LES EDITOS DU CENTRE OASIS

 

Les idées reçues sur la Santé ?
Le respect des fondamentaux     ► Que ta parole soit naturelle!

La fin d'un monde ?      Être ou ne pas (bien) être     La bêtise au nom de la science

Se respecter, ça change la santé     Le bien (être) de consommation courante
De l'eau morte et polluée à l'eau propre et vivante!     ► La rentrée de tous les stress ?
Que ta parole soit naturelle!     ► Le revenu de base inconditionnel
 

 

EDITO JANVIER 2015

Résolution 2015 : « Retrouver mes fondamentaux ! »

 

« Cette année, je vais me remettre au sport, serai moins en colère, surveillerai ma ligne, trierai mieux mes déchets, arrêterai de fumer, commencerai demain… »

Mais pourquoi donc fêter la nouvelle année en se donnant matière à frustrations, via une malsaine obsession de la performance ? Pour contrebalancer les excès de l’année écoulée ?

Nous avons tous en tête une vision de l’homme ou de la femme idéale que nous pourrions être via quelques bonnes résolutions. En dehors des personnes qui nous poussent au changement dans l’espoir désintéressé de faciliter leur nouvelle année, le système continue de distiller, à longueur d’antenne et d’experts, sa conception de ce qui est bien et de ce qui est mal : « A l’heure actuelle, ce n’est pas encore terrible mais, avec un peu de bonne volonté, vous pourrez tous devenir de bons consommateurs écologistes.  Encore un effort et prenez exemple sur ceux qui y arrivent! »

Les « bonnes résolutions » ne seront pourtant "justes" et "réalistes" que si elles sont véritablement individuelles, ce qui requiert, en premier lieu, de se libérer des manipulations, des ordres de grandeur "plus" ou "moins", des considérations morales "bien" ou "mal"… et du paraître !

La meilleure chose à faire pour se libérer des pressions du système et retrouver une individualité ne serait-il pas ainsi de nous pencher sur nos fondamentaux ? De quoi avons-nous réellement besoin pour être serein et en bonne santé ?

La classique pyramide de Maslow – enseignée dans toutes les écoles de management – liste les besoins par ordre hiérarchique: besoins physiologiques (faim, soif, sexualité, respiration, sommeil, élimination) puis besoins de sécurité (environnement stable et prévisible, sans anxiété ni crise), besoins d'appartenance et d'amour, besoins d'estime et enfin besoins d'accomplissement de soi. 

De nombreuses critiques ont été émises concernant cette hiérarchisation par trop rigide de besoins parfois confondus avec de simples désirs : En bande, le désir d’appartenance conduit parfois à des actes dangereux ou nocifs pour la santé, sans parler d’actes criminels qui excluent alors d’office de la société. En entreprise, il n’est pas rare non plus que le "besoin" d’être accepté (et rémunéré à sa juste valeur) passe par une mise entre parenthèses d’un certain nombre de ses valeurs, pour, au bout du compte, déboucher sur un sentiment de mal-être diffus… 

La pyramide ne rend pas non plus compte de l’aspect qualitatif des besoins : pour paraître sociable et bien « intégré », je vais suivre mes collègues ou amis dans la voie de la malbouffe du restaurant d’entreprise ou du McDo le midi, dans la beuverie des bars le soir.... Pour réussir dans mes études, gagner plus ou obtenir ma promotion, je vais sacrifier mes heures de sommeil ou ma vie de famille… Pour battre le record, je vais me doper ou multiplier les séances de sport intensif… Pour rester mince ou essayer de perdre du poids et gagner en estime de soi, je vais prendre des boissons et autres produits light bourrés d’aspartame et autres additifs délétères…  

Contrairement aux messages du système (et des nutritionnistes), toute nourriture n’est pas acceptable : nos besoins physiologiques requièrent une attention énergétique aux nutriments. Contrairement aux idées reçus, être au courant de tout ne me rend pas plus libre mais plus peureux. A l’opposé des messages publicitaires, faire comme tout le monde ne conduit pas à l’estime mais à la négation de soi.   

Bref, la pyramide de Maslow est intéressante pour initier le débat mais les besoins physiologiques de base devraient au minimum y être qualitativement précisés :  

  • Respirer, évidemment, mais pourquoi alors sommes-nous tous plus ou moins en hypoxie, c'est-à-dire en manque d’oxygénation cellulaire ?  Voir www.aromatheque.ch
  • Boire, cela va de soi, mais une eau morte et polluée apportera-t-elle vraiment la vitalité à un organisme constitué à 99% de molécules d’eau ?  Voir www.eaunaturelle.ch
  • Manger « cinq fruits et légumes par jour », pourquoi pas, mais quel intérêt si les fruits ont été élevés aux pesticides et les légumes cramés au micro-ondes ?  Voir www.nutriwell.ch
  • Bien dormir, idéalement, mais comment y arriver et recharger notre organisme si notre chambre à coucher est saturée d’ondes électromagnétiques délétères ?  Voir www.protection-ondes.ch
  • Se soigner, heureusement, mais comment demeurer en bonne santé avec ces médicaments allopathiques qui affaiblissent toujours le système immunitaire ?  Voir www.lestherapies.ch
  • Se sentir en sécurité, avec plaisir, mais comment y arriver face aux mauvaises nouvelles et au catastrophisme du monde médiatique ?  Voir www.lemendiant.fr

 
Et si 2015 était l’occasion de passer des désirs aux besoins ?  Des besoins aux fondamentaux ?  Du quantitatif au qualitatif ?

De quoi ai-je véritablement besoin pour me respecter ?  Du dernier gadget ou d’une eau de qualité ?  De la dernière recette industrielle à l’arôme 100% chimique ou de vrais nutriments ?  D’une appartenance à la dernière mode pour mieux paraître ou d’une réelle affirmation de mon être ?  

Il n’est pas question ici de renoncer aux plaisirs, au superflu ou aux rêves. L’idée, avec les fondamentaux, n’est pas de favoriser la rigidité mais de gagner en flexibilité : si j’ai de l’énergie à revendre, je pourrais plus facilement me permettre d’en perdre !  Si les fondations sont saines, je pourrais plus aisément monter vers les étoiles !

Les fondamentaux « ensemble des éléments permettant de favoriser la santé et la vitalité sur le long terme, dans le respect des autres et de la nature » constituent la première étape vers les autres étages ou niveaux. Comment être bien dans sa tête tout en étant mal dans son corps ?  Comment aller de l’avant sans énergie ?  Comment être créatif sans lumière ? 

Penser et faire différemment, aborder les sujets tabous, remettre en cause les préjugés, se pencher sur ses véritables besoins sont autant de cause de rupture du système.  La sortie de la caverne peut semble périlleuse mais la solitude est désormais exclue car de plus en plus de personnes ont déjà fait le choix d’une autre qualité de vie.  Que vaut en effet la superficielle émotion d’appartenance face au sentiment de s’être retrouvé, d’être enfin véritablement à soi ?

Passer du superficiel à l’essentiel et du paraître à l’être: existe-t-il meilleure résolution pour vivre enfin autre chose ?

C’est dans cette perspective que nous vous souhaitons une joyeuse nouvelle année. Que vos souhaits, projets, challenges, fondamentaux et autres généreuses extravagances se réalisent dans les meilleures conditions possibles ! 

Frat’airnellement,

Le Centre Oasis

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EDITO NOVEMBRE 2014

Les idées reçues sur la Santé ?

 Au cœur de l’été, un magazine faisait sa couverture sur « Les idées reçues sur la Santé ».  A défaut de pouvoir bronzer idiot sans soleil, l’été nous fournissait en effet le temps pour quelques dossiers et analyses de fond… 

Encore aurait-il fallu pour cela que les idées ne brillent pas elles aussi par leur absence... Dès les premières lignes,  l’impression d’amateurisme sautait aux yeux : était-ce le travail d’un stagiaire, un dossier ressorti à défaut de croustillant scandale estival, un article vite bâclé par un journaliste pressé de partir et vite non-relu par des collègues déjà partis ? 

L’auteur semblait en tout cas s’y connaître en matière d’idées reçues.  Les thématiques retenues – Nutrition, sommeil, sport et allergies – accumulaient les clichés tout en multipliant les révélations. Aussi surprenant que cela puisse paraître, nous apprenions ainsi que boire de l’eau ou manger 5 fruits et légumes par jour était… bon pour la santé ! 

Selon la définition du journaliste, une idée reçue est une idée dont « aucune étude clinique n’a pu en démontrer la véracité de manière définitive ».  En attendant un dossier sur « Les idées reçues sur la Science »,  rappelons quand même que le définitif est rare en science, que les études cliniques ne sont menées que par ceux qui ont trouvé un financement et que ces financements sont de plus en plus le fait des lobbies  industriels.  Les idées financées par l’industrie seraient-elles plus objectives que les idées reçues (gratuitement) de nos aïeuls ?  Voir notre édito de mars 2013 La bêtise au nom de la science  ou les mésaventures de Benvéniste lorsqu’il a eu le malheur de parler de la mémoire de l’eau… Dans tous les cas, « Il est difficile pour un homme de comprendre une chose si son salaire dépend de ce qu'il ne la comprenne pas » (Upton Sinclair).

Le journaliste semblait pour le coup ne pas avoir compris grand-chose. Faut-il manger de la viande rouge plus d’une fois par semaine ?  « Plus que le nombre de rations, il faudrait plutôt contrôler la quantité hebdomadaire consommée. » répond-il. La qualité de la viande n’a aucune espèce d’importance : c’est la quantité qui compte !  Tant que vous ne dépassez pas les 500 grammes par semaine, vous pouvez manger toute la viande bourrée d’antibiotiques d’animaux stressés et malades cramée au barbecue que vous voulez !  Cette affirmation (payante) contredit le Rapport Campbell, la plus vaste enquête de nutrition jamais menée (en Chine et reprise dans le film La santé dans l’assiette[1]) mais tant pis : les études pratiques de terrain ne vaudront jamais les études théoriques cliniques…

Il aurait été très surprenant de trouver une réflexion sur la qualité de l’eau du robinet dans un magazine grand public.[2] Les idées taboues doivent le rester !  Nous apprenons donc plutôt (autre révélation !) que les sportifs devraient boire plus d’eau que les autres… notamment afin d’augmenter leur apport en magnésium. Cette affirmation contredit le fait que l’homme soit hétérotrophe c'est-à-dire incapable d’assimiler correctement les minéraux des eaux (d’où le scandale des eaux minérales) mais tant pis : la biologie humaine n’a apparemment pas sa place dans les laboratoires industriels… 

Il est donc logique qu’ils ignorent également la bio ! A la question « Les aliments bio sont-ils meilleurs pour la santé ? », la réponse apportée est « Faux ! » : « Aucune preuve scientifique ne confirme l’hypothèse selon laquelle le bio serait meilleur pour la santé que les aliments classiques ». Ils seraient même plus dangereux [sic !] puisque « Les fruits et légumes bio, qui ne sont pas traités avec des pesticides, sont plus fragiles et contaminables, ce qui peut favoriser les infections alimentaires. » 

La fréquentation des cliniques favoriserait-elle la cécité ?  Suffisamment de livres ont été publiés sur les pesticides pour que l’on ne puisse en nier la nocivité. Or les produits bio sont d’abord bénéfiques pour ce qu’ils permettent d’éviter!  Ainsi, le bio affiche une concentration en cadmium, mercure et plomb près de 50% inférieure, une teneur en azote, nitrates et nitrites respectivement plus faible de 10, 30 et 87% et la présence de pesticides quatre fois moins élevée que les aliments industriels… « Primum non nocere, d’abord ne pas nuire » disait Hippocrate pour lequel la nutrition était « la première médecine ».  

