Histoires d'ondes: les symboliques des ondes, la lumière
et l'énergie de la spiritualité...
Les ondes ne sont pas forcément très sexy mais la lumière
permet de révéler beaucoup de chose... Toutes les religions s'en sont ainsi
emparé pour y associer leur Dieu et leurs messages... obscurcissant du même
coup durant des années toute découverte scientifique n'obéissant pas au
dogme. Le siècle des lumières en Europe mit heureusement un frein à ce
sommeil de l'intelligence en affirmant avec Descartes que l'on pouvait
s'appuyer sur les lumières naturelles, sans les lumières de la foi!
Les chinois taoïstes n'ont quant à eux jamais connu la dichotomie lumière -
ombre, synonyme de bien - mal. Comprenant le bien, le mal apparaît dit le
Daode Jing de Lao Zi. Comprendre la complémentarité de l'ombre et de la
lumière, c'est quitter le domaine de la religion pour celui, autrement plus
subtile de la spiritualité... et c'est donner des couleurs à la vie! Découvrez toutes les symboliques des
ondes avec protection-ondes.ch du Centre Oasis à
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HISTOIRES D'ONDES: LA SYMBOLIQUE DES ONDES
► La lumière entre religions et civilisations ► L'ombre et la lumière
► La symbolique des couleurs
Tout est énergie mais il existe une énergie électromagnétique plus propice à
la symbolique que les autres, ne serait-ce que parce qu'elle a le mérite de
se voir: la lumière, onde à laquelle est sensible notre rétine, entre le
violet et le rouge. La symbolique des couleurs est ainsi la symbolique des
différentes ondes visibles.
Qui dit lumière dit en outre ombre et qui créé le deux et l'antagonisme
tombe vite dans les travers du concept manichéen - mais pour le coup
approprié vis-à-vis des ondes - du bien et du mal. Les religions
monothéistes s'en sont dès lors donnés à cœur joie pour assimiler la lumière
à leur Dieu, décrit par exemple dans la religion chrétienne comme la
"lumière des lumières".
Mais la lumière existait bien avant les religions, les hommes ou même la
moindre plante et il existe des traditions où l'énergie invisible était et
reste considérée comme présente partout et en toute chose.
Les radiesthésistes, géobiologues ou magnétiseurs se réfèreront ainsi au
concept des ondes de forme tandis que les taoïstes ou les adeptes du Feng
Shui chinois parleront plutôt du Qi. Voir Les ondes de santé.
Plusieurs siècles avant notre ère, des civilisations dispersées avaient déjà
l'intuition - l'llumination ? - des conclusions de notre physique quantique
moderne: rien n'est solide, tout vibre, tout est énergie!
La lumière entre religions et civilisations
« Connais premièrement la quadruple racine
De toutes choses : Zeus aux feux lumineux,
Héra mère de vie, et puis Aidônéus,
Nestis enfin, aux pleurs dont les mortels s'abreuvent. »
(Empédocle, vers 460 av. J.-C.)
A priori, ce texte fondateur de la théorie grecque des 4 éléments ne parle
pas de lumière - et encore moins d'ondes - mais en fait si, quand même un
petit peu! Car qui était Zeus pour les grecs sinon le dieu de la lumière
céleste ? Selon Wikipedia, "le nom Zeus [...] repose sur le thème dy-ēu-,
issu de la racine indo-européenne dei- qui signifie « briller ». Elle est
également à l'origine du sanskrit dyāu, signifiant « ciel lumineux », et du
latin diēs, signifiant « jour ». Voilà qui est lumineux!
Les égyptiens aussi avaient leur dieu de la lumière, imposé par leur dixième
pharaon Akhenaton (-1355/-1353 à -1338/-1337) au point d'en faire quasiment
un monothéisme: le culte du disque solaire Aton, d'où le nom du pharaon, qui
en est le prophète et l'incarnation terrestre.
Pour Jean Chevalier et Alain Gheerbrant dans leur Dictionnaire des symboles
(Robert Laffont/Jupiter, 1982), « C'était le Dieu tutélaire, solaire et
spirituel à la fois, irradiant de sa chaleur et de sa lumière dans tous les
êtres » Déjà cette dualité naturelle d'une lumière à la fois onde et
corpuscule (photon), un des concepts fondateurs de la mécanique quantique
qui se penche sur l'infiniment petit...
