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Principal constituant du corps humain (65%!), l'eau est un facteur de santé et de vitalité de tout premier ordre. Sa qualité "organique" laisse toutefois souvent à désirer, tant au robinet qu'en bouteille. Découvrez comment faire retrouver à l'eau sa pureté et sa vitalité originelle! |
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Nous y voilà donc! L'eau est la seule boisson véritablement compatible avec un organisme vivant, pour optimiser les fonctions cellulaires et métaboliques, réguler la température (transpiration) et l'homéostasie de l'organisme, protéger l'estomac de l'acide chlorhydrique, lubrifier les os, transporter les éléments nutritifs et éliminer les déchets. Aqua n'est "simplex" qu'en apparence et ce n'est pas pour rien que même la vache bois de l'eau! Il est impossible de vivre plus de quelques jours sans eau, substance la plus abondante du corps humain avec une proportion moyenne de 70% mais variant de 55 à 75% en fonction de l'âge mais aussi de la corpulence et du sexe. Les jeunes hommes maigres auront ainsi davantage d'eau en proportion que les vieilles femmes obèses. Les tissus maigres tels que les muscles renferment en effet plus d'eau que les corps gras. Un embryon de deux mois est constitué de 97% d'eau. Chez un adulte, le sang est constitué à 83% d'eau, les tissus cérébraux 85% et même les os en contiennent à hauteur de 22%! En nombre de molécules, c'est encore plus étonnant puisque l'eau représente 99% des molécules des 60 000 milliards de cellules qui composent un organisme! C'est ainsi qu'en naturopathie, des afflictions aussi courantes que les rhumatismes, les troubles intestinaux (constipation, colites), les maux d'estomac, l'hypertension, le cholestérol, le surpoids, les allergies ou encore le stress peuvent être lié à déficit hydrique par rapport aux besoins de l'organisme. Comme le souligne le naturopathe Alain Huot, "Bien boire redonne son autonomie au processus de guérison naturelle" et de s'interroger "Il est vrai qu'apprendre à boire ne fait rien vendre! Est-ce pour cela que plus personne n'enseigne aux enfants à boire de l'eau ?" (1) En quoi, il n'a que partiellement raison, au regard des problèmes liés à la qualité de l'eau...
« Ne laissez pas une seule
goutte d’eau tombée sur Terre
« Si par comparaison on considère que la totalité de la masse d'eau planétaire représente par exemple 1000 litres, soit 1m3, et bien cette eau douce, liquide vital dont la vie de notre planète dépend, représente 3,2 centilitres, soit 3,2 dix millièmes de la totalité, c'est-à-dire à peu près un dé à coudre! » précise Jacques Collin dans son stimulant ouvrage L'insoutenable vérité de l'eau. « Au cours du siècle dernier, l’utilisation mondiale d’eau a augmenté deux fois plus vite que le taux de croissance démographique. La pénurie d’eau touche déjà tous les continents et plus de 40 pour cent de la population de la planète. D’ici 2025, 1,8 milliard de personnes vivront dans des pays ou des régions victimes de pénuries d’eau absolues, et deux tiers de la population mondiale pourraient être exposés à des conditions de stress hydrique. » soulignait Jacques Diouf, le Directeur général de la FAO, le 22 mars 2007. Le besoin en eau va croissant et la faute incombe au changement climatique mais également à la modification des habitudes alimentaires avec, à l'échelle mondiale, une consommation de plus en plus importante de viande. Or la production d’un kilo de viande de bœuf nécessite entre 5 000 et 25 000 litres d’eau contre 500 à 2 000 litres pour un kilo de blé. Globalement, l'agriculture est le premier consommateur d’eau douce de la planète avec 70% des prélèvements (et jusqu'à 95% dans certains pays en développement!) Nous avons donc tous, via nos
choix alimentaires, une responsabilité limpide par rapport à l'eau.
Si « l’eau courante ne se corrompt jamais » (Proverbe chinois), le
système a eu tendance à la capter pour en faire une source de profit
là où elle devrait être un droit fondamental. C'est ainsi qu'en Inde
une cinquantaine de villages ont vu leur nappe phréatique se réduire
considérablement parce que Coca-Cola y puisait pour la production de
son eau Dasani ensuite exportée... Des initiatives telles que celle
des "Porteurs d'eau" de l'association
France-libertés vise à faire
reconnaître l'eau comme étant un "bien commun de l'humanité" et à
assurer pour chaque être humain un minimum de 40 litres d'eau
potable par jour.