Les chiffres ci-dessus – qui concluent également à une teneur en antioxydants supérieure de 18 à 69% dans les produits bio – sont le résultat de l'analyse de 343 études parues dans diverses revues scientifiques. Pas de chance : justement celles que le journaliste n’a pas consulté !   

La section sommeil est plutôt soporifique et n’interroge évidemment pas les méfaits des somnifères sur la qualité du sommeil – « On ne peut pas dire la vérité, il y a trop de gens qui en prennent » ? [3] – mais plutôt l’influence de la pleine lune…  

La section sport remet en cause les étirements qui pourraient « favoriser les risques de blessures » mais peuvent « améliorer la mobilité musculaire et articulaire ». Au jeu du « ni oui ni non », à tout dire et son contraire, on ne prend évidemment aucun risque et surtout pas celui de remettre en cause le sport intensif, qui, en favorisant la surproduction de radicaux libres, a un effet délétère sur la santé… 

Terminons sur les allergies avec deux belles affirmations gratuites (sponsorisées par l’industrie ?) : le lait maternel ne limite aucunement les allergies tandis que colorants et autres conservateurs n’y sont pour rien.  De là à comprendre que le lait maternel n’est pas supérieur au lait en poudre et que l’on ne risque rien à consommer des additifs alimentaires, il n’y a qu’un pas…  « Attention : nous ne parlions que des allergies !  Le lait a d’autres bienfaits et les additifs peuvent favoriser des intolérances et une hyperactivité chez l’enfant. »   

Trop tard, l’amalgame est fait : à tout mélanger et à raconter n’importe quoi, plus personne ne s’y retrouve et reste tributaire du médecin pour sa santé, des industriels pour son alimentation, des journalistes pour son information… 

Le même magazine s’interrogeait, il y a quelques mois, sur les causes du succès de la théorie du complot mais faut-il chercher ces causes ailleurs que dans la désinformation ?  Tant que les journalistes ne feront pas leur travail – à savoir révéler les vérités qui dérangent (les puissants et les industriels) – pourquoi ne pas en effet parler de complot ?  Serait-il plus juste de parler d’imposture ou de couardise ? 

Le magazine déplorait plus récemment la perte régulière de lectorat de la presse écrite mais faut-il en chercher la raison ailleurs que dans l’approximation de l’information et le manque de courage des journalistes ?  Où sont passés les dossiers de fond analysant objectivement le pour et le contre, sans parti-pris ou considérations publicitaires ?   

Puisque la vérité sur les fondamentaux ne se trouve apparemment plus dans les médias grand public, il va bien falloir la chercher ailleurs : dans des livres-enquêtes pour faire le point sur un sujet ou encore sur internet où, pour peu que l’on fasse une vraie recherche, on arrivera facilement à tomber sur de vraies « idées reçues sur la santé ». Par exemple : 

NUTRITION : Le lait est bon pour la santé / Le pain est un aliment de base / L’aspartame est sans danger / Le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée / Nous avons plus de choix qu’auparavant / « Il faut manger de tout et aucun aliment n’est mauvais en soi » (affirmation de base des nutritionnistes) / Les régimes et le Light permettent de perdre du poids / L’eau du robinet est d’excellente qualité / Les aliments raffinés et le micro-ondes sont des progrès / Les experts en nutrition sont tous indépendants et vous pouvez leur faire confiance…  Voir notamment les sites www.nutriwell.ch et www.eaunaturelle.ch pour répondre « Non ! » à chacune des affirmations précédentes. 

SANTE : La médecine allopathique est toujours plus efficace que les thérapies naturelles / Les médicaments sont indispensables pour être en bonne santé / L’espérance de vie s’est allongée grâce à la médecine /  Les maladies chroniques ne sont en rien liées à la chimie ou à la nutrition industrielle / Les huiles essentielles sont très dangereuses / Les vaccins sont un miracle de la science / Les ondes électromagnétiques n’ont aucune incidence sur la santé… Voir notamment les sites www.aromatheque.ch, www.lestherapies.ch et www.protection-ondes.ch pour répondre toujours « Non ! » à chacune des affirmations précédentes. 

« Penser, c’est dire non » a écrit le philosophe Alain.  Remettre en cause les idées reçues, battre en brèche les préjugés, requiert avant tout une réflexion personnelle et un soupçon de bon sens. On parle pour les discréditer d’idées de « bonne femme » mais ce sont le plus souvent des idées de « bonne fame », c’est-à-dire de bonne réputation !  

La santé est une affaire sérieuse mais il n’y a heureusement pas de fatalité. Des solutions existent en dépit des affirmations de la médecine ou des « experts en expertise ». Les traditions de nos aïeux, moins axées sur le scientisme que sur l’écoute et la compréhension de la nature (humaine), seraient une belle source d’inspiration. Ne vivaient-ils pas globalement en meilleure santé que nous ? 

Nous bénéficions des progrès de la chirurgie et de l’hygiène et donc d’une espérance de vie statistique plus longue (moins de décès à la naissance et moins d’épidémies) mais il y avait probablement davantage de centenaires aux siècles passés : moindres pollutions, alimentation frugale et complète, activités physiques au grand air, spiritualité et convivialité dans les villages… La santé s’est dégradée avec la civilisation[4], le confort, le "progrès"… et le manque de repères.  Nos aïeuls ne lisaient-ils donc pas l’Hebdo ?[5]

Frat’airnellement,

Benoît Saint Girons

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[1] DVD en prêt gratuit dans le Centre mais qui n’aborde pas non plus la question de la qualité de la viande. Le rapport Campbell est également critiquable du fait de ses biais scientifiques et de ses conclusions extrémistes. Nous sommes omnivores et devons donc manger de la viande mais pas de n’importe quelle qualité et pas n’importe comment !

[2] J’ai informé le magazine ainsi que l’émission A bon entendeur de la TSR des principaux scandales de l’eau en 2013… sans aucune réaction pour le moment. Nous avons bien réussi à placer quelques idées fortes dans un « Cahier spécial eau » mais moyennant une publicité payante !

[3] Pour paraphraser Coluche : « On ne peut pas dire la vérité à la télé, il y a trop de gens qui regardent »

[4] Après avoir fait le tour du monde et rencontré les peuplades les plus diverses, le dentiste américain Weston Price (1870-1948) constata une règle de base : tant que ces peuplades restaient isolées et fidèles à leur régime alimentaire traditionnel, leurs dents étaient superbes. Dès qu’une route était construite et que la civilisation s’installait, la santé des indigènes commençait à s’altérer… (Dr Catherine Kousmine, Soyez bien dans votre assiette jusqu’à 80 ans et plus, Tchou, 1980.)

[5] « Les idées reçues sur la Santé », l’Hebdo N°31, 31 juillet 2014. La qualité et l’attractivité de ce magazine se sont sensiblement dégradées depuis sa nouvelle formule en 2014 mais il demeure selon moi le meilleur magazine de Suisse romande. Reste à espérer que l’article en question soit un accident de parcours qui ne se multipliera pas…  De fait, le magazine a déjà publié la réaction d’un lecteur intitulée « Fausse route sur le bio ». Son rédacteur en chef, contacté par mail en octobre,  n’a par contre pas souhaité commenter cet édito.

                           

 

 

EDITO SEPTEMBRE 2014

Le respect des fondamentaux

« La santé est un état précaire qui ne présage rien de bon » disait le docteur Knock de Jules Romain en 1923 mais la situation s'est encore dégradée depuis. Le business de la maladie tourne à plein régime, le profit des laboratoires pharmaceutique continue d'augmenter en dépit des scandales et les seules campagnes de prévention consistent en des dépistages (histoire de mettre le plus rapidement possible sous perfusion médicamenteuse ?) ou des campagnes de vaccination (pour affaiblir encore un peu plus le système immunitaire ?) Ce qui est mauvais pour l'organisme sera toujours bon pour les affaires...

Notre premier devoir en tant qu’adulte serait ainsi de se libérer. Se libérer de la confusion des messages, des mauvaises nouvelles, de la peur toujours mauvaise conseillère... Se libérer de nos habitudes, de nos préjugés, de nos facilités toujours débilitantes... Se libérer globalement d'une conception de la santé qui considère le malade comme une victime et l'allopathie comme seul remède. « Celui qui fait ce qu’il a toujours fait obtiendra ce qu’il a toujours obtenu » dit un dicton.

Pourquoi l’homme est-il le seul mammifère à ne pas multiplier sa période de croissance par sept ? Pourquoi y avait-il statistiquement plus de centenaires aux  siècles passés ? Pourquoi l'espérance de vie aux Etats-Unis est-elle en train de baisser pour les nouvelles générations ?  Nous sommes génétiquement programmés pour vivre centenaires mais sommes malheureusement confrontés à de nombreux obstacles et malentendus…

Au constat d'une piètre situation associée à de mauvaises solutions fait donc écho une perspective enthousiasmante: il n'y a pas de fatalité!  La situation n'est pas confortable mais il existe une autre voie!

Après s'être libéré d'un certain nombre de manipulations, le meilleur service que l'homme puisse se faire est de prendre la décision de se respecter. Nous pouvons faire n’importe quoi et nous manquer continuellement de respect ou bien faire le point sur nos besoins vitaux et décider une fois pour toute de nous respecter.

Quels sont ces besoins vitaux ? 

  • La vie ne se prolonge pas au-delà de quelques minutes sans oxygène. La qualité de notre air et de notre respiration est donc primordiale.

  • Plus de 99% des molécules d’un organisme sont des molécules d’eau ! Une eau propre et vivante, chargée d'énergie, ne serait-elle donc pas plus pertinente ?

  • L'homme est hétérotrophe c'est à dire incapable d'assimiler ses minéraux autrement que via les végétaux. Des fruits et légumes de qualité, associés à un système de cuisson respectueux des nutriments apparaît donc préférable...