La symbolique du cercle va de soi mais on retrouve aussi souvent le
triangle, comme dans les pyramides aztèques et égyptiennes ou les frontons
des temples grecs ou les flèches des cathédrales, histoires de rapprocher
l'homme du ciel.
Le symbole de l'œil de la providence ou l'« œil omniscient » est un bel
exemple de syncrétisme puisqu'on y retrouve la pyramide, les rayons lumineux
et l'œil de la divinité. Globalement, c'est Dieu - qui naturellement voit
tout - surveillant l'humanité! Le symbole se retrouve sur le Grand sceau des
États-Unis d'Amérique et sur le billet de un dollar mais il figurait aussi
au-dessus de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789
(image ci-dessus) et chez les Franc-maçons où le triangle rayonnant est
appelé « delta lumineux ».
A la base énergie divine, ce symbole est de fait aussi considéré par
certains (illuminés?) comme symbole du complot illuminati (variante de celui
de la franc-maçonnerie) visant à asservir l'humanité: "Ce symbole est la
réalité que nous vivons tous les jours, nous avons au sommet de la pyramide,
un œil qui est l'entité démoniaque suprême: Le grand architecte de
l'univers, celui qui gouverne ce monde matérialiste. Cet œil coordonne toute
la superstructure mondiale (politique, économique, spirituelle, éducative,
etc...) qui englobe cette planète." peut-on lire par exemple sur Maranatha.
Voilà qui nous éloigne à grands pas de la lumière des civilisations qui, à
la base, représente plutôt la connaissance ou l'intelligence! Ainsi le
"siècle des lumières", mouvement intellectuel lancé en Europe au XVIIIe
siècle (1715-1789) afin de dépasser l'obscurantisme (notamment religieux) et
de promouvoir les connaissances (notamment scientifiques). Déjà Descartes,
dans Principes de la philosophie (1644), écrivait courageusement que l'on
pouvait s'appuyer sur les lumières naturelles, sans les lumières de la foi!
« C’est proprement avoir les yeux fermés, sans tâcher jamais de les ouvrir,
que de vivre sans philosopher ; et le plaisir de voir toutes les choses que
notre vue découvre n’est point comparable à la satisfaction que donne la
connaissance de celles qu’on trouve par la philosophie [...] Or, ce
souverain bien considéré par la raison naturelle sans la lumière de la foi,
n’est autre chose que la connaissance de la vérité par ses premières causes,
c’est-à-dire la sagesse, dont la philosophie est l’étude. » (Descartes ,
lettre-préface de l’édition française)
Bref, le siècle des lumières "se veut éclairé par la lumière métaphorique
des connaissances - et non pas l’illumination divine [...] Elle suggère
aussi une vision manichéenne du monde, où l’« homme éclairé » s’oppose à la
masse de ceux restés dans les ténèbres." selon wikipedia.
« Le siècle des Lumières : siècle un, profondément, mais combien divers. La
raison éclaire tous les hommes, elle est la lumière, ou plus précisément, ne
s’agissant pas d’un rayon, mais d’un faisceau, les Lumières» selon Albert
Soboul (La Civilisation et la Révolution française, 1978.)
Alors que la religion évoquait La Lumière (Divine), les philosophes lui
opposent donc les lumières afin de lutter contre l'Obscurantisme religieux.
Au regard notamment du procès du chevalier de la Barre (1766), la
civilisation en avait (et en a toujours) bien besoin!
L'ombre et la lumière
« Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut.
Dieu vit que la lumière était bonne; et Dieu sépara la lumière d'avec les
ténèbres.
Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit.
Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le premier jour.»
(La Bible, Genèse)
En religion, la lumière représente à la fois l'espoir du Christ vis-à-vis de
la libération des hommes des ténèbres du mal et la manière dont est perçue
le message du Christ par les fidèles. Selon la théologie de la lumière, la
lumière du ciel passe à travers les vitraux des cathédrales, où sont
représentés des scènes de l'Ancien Testament et du Nouveau Testament afin de
très concrètement illuminer une population pieuse mais globalement inculte.