Les eaux minérales sont officiellement des eaux qui possèdent des caractéristiques chimiques stables "de nature à apporter ses propriétés favorables à la santé". En réalité, ce sont surtout de belles opérations de marketing. En effet, astreintes à aucune norme réglementaire (elles ne sont pas visées par les normes EDCH régissant les Eaux Destinées à la Consommation Humaine), elles sont généralement beaucoup trop minéralisées pour être consommées à longueur de journée ou même obtenir l'appellation de "potable". "L'eau en bouteille n'est pas plus protégée de la pollution que l'eau du robinet. Elle est même moins contrôlée" note ainsi Jean-Luc Tanly de l'Association pour un contrat mondial de l'eau.
Certes, l'organisme a besoin de minéraux et d'oligoéléments mais en petite quantité et une consommation d'eau minérale toute la journée l'obligera à puiser dans ses réserves énergétiques pour éliminer le surplus, avec un risque d'épuisement des organes filtres (reins notamment) ou d'encrassement. En outre, une eau trop chargée ne pourra remplir ses fonctions de transport des nutriments et d'élimination des déchets (comment "prendre" lorsque l'on est déjà "plein" ?) Enfin, la plupart des minéraux contenus dans les eaux sont anorganiques et donc très peu assimilables par l'organisme, sauf lorsqu'ils sont bus à la résurgence de la source, dans le cadre de cures par exemple (cures qui ne doivent toutefois pas dépasser 21 jours à cause justement des minéraux). "Boire une eau minérale à sa source, et boire la même eau stockée en bouteille, présente autant de différence que d'admirer un animal sauvage, évoluant librement dans son milieu naturel, et de voir le même, empaillé dans une vitrine du Museum d'Histoire Naturelle" précise Jacques Collin (6) "Les végétaux, plantes, fruits et légumes devraient être nos fournisseurs quotidiens en minéraux organiques, seuls assimilables. L'eau n'est pas intéressante pour ce qu'elle apporte, mais pour ce qu'elle emporte" précise le bioélectronicien Richard Haas (4), sa dernière remarque (une citation du Dr Jeanne Rousseau) devant toutefois être nuancée: une eau bien structurée apporte beaucoup! Au final, "utilisées à dose journalière comme eaux de table, [les eaux minérales] conduisent à des sulfatages des milieux intérieurs et préparent le terrain d'affections lourdes" précise Patrice Stegmann (5). "Boire ces eaux là, c'est aller dans le sens contraire de la vie, se laisser glisser sur les terrains des maladies et de dégénérescence [...] c'est l'abaissement insidieux et silencieux des énergies cellulaires micro-vibratoires" renchérit Jacques Collin (6). Le bon sens vis-à-vis des eaux minérales consisterait donc à les consommer avec grande modération et à se cantonner aux moins minéralisées possibles (Mont Roucous, Rosée de la Reine,...) Au-delà de 1500 mg / litre (c'est-à-dire 1500 parties par million) de minéralité, les spécialistes estiment en effet qu’une eau est impropre à une consommation courante. Or, dans les rayons de la Migros Suisse par exemple, quasiment toutes les eaux affichent des teneurs supérieures à 1500 mg / litre! Une aberration sanitaire!
Une eau de source est une eau minérale dont la caractéristique est de provenir de sources de surface (et non souterraine). Elle est non traitée et naturellement alcaline (PH supérieur à 7) avec un effet diurétique doux. Sa teneur en minéraux n'est pas constante mais bien plus raisonnable du point de vue de l'organisme, inférieure à 150 mg / litre. C'est une eau au goût "nature" qui peut se boire au quotidien mais qui reste sujette à la problématique des bouteilles en plastiques (voir plus bas) et qui devrait être revitalisée avant consommation.
