BeautéBio: le choix des meilleurs cosmétiques au naturel!
Non, tous les cosmétiques sous label bio ne se valent pas
et Beautebio.ch vous explique pourquoi dans son Palmarès des meilleurs
cosmétiques naturels! Liste des ingrédients problématiques, limitation des
labels bio ou analyse précise de la composition INCI, Beautébio vous permet
de choisir en connaissance de cause les crèmes et produits qui respecteront
votre peau. A des années lumières des cosmétiques des grandes marques, des
fabricants plus ou moins connus ont fait le choix de la qualité au juste
prix: Eostra, Farfalla, Logona, Weleda, Lavera,... Découvrez les meilleurs
dans chaque catégorie sur BeauteBio.ch !
B E A U T E B I O . C H
S A N T E - B E A U T E - S I M P L I C I T E
Labels Bio
Qualité / Prix
Plaisirs des sens
Ingrédients
Soins visage
Hygiène Corporelle
Le Palmarès
des cosmétiques
véritablement naturelles!
Bio ou pas Bio ?
Puisque vous le valez bien, autant vous offrir le vrai luxe:
des substances véritablement bénéfiques pour le corps et l'esprit!
Les Labels Bio
Croissance et convoitise
"L'engouement pour les cosmétiques naturels ne se dément pas" confirme le
magazine Que Choisir dans son numéro de septembre 2008. "La vague du bio n'a
cassé de grossir, avec un rythme de 30 à 40% de croissance par an."
Mais une telle croissance suscite évidemment la convoitise et ne va pas sans
poser quelques soucis, les "grandes" marques rachetant les "petites", comme
Clarins avec Kibio ou l'Oréal avec Sanoflore ou Bodyshop (qui n'a jamais été
un distributeur de produits Bio ou même 100% naturels mais qui véhiculait
cette image grâce à la publicité)
"Et si le naturel revient au galop sur les étiquetages, il n'en va pas
toujours de même à l'intérieur des pots. Aujourd'hui, le terme « naturel »
n'est pas réglementé. Les fabricants en usent et en abusent en toute
liberté" rappelle le magazine. "Une pincée de plantes issues de
l'agriculture biologique (AB) dans une formule ne suffit pas à faire un
cosmétique bio si les autres ingrédients proviennent à 99% de la
pétrochimie!"
D'où l'importance du label Bio. Oui, sauf que le logo AB est réservé aux
produits alimentaires (et aux huiles essentielles produites à l'intérieur de
l'Union Européenne) et que les cosmétiques doivent donc se rabattre sur une
pléthore de labels plus ou moins sélectifs. Essayons d'y voir plus clair...
Les différents labels
Ecocert, fondé en 1991, est l'un des plus gros organisme de certification
européen. Il garantit que le produit est conforme au cahier des charges et
satisfait notamment aux règles de la production biologique. 5000 produits
cosmétiques bénéficient du label. Contrairement au cahier des charges BDIH,
Ecocert autorise 5% de substances synthétiques répertoriées (conservateurs
chimiques, tensioactifs,...). Ecocert distribue les deux labels "cosmebio"
suivants:
Le label "Cosmétique ECO charte Cosmébio" requiert que 50% de tous les
ingrédients d'origine végétale soient issus de l'agriculture biologique et
que 5% au moins de tous les ingrédients du produit en proviennent. En clair:
5% minimum de bio seulement! Ces deux % devront figurer sur l'étiquette et
pourront ainsi servir d'argument publicitaire. 95% de la composition totale
devra être naturelle.
Le label "Cosmétique BIO charte Cosmébio" requiert que 95% de tous les
ingrédients d'origine végétale soient issus de l'agriculture biologique et
que 10% au moins de tous les ingrédients du produit en proviennent. En
clair: 10% minimum de bio seulement! Ces deux % devront figurer sur
l'étiquette et pourront ainsi servir d'argument publicitaire. 95% de la
composition totale devra être naturelle.