  • Nos cellules émettent des champs électromagnétiques dans un très large spectre de fréquences. Se protéger des ondes artificielles afin d'éviter les interférence fâcheuses ne serait-il pas du bon sens ?

  • De 60 à 80% de toutes les consultations de médecins généralistes sont liées au stress et donc au mental. Favoriser le lâcher-prise et la sérénité tout en donnant du sens à sa vie permettrait de solutionner beaucoup de choses...

  • Enfin, toute molécule chimique entraînant un affaiblissement du système immunitaire, ne serait-il pas prudent de privilégier en premier lieu les soins au naturel, notamment chez les jeunes enfants ?


Air, Eau, Ondes, Nutrition, Mental et Soins au naturels. Tels sont donc, selon nous, les fondamentaux de la santé et de la vitalité. Les respecter reviendra in fine à se respecter et, dans tous les cas,
à mettre toutes les chances de son côté.

Est-ce à dire que je ne tomberai jamais malade ? Non, bien sûr, puisque se respecter suppose aussi de se donner le droit à l’erreur et à l’imperfection mais la maladie, dans l’optique du naturel, sera également respectée : elle ne sera plus considérée comme une tare à vite supprimer mais comme un signal envoyé par un organisme en difficulté. « Le corps fait une maladie pour se guérir » disait Hippocrate, considéré comme le père de la médecine mais en réalité plutôt naturopathe.

C’est dans cette perspective de la "sagesse du corps" et du potentiel de guérison que le respect change vraiment la vie et la santé. C’est parce que le patient se respecte (et donc souhaite se préserver) qu’il fait le choix du naturel. C’est parce qu’il fait le choix du naturel, qu’il se responsabilise et prend sa santé en mains. La relation thérapeute-patient s'établit ainsi sur de bonnes bases entre deux adultes responsables et décidés à aller de l'avant afin d'améliorer durablement les choses: la petit gélule superficielle a fait place à un travail de fonds sur les fondamentaux; le symptomatique à une approche holistique personnalisée, au cœur de l'être et de sa vitalité!

Frat’airnellement,

Fencienne & Benoît Saint Girons

 

PS : Cet édito vous rappellera en partie le dernier édito de 2013 ci-dessous mais il nous semblait nécessaire de repartir sur la base généraliste des "Fondamentaux" après autant de mois d'absence...

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EDITO DECEMBRE 2013

Vers les fondamentaux ?

Si les bonnes résolutions ne sont, rassurez-vous, que pour le mois prochain, il est toujours préférable de les envisager un peu à l’avance… Et si 2014 était l’occasion de passer du superficiel à l’essentiel ? Et si nous options enfin pour les fondamentaux ?   

« La liberté signifie la responsabilité. C’est pour cette raison que la plupart des gens la craignent » a écrit George Bernard Shaw.  Il est plus facile d’avaler une petite gélule que d’interroger son hygiène de vie. Il est plus confortable de recevoir un massage superficiel qu’une thérapie en profondeur. Il est plus rassurant de se considérer comme victime plutôt que responsable.  

Chacun ne peut partir que de sa situation présente et on ne peut faire le choix d’une autre voie qu’en reconnaissant les travers des stratégies passées. « Celui qui fait ce qu’il a toujours fait obtiendra ce qu’il a toujours obtenu. »

Nous n’avons évidemment pas la responsabilité directe de l’état de notre planète, de l’environnement, des différentes formes de stress ou de pollutions, des injustices et inégalités à travers le monde  – tout cela existait déjà à notre naissance – mais nous avons la responsabilité de leurs impacts sur nos vies et aussi, dans une certaine mesure, de ce que nous allons léguer à nos enfants.

Notre premier devoir en tant qu’adulte est celui de nous protéger. Alors nous pourrons envisager de protéger les autres.  Alors, par notre exemple – parce que nous serons par exemple plus sereins ou en meilleure santé – nous inciteront d’autres personnes à faire de même. On change le monde en se changeant soi-même !

Se protéger n’a évidemment rien à voir avec le repliement sur soi. Refuser toute critique, mauvaise nouvelle, expérience désagréable ou aventure ; vivre dans la crainte du mal-être ou de la maladie, ce n’est pas se protéger mais se liquéfier et tomber dans le « Syndrome de la couche-culotte. »

Se protéger est fondamental car c’est cette protection qui nous aidera à nous accomplir, à « devenir ce que l’on est » (Nietzsche). Le système nous rend débiles, c'est-à-dire « Faible de constitution physique, qui manque de vigueur ». Physiquement ou intellectuellement, le système nous affaiblit. Nous sommes loin d’exprimer tout notre potentiel : pourquoi l’homme est-il ainsi le seul mammifère à ne pas avoir une espérance de vie correspondant à sa période de croissance multipliée par sept ?  Nous sommes génétiquement programmés pour vivre centenaires mais sommes confrontés à de nombreux obstacles et malentendus…

Le constat posé – il n’est sans doute pas nécessaire de lister tout ce qui nous affecte au quotidien, du stress aux différentes pollutions  – que faire ? Comment protéger notre organisme et optimiser son métabolisme ?  Comment respecter notre nature ? 

Cette question peut nous emmener très loin, trop loin pour un seul édito et nous nous contenterons ce mois-ci des seuls aspects physiologiques (les fondamentaux psychologiques seront abordés ultérieurement): de quoi notre organisme a-t-il besoin pour fonctionner naturellement ?


1. Une respiration de qualité!

La vie ne se prolonge pas au-delà de quelques minutes sans oxygène. Tout manque entraîne un effondrement du métabolisme, une augmentation du dépôt des polluants et toxines et donc une moindre vitalité et résistance en général. Or le problème n’est pas tant la teneur en oxygène de l’air ambiant – autour de 21% – que les différentes pollutions et stress qui entraînent une mauvaise assimilation de l’oxygène par nos cellules, ce que l’on appelle l’hypoxie.

Pistes : Gymnastique douce (Yoga, Qi Gong, Taiji Quan), cohérence cardiaque, purification de l’air via un vrai diffuseur d’huiles essentielles ou, nec plus ultra pour lutter contre l’hypoxie, le Bol d’Air Jacquier®. Voir les sites www.aromatheque.ch ou www.lesateliers.ch

Mauvaises idées : le sport intensif ou la respiration d’un air enrichi en oxygène entraînent la création de radicaux libres en excès et donc un vieillissement prématuré de l’organisme ; les encens ou l’utilisation de chaleur avec les HE génèrent de la pollution dans l’atmosphère…

 

2. Une eau de qualité (propre et vivante)!

La vie ne se prolonge pas au-delà de quelques jours sans eau. La plupart des maladies chroniques et des douleurs proviennent d’un manque d’eau ou d’une eau de mauvaise qualité selon les normes de la vie et de la vitalité. Les deux facteurs sont d’ailleurs liés, l’organisme rejetant naturellement les eaux du robinet chlorée ou les eaux surchargées de minéraux, une eau dans les deux cas morte et polluée. Ne pas avoir envie de boire cette eau est logique mais problématique puisque plus de 99% des molécules d’un organisme sont des molécules d’eau !

Pistes : une filtration via osmose inversée couplée – c’est essentiel ! – à un procédé de dynamisation, un revitaliseur performant, une eau de source, un respect et une gratitude renouvelés envers l’eau... Alors l’organisme aura envie de boire ! Voir le site www.eaunaturelle.ch

Mauvaises idées : les eaux minérales en bouteilles (les minéraux ne sont pas assimilables), les carafes filtrantes (prolifération microbienne), les systèmes de filtration sans dynamisation (eau trop vide), les solutions du marketing (avis subjectifs), les eaux alcalines (contraires aux normes de la nature),…

 

3. Une nutrition de qualité

La vie ne se prolonge normalement pas au-delà de quelques mois sans nourriture. La qualité de notre alimentation influence également directement notre niveau de santé et de vitalité, la nutrition étant « la première médecine » selon Hippocrate. A l’inverse, la plupart des maladies dites « de civilisation » – des cancers à l’obésité en passant par les allergies – ont une cause alimentaire.

Pistes : les aliments les plus complets, les plus frais et les plus bio possibles ; les aliments de la vitalité (huiles végétales, graines germées, produits de la ruche, germe de blé, levure de bière, algues, fruits et légumes) ; la cuisson douce à l’étouffé pour préserver les vitamines et le goût des aliments; manger moins et notamment moins de viande… Voir le site www.nutriwell.ch

Mauvaises idées : les aliments industriels, les aliments raffinés (sucre, sel, pain blanc,…), les produits laitiers, les produits light, la viande d’élevages concentrationnaires, la cuisson au micro ondes ou à trop haute température, les revêtements de poêles ou casseroles en Teflon®,…

 

4. Un environnement de qualité

Des goûts et des couleurs, nous ne discuteront pas mais plutôt des différentes pollutions susceptibles d’impacter un organisme déjà fragilisé par le non-respect des trois facteurs précédents : les 100 000 substances chimiques relarguées en plus ou moins grosses quantités (dont 3% seulement ont été soumis à des tests d’innocuité !), les ondes électromagnétiques (tél portable, wi-fi, antennes relais, etc.), le bruit ou encore le manque de contact avec la terre pour « décharger » ou au contraire se recharger en énergie.

Pistes : les huiles essentielles en place de la chimie pour l’entretien de la maison, les CMO contre les ondes, marcher pied nus dans l’herbe, se ressourcer au contact de la nature… Voir les sites www.aromatheque.ch et www.protection-ondes.ch

Mauvaises idées : les désodorisants chimiques, les produits ménagers non certifiés écologiques, les meubles en agglomérés, les linos et autres sols synthétiques, les appareils électriques dans la chambre, les portables pour les enfants, les oreillettes qui créent un faux sentiment de sécurité,…

 

5. Des soins et traitements respectueux de l'organisme

Ne pouvant respecter à la lettre ce qui précède, le vieillissement étant inévitable, des pathologies se manifesteront. Le choix du traitement sera alors décisif : la petite gélule chimique pour vite passer à autre chose et tant pis pour le système immunitaire ou la voie naturelle pour renforcer son terrain et prévenir les « rechutes » ? Vision pasteurienne d’un côté (les méchants virus et bactéries à détruire à tout prix), vision biologique de l’autre (la maladie comme message de l’organisme) : victime d’un côté, acteur de l’autre : qui sera globalement en meilleure santé ? 