Toutefois, en religion, la division règne et on se retrouvera bientôt à tout
cataloguer en "bien" ou en "mal". Le terme grec Energeia - d'où découle
notre mot "énergie" - désigne ainsi dans le nouveau Testament l’efficacité,
le pouvoir ou la puissance de Dieu ou de Satan, c’est-à-dire les
manifestations du Bien ou du Mal.
Et pourquoi Adam et Eve furent-ils chassés du paradis ? Eh bien justement
pour avoir goûté au fruit de l'Arbre de la connaissance du bien et du mal!
En goûtant au fruit de l’Arbre défendu, Adam et Eve accèdent au « je », à la
prise de conscience de leur individualité et, face à leur nudité soudain
révélée en pleine lumière, développent la honte et leurs premiers complexes.
Les voilà bientôt à désirer se dérober dans la pénombre...
Dieu n’a rien à faire dans cette sordide histoire de pomme et de vengeance à
coup d’enfantement dans la douleur. La Genèse de l’Homme est le cheminement
mental de chaque individu. A partir du moment où le « je » apparaît, où le
"savoir" se met en place, bien et mal commencent à diviser la réalité en
« j’aime » ou « je n’aime pas » et, dès lors, condamnent à l’insatisfaction.
L’Enfer, c’est le nôtre !
"Le Tao harmonise la lumière" dit plutôt le Daode Jing (4-5). Harmoniser
c'est-à-dire éviter l'éblouissement de l'ego qui pense que seule prime la
lumière et qu'il l'a enfin trouvé!
Le premier chapitre du Daode Jing de Lao Zi se termine d'ailleurs par ces
mots: "Mystère du mystère... porte de la compréhension!"
Le Mystère est la porte, l’acceptation du Mystère la clé pour l’ouvrir et
atteindre l’Illumination. Il n’y a rien à chercher, aucune action à
entreprendre. Il suffit de s’ouvrir à la réalité, de reconnaître ce qui est.
En spiritualité, l’illumination s’opère dans un état de complet relâchement.
Le mental s’est enfin tu, il ne recherche plus à comprendre ou à
interpréter. L’ego n’essaye plus de s’imposer. « Dans cette paix, dans cette
tranquillité où il n’y a pas de mouvement, pas d’activité, où il ne reste
aucune énergie pour faire quelque chose, c’est le samadhi, c’est la porte
ultime. » précise Osho dans L’Evangile de Thomas.
« C’est pourquoi le Zen dit que l’illumination peut se produire en un seul
instant – car la question, ce n’est pas de comment la faire surgir, la
question, c’est de comment la permettre. » continue Osho dans Le livre du
rien.
Impossible de s'élever en spiritualité si l'on ne retouche pas le sol afin
d'accepter à la fois l'ombre et la lumière, si l'on ne reconnaît pas dans le
noir une composante essentielle du blanc. Sans ombre, pas de lumière. Sans
défauts, pas de qualité. Sans mal, pas de bien.
Comprenant le beau, le laid apparaît.
Comprenant le bien, le mal apparaît.
(Lao Zi, Daode Jing, Chap. 2)
Le « mystère du Mystère », l’« obscurité de l’Obscur » débouche sur la
lumière, de même que le Yin conduit au Yang, que le jour remplace la nuit.
« La vraie lumière luit dans les ténèbres » disait Saint Jean. Voilà qui
serait « aveuglant de clarté » pour reprendre une expression de Woody Allen.
Il s'agit de comprendre la globalité des manifestations du Tao, le caractère
cyclique des phénomènes, l'omniprésence d'une énergie qui se nourrit de
l'alternance: il faut la nuit pour apprécier le jour, l’ombre pour
comprendre le soleil, l’obscurité pour atteindre la lumière… La lumière
n'existe que par la pénombre et vice-versa. Quidquid luce fuit, tenebris
agit (« Tout ce qui fuit à la lumière s’avance vers les ténèbres ») « et
réciproquement » ajoute Nietzsche: « Il faut conclure à l’existence
d’innombrables corps obscurs à côté du soleil, - des corps que nous ne
verrons jamais. » (Par-delà le bien et le mal)
Si les religions n'existent qu'au travers du bien et du mal, il ne peut
ainsi y avoir de spiritualité que par-delà le bien et le mal et c'est
pourquoi la notion de bien-être est aussi dangereuse... et génératrice de
mal-être, raison pour laquelle nous préférons parler de "mieux-être".