Le BDIH fut fondé en 1951 en Allemagne et est devenu l'organisme de
certification de référence dans ce pays avec 3800 produits certifiés
"Cosmétiques naturels contrôlés BDIH" (cahier des charges achevé en 2001)
60% des produits d'une marque doivent être conformes avant qu'un seul
produit puisse avoir droit au logo (contrairement à Ecocert qui n'exige
aucun seuil). Les ingrédients du produit doivent tous être autorisés (liste
positive). Beaucoup de composants de base (huiles et extraits) doivent en
outre obligatoirement être issus de l'agriculture biologique. Ils seront
signalés par un *
Créée en 1964 sous la forme d'une association "loi 1901", Nature & Progrès
est à l'origine du mouvement français de certification, en 1998 soit quatre
ans avant le cahier des charges Ecocert. Ses règles et sa philosophie très
rigoureuses (nettement plus restrictives en ce qui concerne les composants
et les processus chimiques autorisés) ne concernent pour le moment que 300
produits. Par souci de cohérence, les deux-tiers des produits d'une
entreprise doivent pouvoir être certifiées avec l'obligation d'atteindre les
100% dans les 5 ans. Les ingrédients du produit doivent tous être autorisés
(liste positive) et si possible bio certifiés Nature & Progrès.
Une fiabilité limitée
Les labels bio limitent les substances chimiques les plus problématiques
ainsi que certaines pratiques et ce n'est déjà pas si mal. Mais est-ce
suffisant ?
La multiplicité des labels et les allégations fantaisistes des fabricants
qui essayent tous de surfer sur la vague naturelle, d'Yves Rocher "créateur
de la cosmétique végétale" à l'Occitane qui surfe sur son image provençale,
ne peuvent que perturber les consommateurs... pour le plus grand bonheur des
industriels!
Les labels actuels ne vont en effet pas encore assez loin:
des labels tolèrent encore certaines substances problématiques comme par
exemple le Benzyl Alcohol classé rouge par l'association EWG.
d'autres labels autorisent jusqu'à 5% de substances chimiques
aucun label ne garantie un produit 100% naturel
tous les labels mentent par omission en faisant croire que le produit est de
qualité biologique alors qu'il ne peut très bien n'y avoir que 10% de
composants bio (total des ingrédients) voire 5% seulement pour le label ECO
de Cosmebio (label non retenu)
Bref, il y a encore des progrès à faire et quelques fabricants travaillent
actuellement sur des normes plus restrictives. Fort bien sauf que sans
information conséquente auprès des consommateurs, il ne s'agira jamais que
d'un label de plus.
L'idéal serait un label unique et restrictif avec un pourcentage clair des
ingrédients naturels et biologiques avec ou sans eau (qui constitue de 70 à
90% du produit). Nous en sommes encore loin...
Les garanties de base
Au-delà de leurs divergences et limitations, tous les labels garantissent
néanmoins une sécurité de base et le respect des règles suivantes:
des matières premières à dominance végétales et autant que possible issues
de la culture biologique contrôlée
l'emploi limité de matières premières minérales (liste positive de ce qui
est autorisé)
le rejet des tests sur les animaux
l'interdiction de l'utilisation de substances animales issues de vertébrés
morts
l'absence de parfums de synthèse
l'absence de colorants de synthèse
l'absence de matières premières éthoxylées
l'absence de silicones, paraffine et autres produits dérivés du pétrole
l'emploi limité de conservateurs (liste positive de ce qui est autorisé)
l'interdiction des traitements par ionisation (rayonnements radioactifs)
Mieux vaut donc de toute manière un produit labélisé qu'un produit du grand
commerce. Ensuite, il conviendra d'apprendre à déchiffrer les étiquettes...
ou de faire confiance à notre Palmarès!
Le Palmarès des meilleurs cosmétiques Bio
Surprises en perspectives: les meilleurs produits sont rarement ceux du
marketing...
et tous les produits "Bio" ne sont pas forcément dénués d'ingrédients
problématiques.
Protocole des tests BeauteBio
Des dizaines de produits sont passés entre les doigts de nos thérapeutes
avant une analyse scrupuleuse - et sans compromis - de la composition...
Pourquoi tester les cosmétiques bio ?
Plusieurs éléments de réponse:
Parce que de plus en plus de produits apparaissent et qu'il est devenu
difficile de faire son choix!