Pistes : les huiles essentielles pour toutes les pathologies du quotidien, des soins cosmétiques labélisés bio pour protéger sa peau, les naturopathes/thérapeutes correctement formés, le repos,… Voir les sites www.aromatheque.ch, www.beautebio.ch et www.lestherapies.ch 

Mauvaises idées : la médecine allopathique sans réflexion, la vaccination à outrance (notamment en bas-âge), les antibiotiques automatiques, la peur de la maladie, les grosses marques de la cosmétique industrielle…

 

Suivre globalement les conseils ci-dessus ne garantira donc pas l’immortalité ni même le paradis mais permettra à l’organisme de se préserver suffisamment pour asseoir une qualité de vie durable. Outre une vitalité retrouvée, vous aurez également satisfaction à préserver la planète (moins de chimie) et votre santé mentale (moins de manipulations). En matière de « bonnes résolutions » de nouvel an, il sera donc difficile de trouver mieux!

D'ici là, nous vous souhaitons de très belles fêtes de fin d’année !

Frat’airnellement,

Fencienne & Benoît Saint Girons

 

PS : pour ceux qui souhaiteraient dès à présent joindre l’utile à l’agréable tout en évitant les embouteillages et le stress du centre ville, une fiche pdf présente une sélection de « Cadeaux sur les fondamentaux »... pour tous les budgets!

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EDITO NOVEMBRE 2013

Le revenu de base inconditionnel

L’Edito du journal Entreprise Romande du 11 octobre 2013 intitulé Les vieilles idées ont la vie longue – joli pléonasme ! – était consacré à l’initiative pour un revenu de base inconditionnel venant d’être déposé à Berne et qui fera donc l’objet d’un vote populaire.

La Rédactrice en Chef n’y était pas favorable, ce qui est son droit le plus strict.
Le revenu inconditionnel étant selon moi la seule mesure véritablement capable de modifier le système en profondeur – et donc en position centrale dans le programme politique (français) du Mendiant – je vous propose d’ouvrir ce débat au travers du commentaire adressé par mail au journal, à ce jour demeuré sans réponse :

« J’aimerais réagir à votre édito du 11 octobre. En l’occurrence, il me semble en effet que
ce ne sont pas tant les vieilles idées qui ont « la vie longue » que les idées reçues et autres préjugés.

Comparer l’initiative pour un revenu de base inconditionnel au marxisme est un raccourci pour le moins osé, au minimum discutable.

Est-il nécessaire de vous rappeler que l’idée sous-jacente du Marxisme de Monsieur Marx était la lutte des classes avec pour objectif la « dictature du prolétariat » et la suppression de l’Etat ? Nulle violence ou « révolution » dans le revenu inconditionnel qui, au contraire,
place chaque citoyen sur un pied d’égalité et reconnait à l’Etat un rôle central dans l’avènement d’un mieux-vivre collectif.

Vous semblez vouloir ridiculiser cette initiative en prenant comme projet de financement une idée extérieure à l’initiative elle-même : les dons des citoyens en remplacement des impôts, approche effectivement complètement loufoque. Est-ce de votre part une pique adressée à tous
les doux rêveurs qui tentent d’imaginer un autre système et oublient la sacré sainte règle du TINA, there is no alternative au capitalisme, « le pire système à part tous les autres » ?

Le montant de CHF 2500.- par mois proposé par l’initiative est critiquable – sensiblement trop élevé à mon sens – mais il a toujours été clair que l’essentiel du financement proviendrait en premier lieu de
la suppression de toutes les autres aides : chômage, AI, AVS, etc. Cela signifie concrètement la fin de l’assistanat et des stigmatisations dont les bénéficiaires des aides font parfois l’objet mais aussi une responsabilisation de chaque citoyen, chacun étant enfin invité à décider de son choix de vie et degré d’activité. Au passage, cela remet en cause toute une frange de la fonction publique, les dossiers et les suivis de dossiers devenant obsolètes. Tous ceux qui vivent dans ou de l’assistanat et aiment se considérer en victimes ou bienfaiteurs ne verront donc pas cette initiative d’un très bon œil.

L’autre grande source de financement serait une légère augmentation des impôts sur le revenu, ceux-ci incluant alors le revenu inconditionnel. La tranche d’imposition augmentant mathématiquement, on récupèrera en partie ce qui sera versé, le reste servant à alimenter la croissance économique via l’augmentation du pouvoir d’achat.
Cette mesure n’empêchera donc aucun riche de devenir encore plus riche et se traduira, dans tous les cas, par une meilleure répartition des richesses. [et de manière moins vexatoire et risquée que l’initiative 1:12 proposée par les jeunes socialistes qui interdirait à un patron de gagner en un mois ce que son employé le moins bien loti gagne en une année, voir http://1a12.ch/]

Il n’a jamais été question non plus de « monde sans salariat ». Arriveriez-vous, à titre personnel, à vivre en Suisse avec CHF 2500.- par mois ? 95% de l’humanité pourrait certainement le faire sans privation voire avec un gain de confort – ce qui nous permet de mesurer à quel point la vie coûte chère dans ce beau pays et ce n’est pas là le moindre des scandales ! – mais quel pourcentage de suisses s’en contenterait ? Il n’y a bien que les marginaux et les sages – les deux allant souvent de paire – qui en profiteraient pour
sortir enfin de la logique consumériste et, via la simplicité volontaire, se recentrer sur les fondamentaux. Les autres souhaitant continuer à consommer et à rêver à la maison ou belle voiture continueront évidemment à travailler.

Vous semblez partir du curieux principe qu’un revenu tombé du ciel ferait immédiatement abandonner toute activité, ce qui, j’en conviens, est le fantasme de la majorité des joueurs du loto. Ce n’est pas le moindre des mérites de cette initiative que de
dissocier enfin le revenu du travail : tout citoyen devrait avoir droit à un revenu à partir du moment où la vie dans la communauté requiert des ressources minimales mais tout citoyen a également le devoir d’une activité, pour autant que celle-ci soit librement choisie. Nous serions sinon dans une variante subtile de l’esclavagisme : être obligé de travailler pour survivre, définition du « travail alimentaire », que personne ne peut appeler de ses vœux.

« La plus grande tragédie de la vie sociale est l’incapacité de tant de jeunes gens à découvrir le métier qu’ils aimeraient vraiment exercer […] La personne la plus à plaindre est celle qui, par son travail, ne gagne strictement que son salaire » déclara Edna Kerr à Dale Carnegie, pour son chapitre (supprimé dans les éditions suivantes) « Sachez choisir votre métier » de l’un de ses ouvrages.
Toute tâche mérite salaire ? Peut-être mais tout salaire mérite surtout une vraie tâche !

Il est évident qu’un revenu inconditionnel permettrait à chacun de
mieux s’interroger sur le sens de sa vie. N’est-ce pas cela qui, fondamentalement, inquiète le monde de l’économie ou de la politique: vais-je continuer à faire un travail pour une société qui fout la planète en l’air ? Dois-je continuer à travailler pour un patron qui est en opposition totale avec mes valeurs ?

Toutes les sociétés ne sont évidemment pas inutiles ou malsaines et tous les patrons ne sont pas des exploiteurs sans scrupules – il existerait même, m’a-t-on dit, des salariés indélicats – mais il est évident que cette initiative se traduirait par
un renforcement des valeurs, de l’humanisme et de l’écologie. On réfléchira en tout cas un peu plus avant d’accepter n’importe quel travail !

Vous parlez de « méconnaissance de la nature humaine » mais quelle conception de l’homme avez-vous donc pour considérer qu’il puisse se contenter d’oisiveté ? Il me semble que chacun a plutôt au fond de lui
le besoin primaire de se sentir utile et apprécié, d’où le drame actuel de tous ces métiers sans aucun sens et des dépressions qui en découlent !

Chacun pouvant enfin décider sereinement de sa vie,
les arts, l’humanitaire ou l’entreprenariat seraient naturellement favorisés, de même que les études supérieures, chacun ayant pu économiser pour son projet personnel.

En un mot,
ce projet libèrera l’énergie des citoyens et permettra l’avènement d’un autre type de société, d’un autre paradigme, axé sur l’homme et non plus la seule avidité. A ma connaissance, c’est même la seule mesure capable de le faire et c’est sans doute pourquoi elle cristallise autant d’hostilité !

Même sans caricature, il est évidemment possible de trouver des défauts ou des risques à ce projet. Le risque inflationniste en est un, le flux migratoire un autre, le coût de la transition un troisième.
Idéalement, une telle mesure devrait donc s’accompagner de gardes fous et être étendue à l’échelle d’un continent voire du monde entier, chacun recevant la somme nécessaire à sa subsistance de base, dans son pays de résidence (seuil de pauvreté par exemple). Alors le flux migratoire sera stoppé, chacun préférant naturellement rester dans son milieu familial et culturel… Tant pis pour tous ceux qui s’enrichissent sur le dos de la misère humaine : ils pourront toujours, grâce au revenu inconditionnel, changer eux-aussi d’activité !

Vous avez raison sur un point,
le revenu inconditionnel est bien une « vieille idée » : elle a été réfléchie et proposée par des personnalités aussi prestigieuses que le prix Nobel d’économie Milton Friedmann (impôt négatif) ou le philosophe André Gorz (allocation universelle). Elle est en train d’être discutée à l’échelon gouvernemental en Allemagne mais a de toute évidence du mal à s’imposer en Europe : 100 000 signatures seulement sur le million à récolter d’ici la fin de l’année ! Voir http://basicincome2013.eu/ubi/fr/  En Suisse, l’initiative vient donc d’aboutir et sera soumis à votation populaire. Voir http://bien.ch/fr/ 

Avec quelle probabilité de succès ?
Le courage n’étant pas de se contenter du statut quo mais de souscrire au changement, il est évident que les politiques et autres lobbies économiques appelleront à voter contre. Ils prétexteront des mêmes arguments fallacieux et n’auront aucun mal à en trouver bien d’autre : ruine du pays, incitation à la fainéantise, anéantissement du tissus économique, afflux migratoire,… « Qui veut faire quelque chose trouve un moyen. Qui ne veut rien faire trouve une excuse » dit un proverbe arabe. La peur est toujours mauvaise conseillère mais elle maintient les puissants au pouvoir et, après tout, nous avons les dirigeants que nous méritons… »

Bonne réflexion sur un sujet qui le mérite à plus d'un titre!

Frat’airnellement,

Benoît Saint Girons

 

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EDITO OCTOBRE 2013

"Que ta parole soit naturelle!"

– « Alors là, vous feriez mieux de garder cette réflexion pour vous ! »

Je venais de demander poliment à un restaurateur français s’il ne trouvait pas que le prix de ses glaces industrielles était « un peu excessif ».

Peu importe la qualité des glaces en question, la polémique qui s’ensuivit ou les arguments du restaurateur (en gros que tout le monde faisait la même chose alors pourquoi pas lui ?)  Arrêtons-nous plutôt sur cette réplique : « vous feriez mieux de garder cette réflexion pour vous ! »

Nous savons depuis longtemps que toute vérité n’est pas bonne à dire ou qu’il vaut mieux parfois « fermer sa gueule ».  Il existe d’innombrables cas de figure mais l’idée principale est de ne pas heurter ou froisser son interlocuteur dans le premier cas ; de ne pas passer pour un imbécile ou un rustre dans le second.