L'eau de table - communément appelée "eau du robinet" est une eau rendue potable par traitement et qui répond aux normes de qualités en vigueur. Elle contient parfois plus de minéraux que certaines eaux de sources mais toujours moins que les problématiques "eaux minérales" ce qui en ferait une eau de consommation courante si ne se posaient les questions du traitement et des normes en vigueur, susceptibles de ne pas être suffisamment protectrices des consommateurs (en l'état actuel des connaissances, des intérêts économiques ou de la frilosité des politiques face à ce sujet pour le moins sensible...) Au-delà d'investissements publics parfois considérables, l'eau courante est de loin la moins coûteuse - entre 100 et 600 fois moins chère que l'eau minérale - et il est vrai que que nous pouvons déjà être reconnaissants d'en disposer sans restriction. A l'échelle du monde, nous avons de la chance, comme nous l'avons vu plus haut. C'est également l'eau qui fait l'objet du plus grand nombre de contrôle sanitaire pour être en bout de tuyauterie qualifiée de "potable", terme administratif à minima dont nous ne saurions nous satisfaire dans une optique de santé et de vitalité, comme nous le verrons un peu plus loin... Qu'elle provienne des eaux souterraines ou des eaux de surface (rivières, lacs, fleuves), cette eau subira un traitement variable, en fonction de sa qualité originelle et des terrains traversés (calcium, magnésium, sodium, potassium, bicarbonates, sulfates, chlorures…). Dans le verre, elle sera donc "potable" mais pas nécessairement "buvable" d'un point de vue gustatif et encore moins "organique" c'est-à-dire adaptée à notre organisme. "Les eaux de distribution urbaine sont des eaux complètement alcalines et oxydées, dépourvues de toute richesse électronique, concourant activement à notre dévitalisation" précise Jacques Collin (6) Passons sur les problèmes
d'entartrage liés à une eau trop dure (teneur élevée en calcium et
en magnésium) pour nous arrêter sur le goût de l'eau. Cette odeur de
javel, nous la devons au chlore qui est introduit - en quantité
minimale: 1 goutte pour 1000 litres selon les directives européennes
(mais 10 g/L aux Etats-Unis et jusqu'à 30 g/L en Italie et alors
qu'on suspecte le chlore d'être cancérigène!) - à la sortie de l'usine de
traitement pour éviter une contamination de l'eau dans les
canalisations. L'astuce pour y échapper (au goût mais
malheureusement pas aux incidences du chlore sur la structure même
de l'eau), le chlore étant une substance très volatile, est de
laisser reposer l'eau quelques heures dans une carafe. Dès lors,
on aurait tout intérêt à utiliser une
Carafe TC
Energy ou une équivalence afin de revitaliser son eau par
la même occasion.
Terminons cette présentation sommaire avec l'eau distillée, obtenue en condensant la vapeur d'une eau bouillie. Une telle eau, sans aucune impureté ni minéraux est bénéfique aux appareils électroménagers sensibles au calcaire mais est impropre à la consommation humaine ou animale. En dépit de correspondre à la formule scientifique H2O (deux atomes d'hydrogène et un atome d'oxygène) - tout comme l'eau de pluie, la neige et la glace - une telle eau est en effet trop "pure" pour répondre aux besoins de l'organisme et permettre son homéostasie, d'autant qu'elle aura tendance à "pomper" les minéraux présents dans le corps, de la même manière qu'elle se charge des minéraux et autres oligoéléments au contact de la roche. Selon un article de Lara Fabrizi pour la Société Lenntech, une eau trop douce (faible teneur en calcium et magnésium) serait d'autant plus à éviter que "l'eau faiblement minéralisée est hautement agressive pour les matériaux avec lesquels il vient en contact. Elle adsorbe facilement les métaux et certaines substances organiques des tuyaux, des revêtements, des réservoirs de stockage et des conteneurs." Voilà pourquoi un adoucisseur d'eau (destiné au circuit d'eau chaude) ne devrait jamais être relié au réseau d'eau alimentaire! "Vouloir tout aseptiser est impossible et discutable" met en garde Patrice Stegmann (5).