Parce que les labels bio sont une garantie minimale mais ne suffisent pas
Parce que certains produits contiennent encore des substances
"problématiques" comme par exemple le Benzyl Alcohol, classé "orange" ou
"rouge" par le site Skin Deep de l'association EWG (voir plus bas)
Parce qu'il est rare qu'une gamme soit excellente (ou mauvaise) sur
l'ensemble de ses produits
Parce que nous sommes naturellement à la recherche des produits d'excellence
et que nous souhaitons privilégier la qualité plutôt que le plus plus grand
choix possible.
Et enfin parce que cela n'a jamais été fait auparavant!
Il existe pourtant des livres sur le sujet...
A ce jour, il n'existe aucun comparatif exhaustif des cosmétiques labélisées
Bio.
Certes, le volumineux "Palmarès 2009 des Cosmétiques" (Editions Leduc) se
vante d'avoir testé plus de 3300 produits de plus de 250 marques mais les
marques bio y demeurent marginales et le palmarès surprend parfois par ses
incohérences.
Juste un exemple: dans la section "Bébés et jeunes enfants", le N°1 des
"produits pour le bain, gels et mousses lavants (bébés)" contient dans sa
composition, en seconde position juste après l'eau, du Sodium laureth
sulfate, un tensioactif irritant élaboré à partir de polyéthylèneglycol (PEG),
en quatrième position du Sodium lauroyl sarcosinate, un tensioactif toxique
pour l'environnement, puis encore un peu plus loin du Disodium EDTA, un
agent de chélation chimique très polluant pour l'environnement et enfin du
parfum, probablement synthétique puisque la marque ne présente aucun label
bio (et alors classé "rouge" par EWG). Avec 4 substances douteuses donc pour
un produit pour bébés, nous ne sommes clairement pas en présence d'un
produit d'exception!
L'avis des "experts" du livre ? "Un must-have! Incontournable, déjà à cette
place sur le podium dans l'édition 2008 du Palmarès. Et ce n'est pas un
hasard si on le retrouve cette année."
Il ne s'agit donc pas d'une erreur! Selon les avis de deux cosmétologues,
d'un médecin spécialiste en dermatologie et de deux esthéticiennes, il n'y a
pas mieux pour les peaux de bébés que ce Gel douche Bioderma vendu en
pharmacie 9,90€ les 100 ml (plus cher donc que des alternatives naturelles)
qui, en dépit de son nom ne possède pas la moindre molécule bio! Dans le
tableau, l'excellente crème lavante Weleda (7,90€ les 200ml) certifiée BDIH
n'est classée qu'à la 10ème place...
Nous avions décidé de réaliser nos propres tests avant de lire le livre mais
de telles aberrations nous ont conforté dans notre démarche: si les palmarès
ne sont pas fiables, nous allons essayer d'en établir de plus rigoureux!
Etape 1: La sélection des cosmétiques naturels
Impossible à notre niveau évidemment de tout tester et toutes les marques ne
sont de toute manière pas disponibles sur le marché suisse.
Notre palmarès a donc moins vocation d'exhaustivité que d'information:
comment faire le tri, arriver à décrypter les étiquettes et reconnaître
l'exceptionnel de l'ordinaire ?
Nous avons dès le départ décidé de respecter nos peaux: seuls les produits
labélisés Bio ont donc été testés! La lecture du livre de Rita Stiens "La
vérité sur les cosmétiques" il y a quelques années nous avait en effet
converti aux compositions naturelles et poussé à abandonner autant que
possible la chimie des "grosses" marques.
Cette règle en tête, nous avons contacté le maximum de fabricants et de
distributeurs de produits bio et demandé à recevoir catalogues et
échantillons...
Listes des produits en mains, nous avons effectué une première sélection.
Exit les produits trop "spécifiques" ou trop chers. Exit également les
produits de maquillage ou de teinture pour les cheveux. Nous avons ainsi
décidé de privilégier les produits d'hygiène les plus universels possibles.
La plupart des fabricants nous ont adressé - en une ou plusieurs fois - ce
que nous leur demandions et nous les en remercions. Ponctuellement, en
l'absence d'échantillons, il nous a fallu investir pour recevoir des
testeurs. Pour quelques marques, en dépit d'une relance, nous attendons
toujours...