« Le mental ne peut pas voir que Dieu et le diable ne font qu’un – ils sont
un. […] l’obscurité et la lumière sont deux aspects d’une seule et même
énergie. Le bien et le mal, le juste et le faux, le moral et l’immoral sont
les deux pôles d’un seul et même phénomène, et ce phénomène, c’est
l’existence. » conclu Osho dans Le livre du rien.
Un rien omniprésent... et naturellement vibrant d'ondes et d'énergie!
La symbolique des couleurs
« Les couleurs sont les enfants de la lumière »
(Goethe)
Notre vie entière dépend de notre vision du monde. Broyer du noir ou voir la
vie en rose ? En Egypte ancienne déjà, des malades étaient traités dans des
temples de couleurs : les maladies chaudes avec des couleurs froides ; les
maladies froides avec des couleurs chaudes. Des chercheurs ont ainsi observé
que le rouge faisait grimper la température du corps et que le bleu la
faisait baisser et cela même chez des aveugles puisque les couleurs - qui
sont des ondes - sont également absorbées par la peau.
Johann Wolfgang Goethe étudia leur effet sur nos sentiments dans son «
Traité des couleurs » :
Le rouge traduit la volonté, le dynamisme et la vitalité. L’œil la perçoit
en 0,02 secondes. C’est une couleur très stimulante, qui stimule la
formation de globules rouges et augmente la température du corps. A limiter
en cas d’hypertension ou de colère, lorsque l’on souhaite se relaxer ou se
concentrer…
Le jaune correspond à la gaieté et à la cordialité. C’est également une
couleur très stimulante, qui augmente les facultés mentales et renvoie une
impression de chaleur.
L’orange revigore, redonne le moral et rend optimiste. Il évoque la gaieté
et le dynamisme et est moins brutal que le rouge ou le jaune.
Le bleu clair exprime la liberté et l’expression créative. Nous nous sentons
toujours plus gai et alerte sous un beau ciel bleu…
Le bleu foncé ou le violet sont des couleurs apaisantes dans lesquelles il
est bon de s’abandonner afin de se relaxer. Elles communiquent la résolution
et la sûreté.
Le vert est la couleur de la nature : « Le vert absolu est la couleur la
plus pure qui existe : elle ne bouge pas et n’a pas d’accents de joie, de
tristesse, de passion, elle ne demande rien, n’entraîne vers nulle part.
C’est un élément immobile, satisfait en soi… » constatait le peintre
Kandinsky. Chaque ton de vert aurait un effet psychologique particulier mais
l’effet général est apaisant et le vert un signe d’espoir et de renaissance.
Cette dernière couleur devrait être privilégiée : en 1998, des biologistes
de la clinique universitaire de Francfort ont prouvé qu’une chambre aux
couleurs fades faisait dépérir les récepteurs de la couleur dans la rétine
des enfants… Autre expérience : un médecin allemand essaya de se nourrir
uniquement de denrées incolores. Il tomba rapidement malade... [...]
Vos lieux de vie et de travail devraient être aussi gais et lumineux que
possible. Si vous n’avez pas de couleur autour de vous, rajoutez-en ! Pensez
aux fleurs, photos ou peintures et privilégiez les couleurs naturelles aux
couleurs fluorescentes artificielles et agressives.
Une autre possibilité est de les imaginer : fermez les yeux et
représentez-vous une belle pomme verte, une fraise d’un rouge vif, une
magnifique orange, un gros citron ou une superbe aubergine violette.
Faites-vous une collection imaginaire de couleurs vives et utilisez-les en
fonction de vos besoins. Qui sait si cela ne vous donnera pas aussi l’envie
de consommer davantage de fruits et de légumes…
Extraits de mon livre Les clés du bien-être, Jouvence, 2009
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