Voir le reportage "Du
poison dans l'eau du robinet" La question la qualité de l'eau du robinet est pour le moins légitime au regard des pollutions ambiantes: pesticides, nitrates, phosphates, résidus de produits chimiques ou de médicaments, traitement de l'eau ou vétusté des canalisations, notre eau est soumise à rude épreuve! Le traitement de l'eau tout d'abord. Selon certains experts et médecins, il y aurait ainsi un lien entre les sulfates d'aluminium (alun) utilisés pour épurer l'eau et le développement de maladies neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer. Selon Henri Pézérat, toxicologue et directeur de recherche honoraire au CNRS, "plusieurs études épidémiologiques ont en effet conclu à une augmentation notable de l'incidence de la maladie d'Alzheimer avec une concentration anormalement élevée de l'aluminium dans l'eau." (2) Moins grave, le chlore et l'ozone utilisés sont oxydants et, en naturopathie, considérés ainsi comme des perturbateurs du système immunitaire. Les pollutions, ensuite. Potentiellement, il est possible de trouver plus de 100 000 molécules chimiques dans l'eau, chiffre correspondant au nombre de molécules de synthèses fabriquées par les industriel. Rappelons que sur ces 100 000 substances commercialisées en Europe, 3% seulement ont été soumises à des tests toxicologiques complets…1000 produits chimiques nouveaux sortent en outre tous les ans… Voir le site de Greenpeace http://www.vigitox.org et le conte écologique De l'air! Or, rappelle l'hydrosophe Yann Olivaux, les normes EDCH "ne prennent en compte que quelques dizaines de molécules! Ajoutons que les normes actuelles n'intègrent pas, par exemple, la longue liste des résidus médicamenteux et hormonaux d'origine humaine ou vétérinaire (élevages hors-sol)" (3) Selon le Ministère français "Il est difficile d'évaluer de manière précise les pathologies réellement attribuables à l'eau d'alimentation dans la mesure où la part d'exposition liée à l'eau d'alimentation est souvent limitée et estimée à 10 % des apports totaux pour de nombreuses substances chimiques." D'où il est admis: Dès lors, c'est bien la question des normes admises qui se pose. La norme européenne fixe ainsi le taux limite de nitrates dans l'eau à 50 mg/l alors que l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande 25 mg/L seulement! En matière de chlore, les 0,1 mg recommandés par la directive européenne n'ont rien à voir avec l'Italie et ses 30 mg/l. En ce qui concerne le fluor, les 1.5 mg/l recommandés par l'OMS sont allègrement dépassés par L'Agence de Protection Environnementale Américaine et son niveau de contamination maximal de 4.0 mg/l. Bref, il y a normes et normes... "N'affolez pas la population. Surtout ne créez pas de panique, ce serait encore plus catastrophique! Nous sommes parfaitement conscients du problème, mais vous ne pouvez pas nous demander de tout résoudre en claquant des doigts [...] Ce sera progressif mais nous y arriverons... " [...] Depuis, rien n'a changé. Cet homme a vu les ministres passer, et les opérateurs de l'eau continuent de traiter l'eau avec de l'aluminium un peu partout en France et dans le monde. (Extraits du livre Menace sur nos neurones, p.109) Cela est d'autant plus inquiétant que le seuil pour un effet de l'aluminium est très bas (3,5 microgrammes par litre) alors que la norme européenne autorise jusqu'à 200 microgrammes!