Etape 2: Des produits testés par nos thérapeutes
Tous les produits arrivés à destination de nos salles de bain ont ensuite
été testés et notés par plusieurs de nos thérapeutes de notre Centre Oasis
ainsi que leurs conjoints, parents et enfants (volontaires disponibles et
enthousiastes, bien entendu!) Les critères retenus furent les suivants:
1. Les premières impressions: packaging, composition, indications de
l'étiquette et prix avec au final cette question "Achèteriez-vous a priori
le produit ?"
2. L'utilisation: facilité d'utilisation, texture et application du produit.
3. Les plaisirs sensoriels: design (vue), parfum, toucher et sensation ou
non de luxe.
4. L'efficacité et les effets du produit: pénétration, hydratation,
protection et beauté.
5. Les impressions générales: note globale et rapport qualité/prix suivis de
deux questions "Allez-vous continuer à utiliser le produit ?" et
"Recommanderiez-vous le produit à vos patients?"
Tout cela est évidemment en partie subjectif mais il en va de même pour les
tests effectués par les fabricants "sur des volontaires" et aucune machine
fiable n'a encore été inventée pour tester les sensations apportées par une
crème!
Il était d'ailleurs amusant de constater combien les thérapeutes arrivaient
plus ou moins aux mêmes conclusions. Deux cas de figure dans cette
configuration: soit les testeurs aimaient le produit au point de pouvoir le
recommander à leurs patients (la moindre des exigences) et le produit
pouvait passer à l'étape suivante, soit ils ne l'aimaient pas et le produit
était éliminé.
Dans les rares cas où les avis divergeaient, il était demandé aux
thérapeutes de retester les produits et d'obtenir l'avis de personnes
extérieures. La moyenne des notes déterminait alors la poursuite ou non du
protocole de test.
Etape 3: Les compositions scrupuleusement analysées
Pour les produits ayant franchi le barrage des thérapeutes, cette étape
était de loin la plus amusante: décortiquer les petits caractères des
étiquettes à la recherche des composants chimiques potentiellement nocifs
mais aussi des principes actifs et de leurs actions supposées.
Notre bible pour ce travail de (futur) myope: le premier ouvrage de Rita
Stiens qui liste en fin de volume la quasi totalité des ingrédients utilisés
par les fabricants, qu'ils soient chimiques ou naturels. Formidable... sauf
que nous nous sommes rendus comptes que Rita Stiens était sans doute trop
gentille et que des ingrédients classés "très bien" chez elle ressortaient
vert ou orange dans un autre classement.
Ce classement est celui de l'Environment Working Group (EWG), une
association américaine à but non lucratif fondée en 1993 dont l'objectif est
d'utiliser la puissance de l'information publique pour protéger la santé des
consommateurs et l'environnement. L'EWG publie ainsi notamment (en anglais),
la base de donnée la plus complète sur les composants cosmétiques: Skin Deep.
Il suffit de taper un composant pour voir s'afficher une couleur, une note
(sur 10) et un pourcentage indiquant le degré d'études de ce composant.
Sachant que près de 90% de tous les ingrédients n'ont fait l'objet d'aucune
étude de la part des industriels, que 99% des produits contiennent au moins
un ingrédient n'ayant fait l'objet d'aucune étude publique ou privée et que
plus d'un tiers des produits contiennent au moins un ingrédient cancérigène,
on ne peut que saluer une telle initiative!
C'est ce classement exhaustif, basé sur plus de 50 bases de données, qui
nous a servi de référence pour notre propre notation:
Bleu = très bien
Vert = bien
Orange = passable
Rouge = déconseillé
Gras = agents actifs & substance de soin pour la peau
Noir = non référencé
Nous avions au départ établi une règle claire: au moindre composant classé
rouge, le produit devait être éliminé! Avec Rita Stiens, nous avions eu
l'impression que le ménage avait été correctement fait par les organismes de
certification. Avec EWG, les choses n'étaient plus si simples...
Dans le classement américain, la crème pour le visage à la rose de Dr
Hauschka est ainsi classée rouge à cause de trois ingrédients
problématiques: le parfum (fragrance), l'eugenol et le benzyl alcohol.
Surprenant, compte tenu de l'excellente réputation des produits de cette
marque. Comment l'expliquer ?