Côté bien-être, on nous parle fréquemment de "communication non violente" et du respect dû à l’autre (Cf. un précédent édito), sans parler de l’improbable commandement « Que ta parole soit impeccable » des fameux accords toltèques.  Un « Excusez-moi Monsieur mais il me semble que vous êtes en train de très malhonnêtement subtiliser mon portefeuille » sera en effet bien plus courtois qu’un « Sale voleur! »…

Il m’a toujours semblé quelque peu sidérant de suggérer des règles précises de communication alors que de plus en plus de monde semble déjà avoir du mal à s’exprimer. L’idée de ne pas froisser l’autre est généreuse mais dans quelle mesure suis-je responsable de la susceptibilité de mon interlocuteur ou de ses possibles interprétations ?  L’idée de mieux faire passer mes idées est intelligente mais dans quelle mesure ne relève-t-elle pas alors de la manipulation, à l’instar de toutes ces techniques pour se rendre sympathique ?

Plutôt que de placer l’entière responsabilité sur celui qui parle, ne conviendrait-il pas plutôt d’enseigner aux enfants et grands adultes infantiles à prendre du recul par rapport aux mots, à accepter ce qui ne fait pas plaisir, à mieux gérer leurs émotions, ceci afin de flexibiliser la parole et la communication ?

Les thérapeutes considèrent en effet que de nombreuses maladies « mal à dit » viennent de difficulté à communiquer et il apparait évident que nous ne serions pas dans un système aussi violent et injuste si davantage de personnes avaient osé « ouvrir leur gueule ». Il n’y a pas que les glaces qui seraient alors moins chères !

Dans une optique de mieux-être, il conviendrait ainsi de passer d’une pseudo « bonne communication » (selon des critères imposés par je-ne-sais-quel-expert ou système-de-valeurs) à une communication naturelle ou « juste ». Quand une communication est-elle juste ?  Simplement quand j’ai l’envie ou le besoin de m’exprimer!

Ce que je dis est faux ?  Sauf à vouloir passer pour ce que je ne suis pas (un dieu omniscient) où est le problème tant que je reste ouvert à la discussion et accepte de dépasser mes erreurs ? 

Ce que je dis est bête ? La bêtise étant la chose au monde la mieux partagée, ce ne sera pas un drame et j’aurais ainsi l’opportunité d’aérer un peu mes préjugés. 

Ce que je dis ne fait pas plaisir ?  Et alors ? Qui a décrété que toute communication devait sentir le jasmin ou aller dans le sens de son interlocuteur ?  Hors méchanceté, insultes ou agressivité – à éviter autant que possible –, il existe probablement autant de bonnes raisons de parler que de mauvaises raisons de se taire (alors que l’on a quelque chose à dire):

  • celui qui parle entame une discussion et un débat, interagis, va  à la rencontre du monde.

  • celui qui parle exprime une opinion ou une idée, remue les choses.

  • celui qui parle manifeste un certain courage et notamment celui de dire tout haut ce que beaucoup pensent peut-être tout bas.

  • celui qui parle extériorise ce qui le tracasse, le touche ou le remue. Il ne garde pas en lui ce qui risque, à long terme, de s’envenimer ou de s’infecter.

  • celui qui parle ne calcule pas ce qui va se passer par la suite : il communique au présent et laisse au futur le soin d’apporter des réponses.

  • celui qui parle ne vise pas nécessairement à obtenir quelque chose de son interlocuteur et le laisse libre de sa réaction. N’est-ce pas là le plus beau des respects ?

Au contraire, celui qui ne parle pas (alors qu’il a quelque chose à dire) reflèterait plutôt un manque de courage (« je vais me faire engueuler »), de convictions (« ce que je dis est ridicule »), de confiance en lui (« qui suis-je pour parler » ?) ou un certain défaitisme (« de toute façon cela ne sert à rien »). Il ne vit pas au présent mais dans la crainte d’un possible futur, dans la peur d’un certain passé. Il vise avant tout à préserver son bien-être et son petit ego et, se faisant, progressivement affaiblit son être…

L’idée ici n’est pas de faire l’apologie de la discussion sur tout et n’importe quoi. Le silence est certainement préférable à l’habitude de « parler pour ne rien dire », de la pluie et du beau temps, des mauvaises nouvelles ou des derniers scandales people« Le trop parler n’est pas marque d’esprit » disait Thalès de Milet et celui qui n’a rien à dire ferait effectivement mieux de se taire.

Mais lorsqu’on se trouve confronté à une injustice, à une stupidité administrative ou à un abus, lorsque l’on en a marre d’être pris pour un mouton, un pigeon ou un dindon (avec ou sans farce), lorsque l’on est surpris, choqué ou simplement curieux, pourquoi devrait-on « garder sa réflexion pour soi » et continuer comme si de rien n’était ?

Autorisons-nous donc plutôt à prendre la parole et laissons à d’autres la responsabilité éventuelle de penser si c’est bien ou mal, opportun ou inopportun, agréable ou désagréable à entendre, vrai ou faux.  Ce n’est pas nécessairement la vérité que j’exprime, mais c’est ce que je pense… et si je pense – et pour autant que j’agisse en conséquence, alors je suis ![1]

Frait’airnellement, 

Fencienne & Benoît Saint Girons

 


 

[1] La formule de Descartes « Je pense donc je suis » serait à discuter en long et en large – notamment via l’étude du taoïsme de Lao Zi, voir www.daodejing.fr – mais il était moins question ici d’infirmer la proposition que l’être s’assimile uniquement à sa pensée ou esprit (le plus souvent empli de préjugés et images), que de se donner le droit à toute parole, le droit de s’exprimer ou de s’indigner.

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EDITO SEPTEMBRE 2013

La rentrée de tous les stress ?

Tout changement de rythme ou de style de vie implique des ajustements plus ou moins douloureux et il est rentré dans nos (mauvaises) habitudes de souvent passer d’un extrême à un autre. En attendant d’acquérir la souplesse nécessaire à de tels grands écarts ou de devenir un adepte de la modération ou de la « Voie du Milieu », voyons quelques différences entre le temps des vacances et celui de la rentrée… ainsi que quelques pistes pour arriver à limiter les tensions :

1. Rythme naturel contre diktat des horaires : sauf à avoir enchaîné les visites au pas de course, les vacances reposent parce que l’on y retrouve – une fois n’est pas coutume – le temps d’avoir le temps. Il arrive même – expérience paranormale s’il en est – de croiser des vacanciers laissant sciemment leur place dans une file d’attente. En vacances, la montre devient presque inutile et le rythme de vie retrouve une corrélation avec celui de la nature.

2. Tranquillité contre CONmunication: sauf à être déjà passé du côté obscur du sans fil – celui du fil à la patte – le temps des vacances correspond généralement à une moindre utilisation du portable. Le « devine où je suis ? » et autres « tu es où ? » laisse en effet la place à une liberté de mouvement et à l’échange de cartes postales, moins frustrants que de tomber sur un répondeur, moins coûteux que le risque de roaming. De même, ce n’est généralement qu’au retour de ses vacances que l’on alimentera son compte Facebook, histoire de documenter la nostalgie du temps où l’on n’avait pas à signaler chacun de ses mouvements.

3. Rien à faire contre tout à reprendre : sauf à avoir emporté des devoirs de vacances – toutes les choses remises à plus tard faute de temps – le véritable luxe des vacances est de se lever en n’ayant rien à faire et de se coucher en n’en ayant fait que la moitié. Inutile je pense de dépeindre le contraste avec le retour. Entre les dossiers et les problèmes qui se sont accumulés, la rentrée scolaire et les inscriptions aux multiples activités, nous revoilà du jour au lendemain sans une minute pour soi !

4. Flexibilité contre obsession de la performance : sauf à viser la rentabilité – caser le maximum de choses dans le minimum de temps – nous n’avons normalement rien à prouver ou à accumuler durant le temps de vos vacances. Nous voilà redevenus un peu plus souple et ouvert aux expériences, presque parfois dans la non-action taoïste. Du coup, les contrariétés – des caprices météo aux embouteillages en passant par les déceptions culinaires ou les abus de tarifs – prennent une moindre importance : avec un vase vidé, il faut bien plus de gouttes pour le faire déborder…

5. Être contre paraître : sauf à fréquenter les lieux branchés de la mode, nous n’avons aucun rôle à jouer durant les vacances sinon celui de touriste, un individu entaché de suffisamment de préjugés et de poncifs pour nous faire bénéficier de circonstances atténuantes et d’un bel espace de liberté et de mouvements. Côtoyant – ou ne côtoyant pas – des personnes que nous ne reverrons probablement jamais et à qui nous ne devons rien – sinon une bienveillance de principe – nous n’avons également rien à prouver. Nous ne sommes plus notre profession en costard-cravate mais un vacancier lambda en short-tongs, heureux anonyme parmi les anonymes…

6. Cuisine contre malbouffe : Sauf à camper sur le parking d’un hypermarché, le temps des vacances offre généralement le loisir de cuisiner (ou de se faire cuisiner) des produits frais et locaux, de découvrir dans tous les cas autre chose que la nourriture industrielle du quotidien. Le slow food a remplacé le fast food.

7. Respiration contre pollutions : Sans idéaliser l’air de la campagne ou minimiser les pollutions des autres grandes villes, le temps des vacances est en bonne partie passé au grand air à s’oxygéner les poumons, les jambes et les neurones, marche et/ou vélo remplaçant alors souvent la voiture et les transports en communs.

8. Liberté de pensée contre influence médiatique : sauf à s’être encombré de technologie, le temps des vacances est normalement synonyme de moins d’écrans et de mauvaises nouvelles. Les cours de la bourse, la crise économique et les tentations publicitaires sont mis entre parenthèses au profit d’une vie tranquille et sereine au jour le jour. Via une moindre influence médiatique, la peur disparaît et l’on se découvre capable de penser et de réfléchir par soi-même…

Profitons de cette excellente disposition du « temps de cerveau disponible » pour voir s’il serait possible de prolonger quelques unes des caractéristiques estivales :

1. Vivre sans montre ? Rares sont les situations dans lesquelles nous avons besoin de connaître l’heure exacte. Ne plus avoir de montre au poignet procure immédiatement un sentiment de légèreté et de moindre dépendance vis-à-vis du système. « Vous avez les horloges, nous avons le temps » disait un vieil Indien à un homme d’affaire blanc…

2. Vivre sans portable ? Il est ici moins question de la nocivité des ondes (voir www.protection-ondes.ch ) que de la préservation de sa tranquillité et de la jouissance du moment présent. Comment être pleinement dans quoi que ce soit lorsque l’on est susceptible d’être dérangé à chaque instant ?