Selon les normes françaises, une eau potable doit par exemple être exempte de germes pathogènes (bactéries, virus) et d'organismes parasites. Elle ne doit contenir certaines substances chimiques qu'en quantité limitée notamment pour les nitrates et les phosphates, les métaux lourds, ou encore les hydrocarbures et les pesticides. (Décret n°2001-1220 du 20 décembre 2001 relatif aux eaux destinées à la consommation humaine , à l'exclusion des eaux minérales naturelles, JORF du 22 décembre 2001, qui met en conformité le droit français avec la directive européenne du 3 novembre 1998). On notera aussi que cette norme ne mentionne effectivement pas les résidus de médicaments... ... et pour cause puisque "Les stations [d'épuration] n'ont pas été conçues pour traiter spécifiquement des composés organiques à l'état de traces comme le sont les médicaments" selon le rapport "Médicaments et environnement " de l'Académie nationale de Pharmacie de septembre 2008. "Le fait qu'une eau soit conforme aux normes, c'est-à-dire potable, ne signifie donc pas qu'elle soit exempte de matières polluantes, mais que leur concentration a été jugée suffisamment faible pour ne pas mettre en danger la santé du consommateur" indique le CNRS. A nouveau Paracelse: "Rien n'est poison, tout est poison" mais quid de la bioaccumulation de ces substances chimiques sur des dizaines d'années ? Rappelons que les tests réalisés en avril 2004 à l’initiative du fond mondial pour la nature (WWF) ont décelé dans le sang des parlementaires européens une cinquantaine de produits chimiques toxiques dont des résidus de pesticides retirés du marché depuis des années, de phtalates ou de retardateurs de flamme bromés... Trois études internationales ont également montré que le sang des cordons ombilicaux des nouveaux-nés contenait des centaines de molécules toxiques... Le site Bioaddict.fr ose ainsi poser la question: "Existe-t-il un lien entre le cancer et l'eau potable ?" Réponse: "Oui, d'après le WWF et une vingtaine de scientifiques". "Les normes de qualité n'ont pas évolué malgré les nouvelles connaissances sur des polluants à effet hormonal (certains pesticides, certaines hormones, le bisphénol A...) ou sur la présence de dérivés médicamenteux", indique le WWF et le médecin David-Servan dans un communiqué de juin 2009. Quoi qu'il en soit, "toutes ces raisons prouvent que l'argumentaire majeur des promoteurs et partisans de l'eau du robinet, qui consiste à dire que l'eau est l'aliment le plus surveillé en France, cache une réalité objectivement très relative!" conclut Yann Olivaux (3)
Selon le site Bioaddict.fr, "une enquête menée en 2007 par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), jugeait 22% des eaux minérales non conformes aux teneurs indiquées ou aux normes en vigueur. Des concentrations anormales de baryum, manganèse... ont été répertoriées parmi ces eaux embouteillées en France et dans l'Union Européenne. L'enquête note aussi des déficits en minéraux par rapport aux teneurs indiquées." Sur 21 eaux minérales testées par Que Choisir en juillet 2004, seules 5 étaient également adaptées à la limite des 1500 mg /l évoquée plus haut... Enfin, une enquête menée en 2008 aux Etats-Unis a révélé que certaines marques d'eau embouteillée renfermaient les mêmes contaminants que l'eau du robinet (Environmental Working Group, Drinking Water - Bottled Water Quality Investigation : 10 Major Brands, 38 Pollutants) Et pour cause: 40% de l'eau distribuée en bouteille dans le monde serait en fait de l'eau du robinet à laquelle ont été rajoutés des minéraux! Ceci est d'autant plus ridicule que les minéraux contenus dans l'eau ne sont généralement pas bio-assimilables par l'homme. "L'être humain doit passer par le monde végétal ou le monde animal pour pouvoir absorber de façon optimale ses minéraux" rappelle le naturopathe Alain Huot, qui précise à propos du calcium de l'eau "le calcaire, substance inorganique, un carbonate de calcium, ne peut être absorbé par l'homme en l'état. Pire, il entrerait en compétition avec le calcium organique issu du monde végétal et animal, limitant son absorption." (2) "Ces minéraux ne peuvent être assimilés par l'homme, et s'ils le sont, c'est sous la forme bien particulière d'oligo-éléments ou de complexes organo-métalliques. L'assimilation directe sous la forme brute minérale n'est possible que dans des quantités insignifiantes." précise Jacques Collin (6). En clair: c'est en mangeant que l'on fait le plein de minéraux et non en buvant de l'eau! En réponse aux accusations du WWF sur la qualité de l'eau du robinet et le conseil adressé aux personnes à la