assureurs : ils ne rembourseront aucun des dégâts générés par les ondes !

Est-ce à dire que nous sommes tous condamnés à subir à défaut de pouvoir nous isoler de la civilisation ? Les industriels ont une fois de plus « balancés » la technologie sans aucun recul quant à leurs effets sur la santé mais il semble difficile de revenir au bon vieux téléphone filaire… En outre, éteindre ses appareils n’empêche pas d’être affecté par les ondes de ses voisins...

Difficile donc de se prémunir en amont. Reste, en aval, les solutions proposées par plusieurs sociétés plus ou moins innovantes. Mais là encore, il conviendra de se méfier des manipulations...

Pour en savoir plus: notre site spécialisé www.protection-ondes.ch

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