3. Se réserver du temps pour soi ? Puisque le planning de la rentrée est à faire, ménageons-y au moins trois mille six cents secondes par jour rien que pour nous, pour faire ce qui nous plait et uniquement ce qui vous plait, qu’il s’agisse d’exercice physique, de méditation ou d’écriture, quitte à se réveiller un peu plus tôt pour cela. « Réserve une demi-heure chaque jour à la prière, sauf lorsque tu as beaucoup à faire. Dans ce cas, prends une heure » disait Saint François de Sales…

4. Changer de paradigme ? Et si cette rentrée était l’occasion de passer de la vitesse et de l’obsession de la performance à un rythme un peu plus respectueux avec notre nature ? Deux lectures pour nous y aider : le daode jing de laozi sur www.daodejing.fr  ou un ouvrage opportunément intitulé… l’Obsession de la performance sur www.lemendiant.fr 

5. Passer du paraître à l’être ? Plutôt que de paraître, il faudra bien un jour finir par être ce qui requiert d’arriver à respecter sa nature et de dépasser la crainte du « qu’en dira-t-on ».

6. Passer à une alimentation naturelle ? Faire le plein de vitalité serait en effet une bonne stratégie pour affronter les challenges de la rentrée et l’on veillera donc particulièrement à la qualité de son eau, celle-ci devant (notamment) être la moins minéralisée possible. Voir www.nutriwell.ch  et www.eaunaturelle.ch 

7. Faire la chasse aux pollutions ? Pollutions de l’air, de l’eau, problématiques des cosmétiques ou des ondes électromagnétiques, travailler en amont permet de limiter les sources de stress et de préserver sa vitalité. Voir www.aromatheque.ch, www.eaunaturelle.ch, www.beautebio.ch ou www.protection-ondes.ch

8. Cesser d’écouter les news… et supprimer carrément sa TV ? Une mesure extrême, pour terminer, mais qui fait immédiatement accéder dans une autre dimension de temps, de liberté et de maturité. Nous y reviendrons donc dans un prochain édito.

« Le secret du succès, c’est de faire coïncider vocation et vacances » disait Mark Twain, le créateur de Tom Sawyer. Choisir un travail que l’on aime pour ne plus avoir l’impression de travailler serait en effet la stratégie ultime. Avec le risque que les vacances deviennent stressantes ?

Dans une optique plus immédiate de contentement durable, le challenge consiste plutôt à limiter les sources de mouvements, de bruits et de manipulations afin d’arriver à être davantage dans le moment présent, à l’écoute de ses fondamentaux, au contact de sa nature. Ne plus systématiquement vouloir paraître vers l’extérieur (« bien être ») mais être davantage centré vers l’intérieur (« mieux être »), entrer en soi pour dépasser les limites de l’ego, se responsabiliser, se connecter à l’énergie du Monde. Nul besoin d’internet ou de partir en vacances pour cela : quelques soient les circonstances, le mieux être est toujours en soi !

Dans cette perspective, nous vous souhaitons, à toutes et à tous, une très belle rentrée !

Fencienne & Benoît Saint Girons

 

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EDITO JUIN + ETE 2013

De l'eau morte et polluée à l'eau propre et vivante!

Notre nouveau site www.eaunaturelle.ch marque une évolution dans les propositions et services du Centre Oasis à Genève.  

Il nous apparait en effet de plus en plus évident qu'il ne peut y avoir de bien-être - et à fortiori de santé stable - sans un travail de fond sur son environnement immédiat. A quoi bon faire des exercices de gestion du stress si je suis continuellement sous l'influence d'ondes électromagnétiques délétères ?  A quoi bon apprendre à respirer si mon air est pollué ?  A quoi bon manger 5 fruits et légumes par jour s'ils sont remplis de pesticides ? A quoi bon, même, manger sainement si je ne prends pas garde à la qualité de mon eau ? 

L'eau est la vie. Il apparait ainsi évident que la qualité de l'eau - dans un organisme constitué à 65% d'eau - prime sur tout le reste et il est extrêmement dérangeant de comprendre à quel point l'eau que l'on nous propose habituellement - qu'elle soit au robinet ou en bouteille - s'éloigne à ce point des critères de la vie elle-même.  

Que l'eau soit polluée, nous le savons tous plus ou moins mais nous ne mesurons pas forcément à quel point elle l'est par le fait même de nos choix de société : l'agriculture productiviste remplit l'eau de pesticides et de nitrates, notre surconsommation de chimie y relargue des milliers de substances, notre système de santé allopathique lui fournit - via nos urines - quantité de perturbateurs endocriniens...

Nous savons que les traitements de l'eau ne sont pas efficaces pour tout stopper mais nous sommes loin d'imaginer que les traitements eux-mêmes constituent un problème, via l'utilisation de chlore (un oxydant perturbateur du système immunitaire) ou l'aluminium, lié au développement des maladies neurodégénératives telle que la maladie d'Alzheimer.  

Par dépit, nous voilà donc parfois à nous tourner vers les solutions proposées par les industriels de l'eau, sans réaliser à quel point le marketing est trompeur, en fonçant tête baissée dans ce qui constitue certainement l'un des plus gros scandale phytosanitaire: la teneur en minéraux des eaux minérales!

La norme suisse pour l'eau du robinet est de 40 mg / litre de nitrate mais certaines eaux vendues dépassent les 1000 mg / litre, ce qui signifie que beaucoup d'eaux minérales ne seraient pas considérées comme potables!

Il est également amusant de constater que nous sommes tous plus ou moins ennuyés par l'entartrage de nos appareils ménagers mais que cela ne nous ennuie apparemment pas d'entartrer nos organismes. Qu'est-ce que le tartre en effet sinon du calcium et du magnésium et que contiennent les eaux minérales en quantité sinon du calcium et du magnésium!  Ce n'est pas la même chose ? Malheureusement si, à partir du moment où seuls les minéraux en provenance des végétaux sont assimilables par l'organisme et à partir du moment où l'eau en bouteille est la plus souvent morte!

De l'eau morte ?  L'expression peut effectivement paraître antagonique mais le concept eau morte / eau vivante est une clé précieuse pour bien comprendre la problématique de l'eau dans une optique de santé. Beaucoup d'entre nous se sont extasiés sur les photos des cristaux d'eau du japonais Masaru Emoto (logiquement la vidéo du mois)  et étonnés d'apprendre que l'eau réagissait à différents stimuli mais combien se sont interrogés par la suite sur les données scientifiques de la bioélectronique de Vincent, ont franchi le pas de la poésie vers les données scientifiques ?  

Nul besoin de partir en Asie pour comprendre la valeur de l'eau. Dès la fin du XIXe siècle, des pionniers se sont penchés sur les vertus et les qualités primordiales de l'eau naturelle. Parmi ces chercheurs non dogmatiques, Louis-Claude Vincent et le Dr. Jeanne Rousseau qui, ensemble, mirent au point des données très précises - via notamment la mesure du niveau de protons (pH) et d'électrons (rH2) d'une substance donnée - sur les différents terrains de la santé et la vitalité. Pasteur lui-même finit par reconnaître s'être trompé à la fin de sa vie: "Béchamp avait raison. Le microbe n'est rien, le terrain est tout!"  

L'eau du robinet alcaline et oxydée ? Elle se situe sur le terrain N°3, celui qui comporte peu de protons et peu d'électrons, le "terrain de l'homme moderne" (Richard Haas), un milieu favorable aux virus, aux maladies de civilisation, aux cancers, au sucré et aux vaccins.  

Les eaux minérales beaucoup trop chargés en minéraux pour être considérés comme boisson courante ? Les eaux minérales à la source sont sur le terrain N°1, le terrain de la vie, mais elles dérivent sensiblement, dès leur sortie de terre, vers le terrain N°3 ou le N°4, alcalin et réducteur, zone des forces de destruction, un milieu favorable aux maladies infectieuses, au salé et aux algues brunes. "La mise en bouteille fait perdre à l'eau ses propriétés initiales. L'eau s'oxyde, s'alcalinise et se minéralise. L'eau a perdu sa structure, elle est devenue une eau morte" précise Roger Castell dans son livre sur la bioélectronique. Rien donc de très enthousiasmant...  

Seule les eaux de source ne s'en sortent - pour certaines - pas trop mal mais se pose alors la problématique du plastique des bouteilles, du relarguage de substances chimiques (Bisphénols A) à la pollution générée pour la production et le recyclage (quand il existe) de ces 2,7 millions de tonnes de plastique.  

Bref, rendu à ce stade, vous envisagez certainement de renoncer à toute eau et de vous convertir au respirianisme ou alors de passer à l'alcool qui permettrait, selon certains de "rendre l'eau potable".  

Il existe heureusement des solutions moins extrémistes et tout aussi plaisantes, en atteste le sous titre de notre site: "Vers une eau pure et vivante". Après avoir analysé les différentes problématiques et types d'eau, les différentes arnaques et pollutions, nous nous dirigerons en effet vers la perspective enthousiasmante d'une eau capable, au quotidien, de préserver voire de favoriser notre santé. L'eau devrait être la première médecine! 

Nous espérons que ce site contribuera à alimenter un débat de fond sur la préservation ou la redécouverte des facteurs clés de la vitalité, sur les caractéristiques extraordinaires de l'eau dont nous sommes très loin d'avoir percé tous les secrets! Ce site s'enrichira donc nécessairement au fil des découvertes et des lectures, au fil des mois et des années. D'ores et déjà, nous vous y souhaitons la bienvenue!

Fencienne & Benoît Saint Girons

 

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EDITO MAI 2013

Le bien (être) de CONsommation courante

D’une nature omnivore – qui se nourrit de tout – l’homme moderne est insidieusement passé à un mode de vie publivore® – qui consomme n’importe quoi – et ce n’est pas le moindre des paradoxes de constater que cette évolution se fait le plus souvent au prétexte de l’être. Plutôt que de bien-être, il serait pourtant plus juste de parler de « bien avoir » ou plutôt d’ « avoir des biens » afin de lever toute ambiguïté. Mais une telle honnêteté n’est pas à l’ordre du jour puisque les illusions sont gages de rentabilité...

L’objectif étant d’accoler les deux termes par un trait d’union, le numéro de charme entre les biens et l’être consommateur se déroule grosso-modo de la façon suivante :

  1. Une publicité pour un bien quelconque diffuse le message subliminal « achetez-moi et vous vous sentirez bien »

  2. L’être, crédule et confiant par nature, obéit et se retrouve avec un nouveau bien de consommation dans son caddie®.

  3. L’être est d’abord sous le charme et légitimement fier d’une acquisition qui le caractérise comme un être d’exception : il a acheté le bien comme tout le monde !