santé fragile de consommer de préférence de l'eau en bouteille (Cf. ci-dessus), les Académies françaises de médecine, de pharmacie et de l'eau ont publié le 2 juillet 2009 un communiqué rappelant que "préconiser l'eau en bouteille et les carafes munies de filtres exigerait au minimum de garantir l'absence de micropolluants dans les bouteilles et d'être sûr que les carafes en plastique ne sont pas source de relargage de molécules indésirables". Eaux minérales et eaux de source sont "vivantes" à la sortie de la source, "au griffon", mais l'entreposage en bouteille plastique sur plusieurs semaines voire plusieurs mois lui fait en effet perdre toute vitalité et entraîne un risque de contamination (bisphénols A ou autre substances pas encore pointées du doigt) du fait du contact avec le plastique, de la stagnation de l'eau et/ou de l'entreposage des bouteilles au soleil ou dans des endroits chauds. "Les minéraux des eaux en bouteilles n'ont aucun principes actifs. Ce ne sont que des cailloux dissous sous forme d'ions, des agents totalement étrangers. Au bout de quelques jours, ils perdent leur énergie, et les minéraux floculent. Ils sont amorphes, et même contraires à la vie. Notre corps va essayer, dans la mesure du possible, de les éliminer. Ce peut être un facteur actif de la formation de calculs, de thromboses et de cancers [...]" précise Jacques Collin (6) En effet, selon la formule de Rudolph Steiner, le père de l'anthroposophie, "la substance qui n'est pas active doit être éliminée, sinon elle est un facteur de maladie". En outre, "Aucun contenant n'est jamais totalement chimiquement neutre vis-à-vis de l'eau", rappelle le spécialiste Yann Olivaux. "Le PET, par exemple, principal plastique des bouteilles, relarguerait des substances agissant comme des perturbateurs endocriniens dans l'eau" (3). Selon le site Bioaddict.fr, décidément très complet sur la question (un article d'Emilie Villeneuve), des toxicologues de l'Université Goethe de Francfort ont mis en 2009 en évidence la présence d'hormones eostrogènes dans les bouteilles en plastique en analysant une vingtaine d'eaux minérales. Les résultats ont été publiés dans la revue Environmental Science and Pollution Research le 10 mars 2009. Du point de vue hormonal, l'eau minérale analysée présentait une qualité équivalente à celle des eaux usées en station d'épuration! Et la cause en reviendrait à l'emballage plastique (PET - Polyéthylène Téréphtalate) puisque les eaux minérales en bouteilles de verre contenaient des taux deux fois moins élevés (mais en contenaient donc quand même!) Que les oestrogènes proviennent des bouteilles plastiques ou des résidus de médicaments (pilules contraceptives notamment), les conséquences sont les mêmes. Dans les rivières, les scientifiques notent une féminisation des poissons des rivières avec pour résultat une moindre fertilité des mâles. Et chez l'homme ? Aucun lien officiel n'a encore été établi mais les études montrent que 15% des couples sont stériles et que le nombre de spermatozoïdes chez l'homme a été divisé par deux en l'espace de 50 ans... L'entreposage de l'eau est un autre problème. Selon un article internet de Franck Guilbert sur la revitalisation de l'eau, "Quand une eau stagne (c’est le cas des eaux en bouteilles) ou quand elle est soumise à des pressions importantes (comme dans les réseaux de distribution d’eau courante), les assemblages de molécules se regrouperaient en paquets. Au bout de plusieurs jours, l’eau a subi une diminution de résistivité électrique, elle s’est oxydée et sa tension superficielle a augmenté. Elle a ainsi perdu de ses qualités naturelles." Dernière problématique de l'eau en bouteille et non des moindres: la pollution liée aux bouteilles! En 2003, plus de 5 milliards de bouteilles ont été consommées rien qu'en France, générant 170 000 tonnes d'emballage en plastique PET auquel il convient de rajouter les films plastique de regroupement, selon l'étude "Mieux produire et mieux consommer - La prévention des déchets d'emballages" du CNE (Conseil national de l'emballage) et de l'Ademe (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie). A l'échelle mondiale, ce sont 2,7 millions de tonnes de plastique qui sont nécessaires aux seules bouteilles, fabriquées en polyéthylène téréphtalate (PET), un dérivé du pétrole brut. Soyons pointilleux et rajoutons encore un peu d'essence pour aller acheter et transporter ces volumineux packs de bouteilles, qu'il a eux-mêmes fallut livrer par camions aux super et hypermarchés. Comme le souligne le WWF, "transporter de l'eau Evian dans les DOM-TOM est une réelle aberration".