En réalité, le classement de l'EWG n'est pas non plus sans faille:
automatisé, il classe "rouge" les composants quelques soient leurs positions
dans la liste des ingrédients. Or les ingrédients sont classés par ordre
d'importance décroissante en % de la composition. Le Benzyl Alcohol, l'Eugenol
ou le Cinnamal, tous classés "rouges", sont des constituants naturel de
certaines huiles essentielles et se retrouvent ainsi de temps en temps en
queue de liste. De même, le parfum est systématiquement classé rouge qu'il
soit ou non d'origine naturelle (or les parfums synthétiques sont interdits
sous les labels bio)!
Bref, il aurait été absurde d'exclure des produits simplement parce qu'à
base d'huiles essentielles, les composés actifs les plus puissants qui
soient! Voir notre site www.aromatheque.ch
Un tri a donc été fait entre ces substances naturelles et les composants
"rouges" utilisés comme ingrédients (le benzyl alcohol comme conservateur
par exemple). Dans le premier cas, la note a été baissée pour tenir compte
de ces substances allergènes. Dans le second, le produit a bel et bien été
exclu!
Si les labels bio peuvent donc parfois sembler manquer de rigueur en
autorisant des ingrédients problématiques, il convient de garder à l'esprit
à quel point ces produits traduisent un réel progrès par rapport aux
cosmétiques traditionnelles des "grosses marques".
A titre d'exemple, voici la différence de classement des compositions d'une
crème à raser bio et de son équivalent du grand commerce:
Crème à raser Bio certifié BDIH
Selon Rita Stiens:
INCI: Aqua [Water], Aloe Barbadensis [Aloe Barbadensis Leaf Extract]*,
Palmitic Acid, Stearic Acid, Glycerin, Potassium Hydroxide, Lauric Acid,
Myristic Acid, Simmondsia Chinensis [Simmondsia Chinensis (Jojoba) Oil]*,
Glyceryl Stearate SE, Lanolin, Equisetum Arvense [Equisetum Arvense Extract]*,
Hamamelis Virginiana [Hamamelis Virginiana (Witch Hazel) Extract]*,
Potassium Silicate, Parfum [Essential Oils], Limonene, Linalool, Sodium
Hydroxide. *de culture biologique
Selon EWG:
INCI: Aqua [Water], Aloe Barbadensis [Aloe Barbadensis Leaf Extract]*,
Palmitic Acid, Stearic Acid, Glycerin, Potassium Hydroxide, Lauric Acid,
Myristic Acid, Simmondsia Chinensis [Simmondsia Chinensis (Jojoba) Oil]*,
Glyceryl Stearate SE, Lanolin, Equisetum Arvense [Equisetum Arvense Extract]*,
Hamamelis Virginiana [Hamamelis Virginiana (Witch Hazel) Extract]*,
Potassium Silicate, Parfum [Essential Oils], Limonene, Linalool, Sodium
Hydroxide. *de culture biologique
Gel à raser "grand public" en version "peau sensible"
Selon Rita Stiens:
INCI: Aqua, Palmitic acid, Triethanolamine, Sorbitan Palmitate, Isopentane,
Glycerin, Sorbitol, Allantoin, Aloe barbadensis gel, Panax ginseng extract,
Parfum, Isobutane, Peg-4 Rapeseedamide, Hydroxyethylcellulose, Propylene
glycol, PEG-2M, PEG-40 Hydrogrenated castor oil, Tricedeth-9, BHT, CI 42090.
Selon EWG:
INCI: Aqua, Palmitic acid, Triethanolamine, Sorbitan Palmitate, Isopentane,
Glycerin, Sorbitol, Allantoin, Aloe barbadensis gel, Panax ginseng extract,
Parfum, Isobutane, Peg-4 Rapeseedamide, Hydroxyethylcellulose, Propylene
glycol, PEG-2M, PEG-40 Hydrogrenated castor oil, Tricedeth-9, BHT, CI 42090.
Les couleurs ne sont pas les mêmes! Selon Rita Stiens, le produit bio
réalise un sans faute avec des composants classés "très bien" là où la
"grande marque" joue au sapin de Noël et aurait été éliminée du fait de la
présence de BHT (butylhydroxytoluène), un antioxydant suspecté d'être
cancérigène et qui pourrait très bien être remplacé par un composant
naturel.