  4. Mais l’être constate vite que le bien ne remplit pas ses promesses, que le bien-être n’est pas au rendez-vous.

  5. Frustré par son expérience, l’être n’a qu’une hâte : compenser son mal par du bien. C’est donc tout naturellement qu’il sera sensible aux derniers messages publicitaires…

Une bonne proportion des biens visent à combler un besoin primaire de reconnaissance : face à la foule ou à un groupe, être bien, c’est avant tout être comme les autres et donc bardé de marques et de gadgets. L’être s’efface alors complètement devant le paraître et le packaging ; le mal-être est masqué par les biens faisant illusion ; je consomme donc je fuis.

Le bien-être est le plus souvent légitimé par un « parce que je le vaux bien ».  Je pense, en achetant un bien, valoriser un être.  C’est malheureusement le contraire qui se produit, tout bien acheté étant avant tout la manifestation d’un état de manque. C’est lorsque j’ai faim que je mange. C’est lorsque je me sens laid que je me maquille (le plus). C’est lorsque je suis malheureux que je consomme. C’est la peur du vide qui appelle le plein !

« La nature a horreur du vide » (Aristote) mais le système en a fait son fonds de commerce ? Si la seconde partie est incontestable, l’idée d’une nature redoutant le rien est contradictoire avec la réalité du monde subatomique : si on supprimait le vide qui existe autour des noyaux des atomes, la Terre pourrait tenir dans une sphère de seulement 150 m de rayon ! L’univers est ainsi essentiellement constitué de vide… parsemé d’atomes.  Vouloir à tout prix remplir le vide de son existence apparaît ainsi contradictoire avec le respect de sa nature.

Que faut-il pour être bien, pour mieux être ? La santé, l’amour, des amis, de la spiritualité  ou un espace de liberté sont autant de réponses de choses immatérielles qui ne s’achètent et ne se négocient pas.  Un air de qualité, une eau de qualité, une nourriture de qualité sont autant de choses qui devraient être accessibles à tous mais que la société marchande a rendu – via les multiples pollutions – de plus en plus couteuses. N’est-il pas absurde de devoir désormais payer pour garantir à son être un respect minimal de sa nature ?

A force de CONsommer nous avons en effet réussi à transformer en biens de consommation ce qui relevait jadis de la générosité de la nature : de l’eau vivante, de l’air pur et de la nourriture complète et naturelle. Les biens ont dénaturé ce qui permettait à l’être d’être naturellement bien.  

La recherche du « bien-être » est par trop superficielle et axée sur le confort individualiste pour être la solution. Consommer des gadgets estampillés « bien-être », cela reste de la consommation ! Viser le mieux-être, en axant sa réflexion sur les besoins véritables de l’être, apparaît ainsi comme une solution beaucoup plus écologique.

Ne pas se vêtir de marques mais manger bio. Ne pas faire la queue pour le dernier appareil Hi-Tech mais se protéger des ondes électromagnétiques. Ne pas s’entraîner pour être plus fort ou plus rapide mais pour mieux respirer ou méditer. Ne pas se saouler de sodas lights ou exotiques mais retrouver le goût et la vitalité d’une eau vivante.  La santé n’a pas de prix et son coût est bien moindre que celui de la maladie !

Dans cette optique et une fois les besoins vitaux de santé et de vitalité sécurisés, mieux être supposera d’arriver à limiter l’avoir, de passer à la simplicité volontaire, de faire du vide, de réduire naturellement le nombre de ses biens. « On est riche de ce qu’on ne possède pas » disait Gandhi.

Frat’airnellement,

Fencienne & Benoît Saint Girons

 

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EDITO AVRIL 2013

Se respecter, ça change la santé!

Il est de notoriété qu’en matière de bien-être, « Le respect ça change la vie » !  Je fais preuve de respect – très concrètement : de politesse et de courtoisie – envers quelqu’un, cette personne me témoigne à son tour du respect – tout comme le sourire que l’on envoie revient vers soi – et tout le monde ressort bien content, le monde tourne plus ronds, youpi et moult tralalas !

Cela vous semble-t-il fonctionner ?

Brisons le mythe : cette approche du respect a minima me semble aussi éloignée du respect véritable que le concept du bien-être n’est éloigné de l’être (l’édito du mois de février) : l’apparente vertu ne fait en réalité qu’entériner une confortable superficialité… et on obtient souvent l’effet inverse !

Dans l’absolu, il est bien évident que je préfère avoir des interlocuteurs courtois et aimables, attentifs à ce que j’ai à leur dire, reconnaissants pour ce que je fais pour eux. Je préfère, en un mot, des interlocuteurs respectueux de ma personne. « Parce que je le vaux bien » ?  N’ayant rien fait de mal – en tout cas rien de criminel – il est normal qu’ils me préservent et m’aident à valoriser mon petit ego : être respectueux, c’est d’abord être gentil l’un envers l’autre.

Mais si je me comportais comme un vrai salaud ?  Pourrais-je alors raisonnablement demander à être respecté ?  Sans doute pas mais il me restera toujours l’option de « tenir les autres en respect », de leur en imposer par mon arrogance, mon prestige ou ma fortune voire les menacer de représailles s’ils ne se comportent pas comme j’estime qu’ils devraient se comporter. L’argent ou la violence peuvent entraîner un semblant de respect.

Un semblant de respect ?  Nous voilà rendu au point crucial : que vaut donc le respect s’il n’est pas sincère, s’il est imposé par une menace ou la répétition d’un slogan ? Que vaut un respect basé sur de mauvaises raisons –  l’argent ou le « vu à la TV » par exemple – qui font que l’on en arrive à davantage respecter un joueur de foot qu’un astrophysicien, une petite sotte de la télé réalité qu’un professeur, un PDG qui fout la planète en l’air qu’un artisan ?

Pourquoi devrais-je faire croire à quelqu’un qu’il se comporte bien s’il se comporte mal ?  Simplement parce qu’il nous aura retourné la politesse ?  A ce petit « je d’ego », aucune remise en cause ne sera jamais possible : le respect ne change pas la vie mais au contraire la préserve, dans toute sa médiocrité.

Désolé de le dire mais tout le monde ne mérite pas notre respect, tout le monde ne mérite pas nos égards, tout le monde ne mérite pas d’être conforté dans son comportement. En tant qu’être humain, soit : chacun mérite un respect de principe. Mais en tant qu’individu agissant ?  De la compassion et de la compréhension éventuellement mais pourquoi donc du respect ?

 « Un ami est celui qui nous dit nos quatre vérités » a dit le philosophe Alain. Voilà selon nous le véritable respect : non pas préserver le petit bien-être artificiel mais s’adresser à l’être dans toute sa complexité !  Considérer, certes que personne n’est parfait, mais ne pas considérer non plus que l’autre est par trop immature pour ne pas accepter la moindre critique, est par trop fragile pour ne pas supporter le moindre choc.

En thérapie naturelle, il est ainsi indispensable que le patient s’implique dans son traitement et accepte la guidance de son thérapeute, qu’il suive ses conseils et modifie quelque peu sa vision de la santé. Considérer que le patient est adulte et capable de prendre sa santé en mains, voilà le véritable respect !  Au contraire, avoir peur de lui déplaire, l’infantiliser, le plaindre ou lui donner une petite pilule pour qu’il reprenne vite ses mauvaises habitudes, ce n’est pas du respect mais de la manipulation.

Manipulation extrême avec ces personnes qui multiplient les consultations chez le médecin et s’abreuvent de médicaments délétères : on leur fait croire que leur maladie leur confère une écoute et un respect mais leur statut est en réalité moins celui de "patient" que celui de client ou de CONsommateur. Comment parler de respect alors la chimie détruit progressivement leur être ?

Patient" vient du latin patientia qui signifie action de supporter, d’endurer. Être patient, c'est d'abord avoir la force d'agir: agir pour prendre sa santé en mains, agir pour sortir du dogme de la victime, agir pour aller mieux,... Le patient en thérapies naturelles est proactif et respectueux de son organisme et de sa nature: son traitement n’est pas « antibiotique » c’est-à-dire « contre la vie » mais eubiotique, c'est-à-dire qui favorise le retour à l’équilibre et à la vie et, au passage, renforce le système immunitaire.

Avant d’être tourné vers les autres, le respect devrait être orienté vers soi. On n’est jamais mieux servi que par soi-même et, en matière de santé globale ou de cohérence de vie, nous sommes évidemment les premiers responsables. Nous pouvons faire n’importe quoi et nous manquer continuellement de respect ou bien faire le point sur nos besoins vitaux et décider une fois pour toute de nous respecter.

Est-ce à dire que je ne tomberai jamais malade ?  Non, bien sûr, puisque se respecter suppose aussi de se donner le droit à l’erreur et à l’imperfection mais la maladie, dans l’optique du naturel, sera également respectée : la maladie ne sera plus considérée comme une honte à vite supprimer ou cacher mais comme un signal envoyé par un organisme en difficulté. On ne tue pas le messager mais on l’écoute voire on lui offre l’hospitalité pour un moment avant de le laisser tranquillement repartir. Si le message a correctement été déchiffré – avec éventuellement l’aide du thérapeute – alors le messager n’aura plus à revenir !

C’est dans cette perspective que le respect change vraiment la vie et la santé. C’est parce que le patient se respecte (et donc souhaite se préserver) qu’il fait le choix du naturel. C’est parce qu’il fait le choix du naturel, qu’il est respecté et soutenu par son thérapeute – lui-même respectueux et donc logiquement en cohérence avec sa thérapeutique.  La relation s’établit ainsi sur de bonnes bases entre deux adultes responsables: le respect-courtoisie superficiel et intéressé a fait place à une transmission et à un échange en profondeur, au niveau de l’être et de sa santé, naturellement respectables !

Frat'airnellement,

Fencienne & Benoît Saint Girons

 

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EDITO MARS 2013

La bêtise au nom de la science

– « Cela ne m’intéresse pas, j’ai fait des études ! »

Le pharmacien clos ainsi péremptoirement la discussion avant même qu’elle ne commence. La cause est entendue : ses études l’ont rendu omniscient et le préserveront de toute remise en question passée, présente ou future.

La problématique était celle des ondes électromagnétiques, un  secteur d’activité pourtant réputé pour sa grande transparence au regard de ses faibles intérêts économiques et stratégiques  et où les normes en vigueur sont tellement draconiennes qu’elles permettent aux pouvoirs publics de réciter en chœur que les ondes ne posent pas de problème.  – « Vive les ondes ! J’adore les ondes ! » me déclama également une pharmacienne de Genève. Les fourmis ne seront pas tout à fait d’accord (voir la vidéo du mois) mais les fourmis ne sont pas de bonnes clientes…

Pourquoi des déclarations aussi surprenantes ? Tentons de lister quelques possibilités:

1. La logique financière : « Il est difficile pour un homme de comprendre une chose si son salaire dépend de ce qu'il ne la comprenne pas.» disait Upton Sinclair.  Nier la nocivité d’une pollution quelconque, c’est bon pour les affaires puisque les clients ne seront jamais aussi bons clients que bien malades. Un tel cynisme pourrait surprendre mais une analyse objective de la situation économique oblige à admettre qu’une bonne proportion de la Sainte Croissance repose sur des secteurs d’activité hautement dommageables pour l’homme et la planète.