Problème d'arithmétique: sachant qu'une bouteille en plastique met plus de 500 ans à se dégrader, combien de temps faudra-t-il avant que nous changions nos habitudes alimentaires ? Le recyclage ? Aux Etat-Unis, 40% des bouteilles en PET récupérées en 2004 ont été traitées... en Chine! Pourquoi faire proche lorsque l'on peut tout éloigner ? Incinérées, les bouteilles dégagent de nombreux polluants toxiques (acide chlorique, métaux lourds , dioxine,...) qui ne vont certainement pas améliorer la qualité globale de l'eau... De ce point de vue, l'eau du robinet est bien plus vertueuse: de 100 à 1000 fois plus écologique que l'eau minérale en bouteille selon une étude menée en Suisse au nom de la Société Suisse de l'Industrie du Gaz et des Eaux (SSIGE) en 2006. Concrètement, l'eau du robinet permet d'économiser environ 10 kg de déchets par an et par personne par rapport à de l'eau embouteillée. Dernier constat: l'eau en bouteille revient très chère. "Alors que l'eau minérale en bouteille n'est souvent pas plus saine que l'eau du robinet dans les pays industrialisés, elle peut coûter jusqu'à 10 000 fois plus cher si l'on tient compte de l'énergie utilisée pour la mise en bouteille, les livraisons et l'éventuel recyclage des contenants", souligne Emily Arnold, auteur d'une étude américaine sur l'eau (Earth Policy Institute, 2004) "A environ 2,50 dollars le litre, l'eau en bouteille coûte finalement plus cher que l'essence", ajoute-t-elle. Les sommes faramineuses dépensées en marketing par les marques d'eau minérales ne sont pas non plus étranger au coût des bouteilles: il faut bien financer les publicités d'une manière ou d'une autre...
"Tout bien pesé, on peut dire finalement que
la biologie est la science de l'eau"
Bon, les problématiques ayant été soulevées et les questions qui fâchent posées, que faire ? Commençons par essayer d'établir un cahier des charges de ce que serait l'eau idéale du point de vue de l'organisme, de la santé et de la vitalité. Pour les adeptes de la bioélectronique de Vincent (BEV), l'eau devrait être légèrement acide (PH entre 6 et 7), aussi peu minéralisée que possible, avec un redox (potentiel d'oxydoréduction) neutre ou légèrement réductrice (rH2 entre 24 et 28) c'est-à-dire une eau antioxydante et une résistivité située entre 6 000 et 100 000 ohms.
Le terrain 1 (acide et réducteur) est celui de la vie et de la santé, riche en protons et en électrons. Le terrain 2 (acide et oxydé), zone des forces de conservation, comporte beaucoup de protons mais peu d'électrons. Selon Richard Haas, bioélectricien, "C'est le milieu favorable aux champignons, mycoses, lichens de l'aigre et celui des antibiotiques. Les aliments non vitaux se situent dans cette zone, comme les produits alimentaires cuits, industriels, de conservation (stérilisation), les fast-foods. Il n'existe aucune eau naturelle sur ce terrain." (4) Le terrain 3 (alcalin et oxydé), zone des forces de dégradation, comporte peu de protons et peu d'électrons. Selon Richard Haas, c'est le "terrain de l'homme moderne", un milieu favorable aux virus, aux maladies de civilisation, au sucré et aux vaccins. On y retrouve l'eau du robinet traitée et stérilisée (chlore-ozone). "Il y a 40 ans, le r Boyer, de la Faculté de médecine, parlait déjà "d'une eau de canalisation, et non plus d'eau potable, ne pouvant être consommée, à la longue, sans inconvénient pour la santé" rappelle Patrice Stegmann. (5) Le terrain 4 (alcalin et réducteur), zone des forces de destruction, comporte peu de protons et beaucoup d'électrons. "C'est le milieu favorable aux maladies infectieuses à microbes pathogènes, à la putréfaction, au salé et aux algues brunes." (4) A défaut de source peu minéralisée dans son jardin, la solution du point de vue de la bioélectronique est une filtration de l'eau du robinet par osmose inverse suivie par d'une bio-dynamisation des eaux afin de rétablir les paramètres organiques. C'est ce que proposent la Fontaine Eauriginelle ou la fontaine Mélusine. Pour plus d'information sur la bioélectronique, voir l'Association ABE
"Il n'existe qu'une médecine. Elle est royale: celle de la prévention par l'eau pure" (Pr Vincent)
Passons maintenant en revue les différentes options proposées par le marché:
Sources:
Pour en savoir plus... |
Nutriwell
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Tél: + 41 (0)22 320 8886
nutriwell[at]oasis-centre.ch
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