Selon l'Environment Working Group (EWG), les composants du produit bio
restent à dominance verte ou bleue avec toutefois 6 composants classés
orange (composants notamment allergènes en queue de liste). Mais la "grande
marque" aurait été éliminée encore plus vite à cause du Triethanolamine, du
parfum synthétique, de l'Isobutane et du PEG-40. A noter aussi que le
Tricedeth-9 est classé bleu mais qu'il n'existe aucune étude sur le sujet
("data gap" de 100%!)
Une autre évidence: les principes actifs (et substances de soin) ne sont ni
les mêmes, ni en même nombre ni à la même place dans la composition des
produits et cela fait toute la différence puisque les ingrédients doivent
être classés par ordre d'importance en % de la composition. Le produit Bio
aligne 8 principes actifs sur un total de 16 ingrédients (50%) dont 3 dans
les 5 premiers ingrédients (hors eau) avec des agents actifs bio de grande
qualité comme l'Aloès, l'huile de Jojoba, la Prêle et l'Hamamélis.
Le produit "grand public" en a 6 sur 20 (30%) et 2 dans les 5 premiers
ingrédients, ce qui reconnaissons le n'est pas si mal pour une marque
industrielle (la composition du produit semble avoir été améliorée
dernièrement et il s'agit du haut de gamme "peau sensible" de la marque).
Le produit bio est bien plus cher ? C'est vrai, il revient à 5.90€ contre
3.22€ pour le produit des hypers. La contenance n'est pas la même ? C'est
vrai aussi: 75ml contre 200ml. Oui mais l'application n'est pas non plus la
même et le petit tube bio dure tout aussi longtemps - voire plus - que la
grosse bonbonne de gel, pollution et encombrement en moins! Sans parler du
plaisir de l'application et du résultat final...
Pour la petite histoire, la crème Bio est classée N°1 dans notre Palmarès,
tandis que la "fameuse" marque sort N°3 du "Palmarès 2009 des Cosmétiques"
avec le commentaire suivant: "Un bon rapport qualité/prix et un rasage
agréable disponible en grande surface, ce sont des arguments qui comptent."
Evidemment, on ne risquait pas de la trouver en magasin bio!
Etape 4: Le classement des meilleurs cosmétiques Bio
Comment finit-on N°1 du Palmarès Beautebio ? Il s'agit là d'une subtile
alchimie entre les notes (plus ou moins pondérées) des thérapeutes, les
commentaires des utilisateurs sur les sites internet et l'analyse (également
pondérée) de différents facteurs de l'étiquette: le label, la composition
(code couleur), la place des principes actifs et des ingrédients bio, les
allergènes... et même les valeurs ou le marketing de l'entreprise. Le bio,
c'est un tout: d'excellents ingrédients mais aussi un esprit et une
philosophie!
D'autres savants calculs seraient sans doute possibles mais notre approche
se veut cohérente et sans compromis et a le mérite de faire ressortir le
meilleur des produits Bio! Car lorsque les tests du terrain concordent avec
l'analyse des composants, c'est que nous sommes vraiment en présence d'un
produit de qualité exceptionnelle!
Devant la pléthore de marques qui arrivent sur le marché, devant les fausses
promesses du marketing et la "vague verte" sur laquelle surfent un certain
nombre d'entreprises sans vergognes (mais disposant de beaucoup de
ressources publicitaires), nous espérons par notre Palmarès contribuer à une
meilleur connaissance des "vrais bons produits" et encourager les
entreprises responsables à poursuivre sur la voie de l'excellence au
naturel!
PS: pour les entreprises labélisées qui ne nous auraient toujours pas
adressé d'échantillons et qui ne craindraient pas de le faire, notre
Palmarès n'est pas gravé dans le marbre et ne demande qu'à évoluer... A bon
entendeur!
Les conseils et recettes au naturel
Les meilleures crèmes ne rivaliseront jamais avec une hygiène de vie au
naturel... et il est possible de faire beaucoup de chose avec quelques
recettes à base d'huiles végétales...
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