2. La logique cartésienne et égocentrique : « Je pense donc je suis ». Je n’y ai jamais pensé donc cela n’existe pas. Mes études ne m’en ont pas parlé donc ce n’est pas possible. Je ne les vends pas donc cela n’a aucun intérêt. Mon petit monde se retrouve scindé en deux : d’un côté le bien (ce que je fais, ce que j’ai appris, ce que j’aime, ce que je connais), de l’autre le mal (globalement tout le reste). Cette vision des choses est excessivement manichéenne et schématique mais au moins je m’y retrouve et du reste ne vous ai pas demandé votre avis !

3. La logique scientifique « moderne » : ce qui ne s’explique pas d’après un protocole obéissant aux dogmes en vigueur doit être combattu avec la plus extrême fermeté. « Nier parce qu’on n’explique pas, rien n’est moins scientifique » a dit l’homme de science Henri Poincaré mais force est de constater que la science moderne se caractérise moins par son ouverture d’esprit que par son obscurantisme. L’ampoule du « siècle des lumières » s’est de toute évidence éteinte. Parce que la recherche – notamment médicale – est essentiellement financée par des intérêts mercantiles ?  Parce que la recherche – après avoir combattu les superstitions religieuses – s’est elle-même transformée, la nature ayant horreur du vide,  en nouvelle religion avec ses experts-curés et ses journalistes-dévots ?  Sa chasse aux sorcières, également, pour tous ceux qui sortent des sentiers-battus : Jacques Benvéniste, chercheur éminent de l’INSERM et sa « mémoire de l’eau » ?  Au bucher des vanités !  Tout médecin français essayant de traiter un cancer via des thérapies naturelles ?  Devant l’Ordre des Médecins !  Peu importe les découvertes de la physique quantique, le bon sens ou les témoignages des patients : tout ce qui n’est pas compris – ou rentable – doit être nié. Le sérieux de la science et l’arrogance des scientifiques en dépend !  Leur prestige et leur rémunération également (Cf. le point 1) : qu’adviendrait-il en effet à un scientifique ou à un médecin qui aurait l’humilité d’admettre avec Socrate « Je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien » ?

4. La simple paresse humaine et son besoin de (ré)confort ?  « Réfléchir, c’est nier ce que l’on croit » a écrit le philosophe Alain mais réfléchir prend du temps, laisse des traces, est difficile et dangereux. « Il est plus difficile de désagréger un préjugé qu'un atome » a dit Einstein.  Il est plus facile de refuser une discussion que de prendre le risque de se remettre en question. Il est plus sûr de rester dans sa caverne que de remonter vers le soleil.  Il est plus rapide de continuer ses habitudes que de changer d’itinéraire.  Il est plus confortable de côtoyer des personnes qui pensent comme nous que d’aller à la rencontre des inconnus. Le besoin de sécurité est inhérent à l’espèce humaine ?  En partie sans doute mais quel serait l’intérêt d’une vie sans surprises et sans découvertes, sans stimuli et sans rencontres ?  La vie induit le changement et donc le danger.  Seule la mort est entièrement sécurisée.

De ce point de vue, la voie du mieux-être et des thérapies naturelles est on ne peut plus vivante et stimulante !  Il n’y existe pas une approche unique, une technique "supérieure", des études strictement encadrées et donc de dogme : le (masso)thérapeute n’est – normalement pas – prisonnier d’un protocole mais à l’écoute de ses patients, de leurs expériences et de leurs énergies, au contact de la vie et de ses mystères. 

Dans la majorité des cas, le (masso)thérapeute aura également « fait des études ». Dans le meilleur des cas, il aura réussi à les dépasser !

Frat’airnellement,

Fencienne & Benoît Saint Girons

 

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EDITO FEVRIER 2013

Être ou ne pas (bien) être ?

Bonjour, je voudrais du bien-être s’il vous plait.
– Mais bien sûr, quelle qualité désirez-vous ? J’ai là un nouvel arrivage de bien-être chinois à un prix défiant toute concurrence. A moins que vous ne visiez la qualité bien de chez-nous ? La nouvelle collection printemps-automne vient justement de sortir…


– Cher Magazine, je ne suis pas bien dans ma vie. Que puis-je faire ?
– Chère lectrice : cette question, vous êtes nombreux à vous la poser et la réponse tient en trois mots : cure de bien-être ! Notre dossier spécial de ce mois-ci vous donnera toutes les adresses et tous les conseils pratiques pour bien naître, bien grandir, bien manger, bien maigrir, bien jouir, bien vieillir et bien mourir.


– Monsieur, c’est un scandale, mon bien-être est tombé en panne après juste quelques heures d’utilisation !
– Voyons voir cela… Oui, en effet, il ne marche plus… Êtes-vous sur d’avoir bien respecté le mode d’emploi, de vous être donné suffisamment de mal ?


Ces dialogues surréalistes illustrent
quelques unes de problématiques soulevées par le bien-être de consommation courante :

Le bien-être est tout d’abord, ne l’oublions pas,
l’accroche marketing la plus universellement utilisée par les industriels et leurs complices publicitaires : quelque soit le produit ou le service et à défaut de pouvoir décemment promettre le bonheur, on vous fera miroiter du bien-être!

Mais le bien-être existe aussi en version propre et se déclinera alors à toutes les sauces, des moins légères aux plus salissantes. Il existe des centres de bien-être, des restaurants bien-être, des associations bien-être, des éditeurs du bien-être, des experts en bien-être et évidemment des formations en bien-être.

L’être ne se suffit de toute évidence plus à lui-même. Il lui faut désormais du bien, des biens. Polyvalent, le bien-être est devenu le remède de la vie moderne, la petite pilule qui permet d’oublier la pesanteur du présent, de s’oublier un instant… jusqu’à la prochaine crise. Insidieusement, le bien-être est aussi devenu la dernière tyrannie à la mode: malheur à celui qui n’a pas l’air d’être bien !

Mais une question tout de même :
Sommes-nous vraiment plus heureux depuis que nous sommes cernés par le bien-être, que nous visons tous le bien-être ?

La réponse est clairement non : jamais il n’y a eu autant de recettes mais jamais autant de personnes n’ont paradoxalement été confrontées au mal-être. Paradoxal ? Non si l’on en croît le philosophe Pascal : « Qui veut faire l’ange, fait la bête » avertissait-il. Qui vise le bien aurait ainsi plutôt tendance à récolter du mal, ne serait-ce que parce que ce dernier sera d’autant plus redouté…

La vie n’est pas manichéenne, blanche ou noire : le jour alterne avec la nuit, le yin avec le yang, le bien avec le mal. Il faut de tout pour faire notre monde.
Viser le bien-être pour éviter le mal-être ou rejeter la maladie pour être en bonne santé ne sont pas des stratégies réalistes.

« Quand chacun saisit le sens du bien, le mal apparaît » dit Lao Zi.[1] Quand chacun saisira la tyrannie du bien-être, la liberté de l’être apparaîtra et avec elle la possibilité d’un véritable contentement et épanouissement personnel.

Voilà pourquoi nous nous présentons plutôt comme un centre de thérapies naturelles et
préférons globalement parler de mieux-être : être mieux (c'est-à-dire améliorer son état sans nécessaire faire référence à un "bien" ou à un "mal" subjectif ou doctrinal) mais aussi et surtout être davantage dans l’être, accorder plus d’importance à son être, à sa véritable nature.

Plutôt que de paraître, il faudra bien en effet un jour finir par être!

Frat’airnellement,

Fencienne & Benoît Saint Girons

 

[1] Lao Zi, Daode Jing, 2-2, traduction personnelle, voir www.daodejing.fr

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EDITO JANVIER 2013

La fin d'un monde ?

2012 fut pour nous une année riche en émotions (nouvelle naissance en début d’année: et de trois!) et en "projets mieux-être" divers zé variés.  

La fin du monde n’a évidemment pas eu lieu mais nous ne serions pas opposés à la fin d’un monde : celui de l’avidité, de la peur et du mal-être, moteurs immuables d’une CONsommation irresponsable pour la planète et notre propre éveil.

Puisse l’avidité être remplacée par la compréhension que nous avons largement assez et qu’il n’y a richesse que dans le partage.

Puisse la peur laisser place à un regard objectif sur la nature humaine et son besoin intrinsèque d’amour et de coopération.

Puisse enfin l’analyse de notre mal-être nous inciter à davantage d’humour et de flexibilité vis-à-vis de notre « petite personne », partie intégrante d’un TOUT qui nous nourrit et nous transcende. Plutôt que de paraître, il faudra bien un jour finir par être !

2013 sera pour nous une année de transition à l’occasion de notre seconde décennie avec, nous l’espérons, une coopération renforcée avec un certain nombre d’acteurs du mieux-être, (masso)thérapeutes, consomm’acteurs éclairés ou simples sympathisants de la cause naturelle.

Plus que jamais, il nous apparaît en effet nécessaire de renforcer la crédibilité des thérapies, des techniques et des produits naturels. Il n’y a qu’à cette condition que le paradigme de la chimie pourra être dépassé.

Nombreux sont ceux qui militent de leur côté pour autre chose mais plus d’autres choses ne saurait être la solution. La réponse passe selon nous par la synergie des énergies et l’abandon progressif de l’ego au profit d’une œuvre impersonnelle et collective.  

Le secteur du bien-être ne devrait pas être une collection de techniques, de titres ou de produits mais un sacerdoce dans l’intérêt premier de la personne en souffrance. « Primum non nocere » mais force est de constater que de nombreux « acteurs » nuisent encore, par leurs cafouillages, leurs incompétences ou leur malhonnêteté – l’avidité dont nous parlions précédemment – à l’avènement d’un véritable Autre Choix : le choix de l’essentiel sur la superficialité, de la nature sur l’artificiel, de la coopération sur la loi de la jungle, en un mot, de l’être sur l’avoir.

Puisse 2013 être une année de rassemblement et de prise de conscience que nous sommes plus forts unis que solitaires et que la santé au naturel mérite mieux que notre petit jeu d’ego !

Dans cette perspective, nous vous souhaitons une excellente année placée sous le signe de la passion et de l’enthousiasme. Que vos différents souhaits, projets, challenges et autres généreuses extravagances se réalisent dans les meilleures conditions possibles !

Frat’airnellement,

Fencienne & Benoît Saint Girons

 

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